écrivain marocain remporte le premier prix avec son premier livre |

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TUNIS – L’écriture d’un romancier marocain pour la première fois sur les femmes confrontées à la violence domestique a triomphé lors du troisième Prix Orange du Livre Afrique, salué par les juges comme un « tour de force ».

Les Orange Awards ont attiré cette année 74 livres de 16 pays.

Loubna Serraj, rédactrice en chef radio et commentatrice, a reçu son premier prix lors d’une cérémonie mercredi à Sidi Bou Saïd, en Tunisie.

Son « Pourvu qu’il soit de bonne humeur », explorant la quête de liberté de deux femmes séparées mais liées par tout, est publié au Maroc par La Croisée des chemins.

Serraj a fait de sa passion pour la lecture et l’écriture un métier. A côté de son travail radiophonique, elle a également un blog dans lequel, avec une perspective volontairement décalée, elle révèle ses « réflexions » littéraires, sociales ou politiques sur des sujets d’actualité.

Les juges du prix Orange, dont l’auteure ivoirienne Véronique Tadjo, se sont dits profondément touchés par « Pourvu qu’il soit de bonne humeur ».

Le roman évoque la violence domestique.  (ondationorange.|)
Le roman évoque la violence domestique. (fondationorange.|)

Dans leur jugement sur le roman de Serraj, ils constatent : « Avec assurance et sensibilité, l’auteur aborde un sujet hélas toujours d’actualité : la violence domestique. Le sujet est abordé ici sans aucun soupçon de manichéisme.

« La narration est menée à son terme et se déploie avec succès à travers plusieurs thématiques, parmi lesquelles nous identifions : la transmission du traumatisme à travers les générations, la résistance sous toutes ses formes, l’amour multidimensionnel, la dignité face à la souffrance, l’abnégation aussi. comme un désir de liberté. Cette œuvre nous invite à voyager dans le passé à travers deux personnages, deux époques et deux couples, pour mieux comprendre le présent ».

Les juges ont poursuivi : « Loubna Serraj interpelle sa société et par conséquent tous les pays où les femmes souffrent encore physiquement. Les lecteurs entendent vraiment l’auteur s’exprimer. Ce premier roman est un tour de force réussi.

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