« La fraternité n’est pas qu’une pièce de musée à admirer »

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Lors de l’audience générale, le pape rencontre des enfants ukrainiens victimes de « cette cruauté sauvage qu’est la guerre ». Poursuivant sa catéchèse, François a parlé de Siméon et d’Anne comme des exemples de l’attente de la visite de Dieu même au temps de la vieillesse. Confié aux prières des fidèles le voyage à Malte.

30 mars 2022

VATICAN: Le pape François est revenu demander des prières pour la fin de la guerre en Ukraine lors de l’audience générale de ce matin dans la salle Paul VI du Vatican. Après la catéchèse, le Pape a adressé « un salut particulièrement affectueux » aux enfants ukrainiens, accueillis par la Fondation « Aiutiamoli a vivere », l’Association « Puer » et l’Ambassade d’Ukraine près le Saint-Siège.

Pendant les salutations, les pensées se sont tournées vers « cette monstruosité de la guerre. Nous renouvelons nos prières afin que cette cruauté sauvage qu’est la guerre puisse être arrêtée ». Après l’audience, il a voulu serrer personnellement la main de certains des enfants ukrainiens présents, reconnaissables à leurs drapeaux jaunes et bleus.

Dans la salle Paul VI, ainsi que de nombreux groupes du monde entier, étaient assis des représentants des communautés inuites, métisses et des Premières nations, des peuples autochtones canadiens qui sont venus au Vatican pour une série de rencontres privées avec le pontife qui se terminera par une audience qui leur est réservée le 1er avril. Ces rencontres s’inscrivent dans le cadre du cheminement de guérison et de réconciliation déjà amorcé au Canada, pour les victimes des soi-disant « pensionnats » établis par le gouvernement canadien entre la fin des années 1800 et les dernières décennies des années 1900, au cours desquelles de nombreux enfants ont été victimes de violences psychologiques et physiques.

La catéchèse de ce matin, prolongeant le cycle sur la vieillesse proposé chaque mercredi, a réfléchi sur le thème « Fidélité à la visitation de Dieu pour la génération à venir » (Lecture : Lc 2, 25-30). Le pape François s’est concentré sur les figures des personnes âgées Siméon et Anne : « Leur raison de vivre, avant de quitter ce monde, est l’attente de la visitation de Dieu – a-t-il dit -. Tous deux reconnaissent la présence du Seigneur dans l’enfant Jésus, qui remplit leur longue attente de consolation et rassure leur départ de la vie. » D’eux, chaque chrétien est appelé à apprendre que « la fidélité de l’attente aiguise les sens ».

Pour ce faire, nous devons demander l’aide de l’Esprit Saint : « L’Esprit aiguise les sens de l’âme, malgré les limitations et les blessures des sens du corps – a dit le Saint-Père -. Une vieillesse qui s’est exercée dans l’attente de la visitation de Dieu ne perdra pas son passage, mais sera aussi plus prêt à le saisir ». En effet, il est fondamental de pouvoir saisir le passage de Dieu dans la vie de tous les jours, à travers des sens spirituels encore « vivants » et non endormis.

Souvent pourtant, « on ne se rend pas compte qu’on est anesthésié, qu’on n’est pas capable de sentir la présence de Dieu, la présence du mal » et c’est ainsi que l’attention aux plus fragiles est diminuée. « Malgré le fait que la rhétorique de l’inclusion soit devenue une formule rituelle de tout discours politiquement correct, une culture de la tendresse sociale peine à se développer. L’esprit de fraternité humaine – qu’il m’a semblé nécessaire de faire revivre avec force – est comme une robe jetée , à admirer, oui, mais… dans un musée », a expliqué le pape.

L’exemple à suivre vient alors de Siméon et Anne qui « reconnaissent dans un enfant, qu’ils n’ont pas engendré et qu’ils voient pour la première fois, le signe certain de la visitation de Dieu. Ils acceptent de ne pas être des protagonistes, mais seulement des témoins » . La clé – selon le pape – est tout dans l’échange entre jeunes et vieux, qui donne vie à une société mature, où « la sensibilité spirituelle des personnes âgées est capable de briser la concurrence et les conflits entre les générations de manière crédible et définitive . »

A la fin de l’audience, le Pape François a également adressé un salut aux Maltais, en vue de sa visite dans l’île méditerranéenne prévue samedi et dimanche : « Ce voyage apostolique sera l’occasion de revenir aux sources de l’Evangile, d’aller et faire connaissance avec un pays à l’histoire vibrante et millénaire, rencontrer les habitants d’un pays au centre du continent européen et au sud de la Méditerranée, soucieux d’accueillir les frères et sœurs en quête de refuge.Je vous salue tous les Maltais et moi demande à chacun de m’accompagner de sa prière ».Actualités Asie



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