Le rôle du Maroc comme médiateur dans le conflit israélo-palestinien | Atalayar
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Les régions du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord connaissent différentes crises politiques, économiques et sociales. Ces crises ont généré diverses disparités qui ont conduit à des affrontements armés et des guerres civiles, qui ont à leur tour entravé le développement de la richesse dans certains pays.
Parmi les raisons des épidémies, l’ethnicité et la religion sont deux éléments qui ont caractérisé les causes de ces conflits. L’exemple le plus clair en est le conflit palestino-israélien, qui dure depuis 75 ans et qui ne devrait pas changer pour le moment.
Dans ce contexte, la diplomatie joue un rôle clé, quoique difficile. Plusieurs pays arabes ont ouvertement soutenu la cause palestiniennecondamnant les actions israéliennes, malgré le fait que certains d’entre eux entretiennent des relations diplomatiques approfondies avec Tel-Aviv.
Parmi ces pays, le rôle du Maroc se distingue. Après la dernière escalade de violence qui a suivi l’exécution de l’opération Dawn contre le Jihad islamique à Gaza, le groupe arabe des Nations Unies a salué la « efforts soutenus » que le royaume alaouite est en train de faire pour tenter de trouver une solution. Dans cet ordre d’idées, le représentant permanent de la Jordanie auprès de l’ONU, Mahmoud Daifallah Hmoud, s’est inquiété lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’absence de discussions sur « une solution à deux États » basée sur l’objectif de proclamer un État indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale. .
A cet égard, le ministère marocain des Affaires étrangères a indiqué que « le royaume appelle à éviter une nouvelle escalade et à rétablir le calme afin que la situation ne dégénère pas ». Il a averti que toute nouvelle tension pourrait compromettre « toute perspective de paix » dans la région tout en réaffirmant le soutien de principe du Maroc au peuple palestinien.
La Palestine a également salué le rôle du Maroc dans le soutien à son peuple. Le ministre palestinien du Développement social, Ahmed Majdalani, a déclaré que le soutien du Maroc à la Palestine « a grandement aidé les Palestiniens à poursuivre la résistance » et a déclaré que de nombreuses personnes « apprécient le grand soutien apporté par le Maroc à l’Etat de Palestine dans divers secteurs »comme l’aide financière apportée par le Comité Al-Quds qui contribue à préserver « la défense de Jérusalem et son identité ».
Coïncidant avec le discours de la Journée du Trône, le président palestinien Mahmoud Abbas a également transmis ses félicitations au roi Mohammed VI, saluant le ferme soutien du Maroc aux droits du peuple palestinien et à la défense de Jérusalem.
Côté israélien, le ministre israélien de la Coopération régionale, Issawi Frej, a également exprimé son soutien à la partie marocaine. A cet égard, Frej a indiqué que le Maroc est le pays « le mieux adapté » et « avec le plus de potentiel » faciliter le dialogue entre Israël et la Palestine, puisque le royaume marocain entretient de « bonnes relations » avec les deux pays.
Dans les tentatives de paix, Rabat a joué un rôle important dans les négociations pour que le point de passage d’Allenby, qui relie la Cisjordanie à la Jordanie, puisse être rouvert. Les responsables américains ont souligné que l’engagement du Maroc pour la cause palestinienne a permis « d’ouvrir la lumière » pour les négociations. Selon les déclarations de Washington, « les efforts collectifs du Maroc et de la Jordanie ont fait la différence » au cours de ce processus.
En outre, le responsable israélien a souligné le rôle du Maroc dans la politique diplomatique dans la région et a souligné la présence considérable des juifs marocains dans le pays. Parallèlement, le ministre israélien des Transports et de la Sécurité routière a remercié le Maroc à la fois pour son « engagement » et « Des efforts continus pour promouvoir la paix et la prospérité au Moyen-Orient ».
Dans cette situation, les bonnes relations entre le Maroc et Israël ont conduit le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, à programmer une visite en Israël en septembre prochain, commémorant le deuxième anniversaire de la signature des accords d’Abrahamce qui en fait la deuxième visite de Bourita dans le pays en moins d’un an.
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