‘Le Voyage du Prince’ : Revue d’Annecy | Commentaires

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Le voyage du prince

Dirs : Jean-François Laguionie, Xavier Picard. France, Luxembourg. 2019. 77 minutes

La simple présence d’un étranger exotique menace une société conformiste et aveugle dans Le Voyage du Prince (Le Voyage du Prince), une fable philosophique réfléchie qui représente une « sorte de suite » au film de 1999 du co-réalisateur Jean-François Laguionie Un conte de singe (Le Château Des Singes). Laguionie (La Table, Louise en hiver) a reçu un Cristal d’honneur à Annecy où Le voyage du prince a reçu sa première mondiale. Il devrait facilement attirer les fans de longue date de son travail et ceux qui recherchent une animation avec une substance sophistiquée ainsi qu’un style distinctif.

Le Voyage du Prince ravira les cinéphiles avec ses nombreuses références cinématographiques

Le voyage du prince commence lorsque le prince Laurent s’échoue sur une terre inconnue. Sauvé par le gentil jeune singe Tom, il est hébergé par le professeur en disgrâce Victor Abervrach et sa femme botaniste Elisabeth. Laurent est un singe comme eux. Il est cultivé et intelligent mais aime jouer au primitif pour frustrer le professeur. Abervrach le considère plutôt comme un spécimen intéressant qui pourrait s’avérer la clé pour regagner un statut parmi les universitaires qui ridiculisaient ses théories sur les différentes communautés existant sur la même planète.

Une partie du charme de Le voyage du prince réside dans le souci du détail. Victor et Elisabeth se sont réfugiés dans un musée lugubre au milieu d’une forêt qui engloutit peu à peu le bâtiment et menace toute la ville. Des branches noueuses envahissent la pierre, des vrilles rampent à travers les fenêtres et les murs. Il y a un sentiment de cette nature sauvage comme un ennemi à la porte, promettant de ramener leur civilisation à un état primitif.

Le digne et curieux Laurent a un lien avec Tom alors qu’ils commencent à apprendre les langues de l’autre et les circonstances qui les ont amenés tous les deux au professeur. C’est Tom qui emmène Laurent hors de la maison et dans une ville qui a toutes les merveilles de l’électricité, des bus et un cirque de la peur où les attractions comprennent un film muet modelé sur les sensations fortes et l’émotion de King Kong.

Le Voyage du Prince ravira les cinéphiles avec ses nombreuses références cinématographiques. Un flash-back sur la vie de Laurent en tant que prince guerrier s’articule autour d’une bataille livrée sur la glace qui évoque Alexandre Nevski (1938). Il y a des échos inévitables de La planète des singes car il explore les divisions au sein des communautés de simiens avec des valeurs et des croyances contradictoires sur le monde dans lequel ils vivent. Il y a aussi un élément d’Edgar Rice Burroughs Tarzan avec le fier et sage Laurent rejeté par la société polie et traité comme un monstre de la jungle qui mérite d’être mis en cage et même exécuté.

Finalement, Le Voyage du Prince jeC’est une série d’aventures qui favorise l’amitié entre les générations, le besoin de tolérance envers les autres et le désir de reconnaître ce qui lie les singes (et les hommes) plutôt que ce qui les déchire. Un dernier élément de l’histoire dans lequel le prince et Tom découvrent une communauté de singes dans les arbres donne l’impression qu’elle aurait pu être développée davantage. Cela veut dire que Le voyage du prince est une fonctionnalité animée qui laisse le spectateur en redemander.

Sociétés de production : Blue Spirit Productions, Mélusine Productions

Ventes internationales : Urban Distribution International udi@urbangroup.biz

Producteurs : Armelle Glorennec, Eric Jacquot, Stephan Roelants

Scénario : Jean-François Laguionie, Anik Le Ray

Montage : Patrick Ducruet

Musique : Christophe Héral

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