Les forces de sécurité dispersent une manifestation étudiante au Kurdistan irakien

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Les forces de sécurité de la ville septentrionale de Sulaymaniyah, dans la région du Kurdistan irakien, ont dispersé mardi des milliers d’étudiants participant à une manifestation exigeant le rétablissement des paiements mensuels.

La police anti-émeute a dissous la manifestation, tirant des coups de feu en l’air et une volée de grenades lacrymogènes.

Ces troubles et ces graves inégalités sociales affectent l’image de la région du Kurdistan, qui tente de devenir un havre de stabilité et de prospérité économique dans un Irak que des guerres à répétition ont miné.

Selon l’AFP, des milliers d’étudiants se sont rassemblés mardi pour la troisième journée consécutive devant l’université de Sulaymaniyah et ont bloqué l’autoroute reliant Sulaymaniyah à la ville de Kirkouk.

Les manifestants réclament le remboursement des allocations mensuelles de 40 à 66 dollars qui avaient été accordées aux étudiants mais qui sont suspendues depuis 2014.

Le programme d’allocations financières a été gelé après l’effondrement des prix mondiaux du pétrole et en raison de différends budgétaires entre le Kurdistan et Bagdad.

Les forces de sécurité ont tiré à plusieurs reprises des grenades lacrymogènes sur les manifestants avant de tirer des coups de semonce en l’air pour forcer les étudiants à se disperser.

Cela a été suivi par des raids avec délits de fuite dans la ville avec des forces de sécurité et des manifestants qui ont mis le feu à des tas d’ordures.

« Nous, en tant qu’étudiants, manifestons à cause de la limite de six ans des allocations », a déclaré l’un des manifestants sous le couvert de l’anonymat.

« Nous avons désespérément besoin de ce petit montant. Il y a des étudiants parmi nos collègues qui ne peuvent pas se rendre chez eux dans les districts et sous-districts faute de fonds suffisants pour cela », ont-ils ajouté.

« Il y a d’autres étudiants qui ne peuvent pas manger trois repas par jour », a révélé le manifestant.

« Les revendications des manifestants sont légitimes. Les étudiants souffrent d’une situation économique difficile et le gouvernement doit répondre à leurs demandes », a déclaré Sara Qadr, doctorante à l’Université de Sulaymaniyah.




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