La Namibie sur le point de devenir un important producteur d’hydrogène renouvelable

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La Namibie pourrait être une centrale d’énergie renouvelable à partir du seul solaire, mais le pays se positionne désormais comme un leader pour une autre source d’énergie : l’hydrogène renouvelable.

La ville de Lüderitz est située dans le sud-est de la Namibie, près de la côte squelette où elle espère utiliser son potentiel d’énergie éolienne et solaire pour produire de l’hydrogène vert. Image : Unsplash

Avec plus de 300 jours de soleil par an, ce pays vaste mais peu peuplé suffit à faire trembler n’importe quel fournisseur d’énergie solaire, le pays suscitant l’intérêt des investisseurs.

Selon Le journal Wall Street, La Namibie a déjà obtenu un financement de 40 millions d’euros de l’Allemagne à utiliser pour des études de faisabilité et des projets pilotes liés à « l’hydrogène vert ».

Qu’est-ce que l’hydrogène vert ?

L’hydrogène vert est présenté comme une ressource clé pour parvenir à la décarbonation du système énergétique. C’est l’élément le plus simple et le plus abondant sur terre, avec la capacité de stocker et de fournir de l’énergie.

Le gouvernement namibien plante pour exploiter ses abondants actifs solaires et éoliens pour produire de l’énergie verte. Image : Unsplash

Il est déjà utilisé dans l’industrie, où il est généralement obtenu par gazéification du charbon et utilisé industriellement pour ajouter au gaz naturel et à l’énergie thermique de combustion, pour traiter les métaux et produire des engrais.

Mis à part le potentiel énergétique de l’hydrogène, le fait qu’il soit généralement obtenu en tant que sous-produit de la production de combustibles fossiles le rend problématique en tant que carburant « vert ». C’est là qu’intervient l’hydrogène vert, qui pourrait éliminer les émissions de carbone grâce aux énergies renouvelables, particulièrement abondantes en Namibie.

L’hydrogène vert pourrait alors être produit en utilisant les abondantes sources renouvelables de la Namibie, éliminant presque les émissions de carbone. Le plan est de mettre en place des usines de dessalement, qui seront alimentées par de vastes centrales solaires et éoliennes, qui fourniront de l’eau pour le processus d’électrolyse et alimenteront les usines de dessalement et d’hydrogène.

Pourquoi tout cet intérêt soudain ?

Avec la voie de la décarbonation, priorité pour rester fidèle aux engagements climatiques, électrifier l’ensemble du système énergétique s’avérera bien trop coûteux, sans parler de l’exploitation liée à l’extraction des métaux des terres rares nécessaires aux énergies renouvelables.

L’hydrogène vert pourrait alors utiliser les énergies renouvelables lorsqu’elles sont abondantes et peu demandées grâce à un système d’électrolyseurs utilisant l’électricité pour séparer l’eau en hydrogène et oxygène, ce qui produira de l’hydrogène vert et de l’ammoniac pour l’exportation.

L’Irlande est déjà expérimenter l’utilisation des bus à hydrogène dans leurs infrastructures de transport public, avec Honda et Toyota ont déjà produit des véhicules fonctionnant à l’hydrogène, la technologie est donc disponible pour tirer le meilleur parti de l’hydrogène vert.

L’hydrogène vert sera également important en tant qu’alimentation de secours pour permettre l’utilisation d’énergies renouvelables, qui ont tendance à être incrémentielles dans sa production et nécessitent une capacité de stockage importante et coûteuse.

Ajoutez à cela le potentiel de remplacement des infrastructures de combustion de carburant, où l’Irlande teste déjà l’utilisation de bus à hydrogène dans ses infrastructures de transport public. Honda et Toyota ont déjà produit des véhicules fonctionnant à l’hydrogène, la technologie est donc disponible pour tirer le meilleur parti de l’hydrogène vert.

Point zéro : Lüderitz

La ville côtière de Lüderitz, dans le sud-ouest de la Namibie, a été désignée comme une zone de développement majeure. La communauté internationale a adopté ce plan de développement, où le gouvernement namibien a déjà été invité à présenter son plan de relance économique post-Covid au Forum économique mondial de Davos l’année prochaine.

La petite ville côtière de Lüderitz est destinée à un développement industriel majeur dans la production d’hydrogène vert. Image: Wikimedia Commons/SkyPixels

Alors que la ville connaît une ruée vers le diamant en 1900, Lüderitz est sur le point de se réveiller avec une ruée vers l’énergie verte, où la Namibie est prête à tirer parti de ses atouts naturels et à se positionner comme une plaque tournante de l’hydrogène vert.

La ville aura besoin d’un nouveau port en eau profonde pour exporter son hydrogène par bateau, que le gouvernement envisage déjà de financer via un partenariat public-privé.

La Nambie étant une nation aride et le processus d’électrolyse nécessitant de grandes quantités d’eau, le gouvernement envisage des usines de dessalement d’eau de mer, qui comprendront des centrales solaires pour garantir une production neutre en carbone. Les sites du projet pour ces usines d’hydrogène consisteront en des blocs industriels à l’extérieur de Lüderitz, chacun d’une superficie d’environ 100 km².

La ville de 30 000 habitants envisage déjà d’étendre ses services comme l’eau, les égouts et le logement, où elle s’attend à une croissance de la population de 3 000 par îlot. Les atouts naturels de la Namibie pourraient faire du pays le producteur d’hydrogène vert le moins cher au monde et contribuer à réduire les émissions de carbone à la référence nette zéro d’ici 2050.

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