Le cœur vert des Hauts-de-France

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Partez en road trip à travers les espaces verts du nord des Hauts-de-France et découvrez un paysage aussi diversifié que fascinant.

Pour un village qui compte à peine 1 500 habitants, Maroilles a une quantité surprenante à offrir : une large rue principale bordée de maisons de brique rouge et de pierre bleue, un moulin à eau historique et un joli parc de village avec kiosque à musique et Arc de Triomphe.

Ici, la vie avance doucement, au cœur du Parc Naturel Régional de l’Avesnois, une zone de prairies arborées, de petites fermes et de villages du nord-est des Hauts-de-France. Et même si Maroilles est de taille modeste, ce joli village du département du Nord est célèbre auprès des gourmets de toute la France. Vous aimez un plateau de fromages ? Cherchez ensuite la forme carrée distinctive et la riche croûte rouge du fromage Maroilles, l’un des plus odorants mais des plus savoureux de France. Loin d’être gris et industriel comme l’imaginent de nombreux sudistes français, le nord de la France se délecte de vastes espaces verts. Alors me retrouvant avec une semaine de début d’automne à revendre, j’envisage un circuit depuis les plages de sable fin des côtes de la Manche jusqu’aux bocage les pâturages de l’Avesnois, les vignobles champenois de la Vallée de la Marne et les paysages luxuriants de la Somme et des Sept Vallées.

Et pour commencer mon périple en mode vert, je voyage sous la Manche jusqu’à Calais avec Eurotunnel Le Shuttle, en conduisant ma voiture dans un train électrique pour le trajet de 35 minutes. Sans pollution de l’air, avec des niveaux d’émissions de gaz à effet de serre ultra-faibles et sans perturbation de la vie marine, c’est le meilleur moyen de maintenir mon empreinte carbone à un faible niveau.

Le village tranquille de Maroilles © Shutterstock

De l’Audimarois à l’Avesnois

Sortez de Calais et vous êtes bientôt dans le Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale, l’un des quatre parcs naturels protégés, ou PNR, de la région. Dirigez-vous vers le sud et les promontoires jumeaux du Cap Blanc-Nez et du Cap Gris-Nez cèdent la place aux vastes champs de céréales vallonnés du Pas-de-Calais. Continuez vers l’est et vous arriverez dans une zone marécageuse autour de Saint-Omer, célèbre pour ses cultures maraîchères, notamment les choux-fleurs, les endives et les carottes.

Arrêtez-vous à la fascinante Maison du Marais pour découvrir toute l’histoire de cette biosphère classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, où le facteur livre toujours par bateau aux maisons des îles, et détendez-vous lors d’une excursion guidée en bateau électrique. Parmi la riche flore et la faune, je suis ravi d’apercevoir l’éclair azur d’un martin-pêcheur, non pas une mais deux fois.

Le lendemain matin, je contourne Lille et l’ancien bassin minier autour de Lens, désormais classé par l’UNESCO comme phare de la régénération industrielle pour ses espaces naturels et ses attraits patrimoniaux. Deux heures après avoir quitté Saint-Omer, j’arrive dans le PNR de l’Avesnois qui s’étend de la ville fortifiée du Quesnoy à l’ouest jusqu’au tranquille lac du Val Joly à l’est, le plus grand lac au nord de Paris.

Savourez les saveurs de l’Avesnois non seulement dans le fromage Maroilles, mais aussi dans le cidre, le jus de pomme et les bières artisanales. Et il y a aussi de la culture ici, dans la campagne tranquille. MusVerre à Sars-Poteries est un musée extraordinaire et un atelier de création célébrant l’industrie qui a prospéré ici de 1801 à 1937. Construit spécialement dans des couleurs sobres avec des lignes épurées et des vues sur les terres agricoles, MusVerre retrace l’histoire de la verrerie locale, mais défend également le travail de artistes contemporains. Ne manquez pas le bousillés, Des pièces uniques produites par des ouvriers pour la famille et les amis : l’art du verrier dans sa forme la plus imaginative.

Vallée de la Marne

Depuis l’Avesnois, je me dirige vers le sud à travers l’Aisne pour un retour bienvenu dans la charmante ville perchée de Laon. Promenez-vous dans les rues étroites du quartier historique, grimpez sur la tour de la cathédrale et participez à une visite guidée des souterrains de la citadelle. Si le temps le permet, remontez les pentes verdoyantes de La Cuve Saint-Vincent pour un panorama unique entre ville et campagne.

Au sud de Laon, le paysage change encore à Château-Thierry, où les vignobles champenois bordent les versants sud de la vallée de la Marne. Rien que dans l’Aisne, quelque 500 petits vignerons travaillent et représentent, avec la plus grande maison de champagne Pannier, 10 % de la production totale de champagne. Réservez à l’avance pour éviter toute déception si, comme moi, vous souhaitez à la fois essayer et acheter. Pour une nuit élégante, réservez au Château de Picheny à proximité où votre accueil chaleureux commence par un verre de bulles offert parmi les meubles anciens, le parfait apéro avant un table d’hôte dîner plus digne d’un restaurant gastronomique que d’une maison d’hôtes de trois suites.

Forêts royales

Le lendemain, je me dirige vers le nord-ouest dans l’Oise, troquant les rangées de vignes serrées contre des forêts denses et deux des châteaux les plus connus au nord de Paris.

Mon premier arrêt est Pierrefonds, un château médiéval entretenu par le Centre des Monuments Nationaux. Commandée en 1393 par le duc d’Orléans, cette place forte perchée fut partiellement démantelée en 1617 sous Louis XIII après un siège, puis les ruines rachetées par Napoléon Ier. Mais c’est Napoléon III qui chargea l’architecte Eugène Viollet-le-Duc de la reconstruire. dans les années 1850. Sa restauration fantaisiste a duré près de 20 ans et, même si l’authenticité architecturale a peut-être été quelque peu mise à rude épreuve, le château « Cendrillon » de Viollet-le-Duc est un glorieux témoignage du pouvoir de l’imagination créatrice. Ne manquez pas le spectacle de lumière parmi les fausses tombes et statues de la cave.

Depuis Pierrefonds, je fais un détour par la forêt de Compiègne pour découvrir le village patrimonial de Saint-Jean-aux-Bois avant de m’installer à Compiègne, à seulement 16 km de Pierrefonds, dans un tout autre château napoléonien. Construit pour Louis XV, le château de Compiègne devient la résidence de Napoléon Ier et un lieu de divertissement impérial pour Napoléon III. Prévoyez une journée complète pour découvrir ses somptueux appartements d’apparat, le musée du Second Empire et le musée national de l’automobile. L’épouse de Napoléon III, Eugénie, adorait se promener dans la forêt de Compiègne, mais c’était aussi une manière délicieuse de profiter des tranquilles avenues boisées et château la vue est à cheval. Aucune expérience préalable n’est nécessaire pour passer un après-midi magique à califourchon sur un Henson, une race de petits chevaux robustes originaires du Baie de Sommeau départ du centre équestre Pôle Équestre.

Sept Vallées

Sur le chemin du retour, je continue vers le nord-ouest dans le département de la Somme où mémoriaux, monuments et musées de la Grande Guerre se dressent fièrement dans un paisible paysage vallonné, chacun digne d’une visite : Thiepval et Péronne, le cratère de Lochnagar, la tour d’Ulster et bien d’autres encore. Et au cœur de tout cela se trouve Amiens, capitale régionale et incontournable, non seulement pour sa superbe cathédrale gothique et son vieux quartier, mais aussi pour Les Hortillonnages, un territoire de parcelles maraîchères divisées par des voies navigables et accessible à tous lors de visites guidées. excursions en bateau.

Mon itinéraire passe près de la forêt de Crécy, où les forces anglaises ont dévasté les troupes françaises en 1346, avant de revenir sans problème dans le Pas-de-Calais et dans les luxuriantes Sept Vallées, désormais commercialisées auprès des visiteurs sous le nom de Vallées d’Opale.

À l’intérieur des terres du Touquet-Paris-Plage, sur la Côte d’Opale, cette zone vallonnée de terres agricoles et de vallées fluviales est l’un des secrets les mieux gardés du département. Faites une excursion en canoë sur ses deux rivières principales, la Canche et l’Authie, ou profitez d’une promenade tranquille à travers champs et forêt. Quoi qu’il en soit, vous serez récompensé par des paysages et une tranquillité à couper le souffle.

Le bourg historique d’Hesdin mérite également une halte, construit comme une ville fortifiée stratégique au XVIe siècle. Vous ne pouvez pas manquer le grand porche à galeries de l’Hôtel de Ville, mais tous les trésors d’Hesdin ne sont pas évidents, alors appelez d’abord à l’Office de Tourisme pour obtenir le guide de la ville. Et si vous ne pouvez pas résister à une exposition florale, arrêtez-vous à Boubers-sur-Canche, à proximité, où toute la communauté se rassemble autour de plantations publiques et de jardins privés qui apportent couleur, forme et intérêt tout au long de l’année.

Ayant le temps d’une seule visite avant mon retour à bord du Shuttle depuis Calais, je choisis Azincourt – ou Azincourt, grâce à une mauvaise prononciation d’un des chevaliers anglais d’Henri V. Le splendide musée du village a été récemment rénové sous le nom d’Azincourt 1415 et l’histoire de la bataille épique est racontée graphiquement à travers des expositions interactives et des vidéos. Mais le plus impressionnant pour moi est le champ de bataille lui-même, encore un champ ouvert plus de 600 ans après que la petite armée anglaise d’Henri ait dévasté la crème de la noblesse française dans la boue d’Octobre. Marchez, conduisez ou faites du vélo dans le périmètre et arrêtez-vous à la tour d’observation. Six siècles d’agriculture ont peut-être effacé les traces des guerres médiévales, mais il est facile d’imaginer les images et les sons de la bataille dans ce cadre rural préservé. Je ne peux m’empêcher de me demander ce qu’aurait pensé Viollet-le-Duc de tout cela.

Extrait du magazine France Aujourd’hui

Crédit photo principal : Le château de Pierrefonds © Shutterstock

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