Stations de ski françaises sur une pente glissante avec des factures d’énergie de 15 millions d’euros : voici comment elles réduisent leurs coûts

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Les stations de ski à travers l’Europe se préparent pour leur plus grande saison d’hiver depuis que COVID a frappé, mais la flambée des prix de l’énergie pourrait jeter une autre clé dans les travaux.

L’électricité est essentielle pour faire fonctionner les stations, de l’éclairage des chalets au fonctionnement des remontées mécaniques comme sur des roulettes. Tout cela coûte cependant de plus en plus cher, mettant en péril la réouverture de certaines pistes.

La France a récemment mis en place une série de mesures d’économie d’énergie, allant de l’arrêt du tour Eiffel plus tôt pour baisser la température de piscines.

Alors, quel est le point de vue sur les plans de « sobriété énergétique » de Macron depuis le sommets des montagnes?

Les stations de ski françaises pourront-elles ouvrir cet hiver ?

Factures d’électricité pour les Français ski le nombre de stations et de remontées mécaniques pourrait être multiplié par huit l’an prochain, prévient Anne Marty, présidente déléguée du syndicat des Domaines skiables de France (DSF) et directrice générale adjointe d’Altiservice, qui gère plusieurs stations du Pyrénées.

Ceux dont les contrats expirent en janvier font face à des hausses particulièrement fortes, dit-elle. Dans les stations Altiservice de Saint-Lary et Font-Romeu, les factures pourraient s’envoler de 15 millions d’euros contre 2 millions d’euros dans le pire des cas, envoyant les hauts lieux touristiques dans le rouge.

Sébastien Giraud, qui gère la gare de Villard-de-Lans dans le Massif du Vercors, a également partagé quelques chiffres crus. « Nous ne sommes pas en mesure de signer un nouveau contrat avec EDF compte tenu des propositions qui nous sont faites », a-t-il déclaré à la radio France 3.

« La facture d’électricité représenterait entre 20 et 25% de notre chiffre d’affaires, contre 5% actuellement », a-t-il dit, ajoutant « Nous ne pourrons pas la payer ». Dans l’état actuel des choses, nous ne pourrons pas ouvrir.

Les prix actuels de l’électricité sont « un énorme obstacle », a reconnu Fabrice Boutet, directeur général du groupe SATA qui gère les remontées mécaniques de plusieurs stations de ski. Les factures énergétiques du groupe devraient passer d’environ 2 à 20 millions d’euros, a-t-il déclaré à l’AFP.

Les télésièges doivent-ils être considérés comme un « moyen de transport » ?

Les entreprises étant déterminées à ouvrir cet hiver, les propriétaires demandent le soutien du gouvernement pour les mener à bien.

Marty soutient que « les télésièges sont un moyen de transport, au même titre que les bus ou les métros. Les gestionnaires de remontées mécaniques ont une responsabilité envers le public. Ils ont donc l’obligation d’ouvrir.

Le FSN demande que les sociétés de remontées mécaniques reçoivent le même soutien de l’État que énergivore des entreprises d’autres secteurs en bénéficient. Frédéric Géromin, président de la région de l’Isère du syndicat, a également suggéré que le gouvernement pourrait introduire un tarif, protégeant les opérateurs d’ascenseurs comme les ménages qui ont vu leurs factures d’énergie gelées à une augmentation de 4%.

Alors qu’est-ce que cela signifie pour avid skieurs? Si les opérateurs de remontées mécaniques et de télécabines devaient fermer, cela aurait bien sûr des répercussions sur l’ensemble de l’écosystème de la montagne, y compris les écoles de ski, les restaurants et hôtels.

Comment les stations de ski économisent-elles de l’énergie ?

Cependant, les vacanciers sont plus susceptibles de voir des changements subtils, notamment des ascensions légèrement plus lentes.

« La priorité est d’adopter un plan de sobriété pour réduire au maximum nos consommations », a déclaré le président de DSF Alexandre Maullin aux auditeurs de RCF. « Avec un peu d’ingéniosité, nous pouvons tous arriver à une baisse de 10 % [as Macron has requested of businesses].”

Certaines pistes pourraient être desservies par un seul téléphérique au lieu de deux en période creuse. La vitesse des autres remontées mécaniques pourrait être abaissée de six mètres à quatre mètres par seconde, et « le skieur ne se rendra pas compte de la différence », a déclaré Maullin.

Plus notable sera une hausse probable du prix des vacances au ski. « Une partie du surcoût sera inévitablement répercutée sur le client final », précise DSF. Bien que Géromin affirme que les entreprises feront tout ce qu’elles peuvent pour éviter cela, les touristes français et autres souffrant déjà de l’inflation.

Les stations fonctionnant aux énergies renouvelables s’en tireront mieux

Les stations qui ont investi dans les énergies renouvelables en ressentiront les bénéfices cet hiver.

Serre Chevalier, dans les Hautes-Alpes, est le premier domaine skiable au monde à produire sa propre électricité à partir de trois énergies propres. L’hydroélectricité, les panneaux solaires et les petites éoliennes alimentent 30 % de sa consommation totale, alimentant les remontées mécaniques, les salles des machines et les systèmes d’enneigement.

Il a déjà expérimenté la réduction de la vitesse des remontées mécaniques lorsqu’il y a moins de skieurs, 70 % des utilisateurs leur donnant un coup de pouce.

Une menace plus existentielle et de grande portée pour les pistes de ski est changement climatiqueil est donc logique que les stations cherchent également à réduire les émissions tout en économisant de l’énergie.

95 % des émissions de gaz à effet de serre des domaines skiables sont produites par les dameuses, selon Serre Chevalier. Il cherche donc également à passer du diesel au carburant HVO et à laisser davantage de pistes non damées, ou « brutes de neige ».

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