voici ce qui peut arriver. La Méditerranée est le deuxième front de la crise


le méditerranéen « Surveillance spéciale » : la nouvelle guerre froide entre Russie Et il passe aussi devant les côtes de la Sicile avec les navires de la flotte russe et le groupe d’attaque du porte-avions américain Harry Truman. Ce sont des exercices navals, a-t-on annoncé, mais les inquiétudes sur ce qui se passe entre l’Ukraine et Moscou sont de plus en plus fortes. L’état-major de la Défense a rassuré que « la formation effectue un transit dans les eaux internationales et ne viole pas la souveraineté des États riverains », et a ajouté que l’OTAN continue de suivre la navigation du groupe naval depuis le départ, à l’exclusion « du comportement ou de la volonté d’escalade ». « de la part de l’Alliance et de la formation navale russe. «La situation à laquelle nous sommes confrontés en Europe est dangereuse et urgente et les enjeux pour l’Ukraine, et pour chaque État membre de l’ONU, ne pourraient pas être plus importants. Les actions de Moscou ont touché le cœur du Charte des Nations Unies et ils constituent une menace claire pour la paix et la sécurité », a sans ambages accusé l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, expliquant que « c’est maintenant l’heure d’un débat public ».

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Le voyage des six navires

Tout le voyage des six unités qui commença le 15 janvier fut suivi d’un relais de véhicules occidentaux : d’abord un croiseur américain ; Français et Britanniques se sont relayés Manche; puis un avion portugais Orion est entré en scène; puis des frégates espagnoles et françaises à l’entrée de la Méditerranée. C’est maintenant au tour d’un combattant allemand, non loin de Lampedusa. Les avions de l’Alliance atlantique sont partis patrouiller partout dans le méditerranéen au cœur de la « chasse » des unités de la Flotte du Nord. L’équipe navale se dirige très probablement vers la mer Noire, même s’il est possible qu’elle s’arrête en Méditerranée orientale, compte tenu également des conventions qui réglementent le passage du Bosphore.

Je suis six navires russes qui se déplacent dans la mer devant le Sicile et à Calabre: Project 775 class amphibious warships Ropucha Olenegorskiy Gornyak and Georgiy Pobedonosets and Ivan Gren class landing ship Project 11711 Pyotr Morgunov : ce dernier est tout neuf – mis en service en 2020 – et participe pour la première fois à des exercices à grande échelle. Les navires sont surveillés par un navire de patrouille offshore de classe Meteoro de la marine espagnole et au moins un avion de patrouille maritime P-8A Poseidon de la marine américaine. Les autres navires de guerre qui devraient participer sont le croiseur de classe Slava Varyag, le destroyer de classe Udaloy Admiral Tributs et le pétrolier de la flotte du Pacifique Boris Butoma. Le navire de collecte de renseignements de classe Vishnya, Vasiliy Tatishchev, est également entré en Méditerranée la semaine dernière via le détroit de Gibraltar, et sa destination n’est pas claire. Cependant, ce sont des navires construits pour amener des chars et des fantassins directement sur la plage : ils sont capables de créer une tête de pont avec 60 chars et 1 500 marines.

Les exercices et ce qui peut arriver

En plus de la flotte russe près du détroit de Sicile, des exercices de l’Alliance atlantique «Neptune Strike 2022» se déroulent actuellement. Des manœuvres prévues depuis un certain temps mais qui interviennent à un moment d’extrême tension entre Moscou et le bloc occidental. Ils se déroulent en pleine mer Ionienne et en Méditerranée orientale.

Les services de renseignement de l’Atlantique et des États-Unis craignent que ces navires ne soient les prélude à un débarquement des forces russes près de Crimée, la tête de pont de Moscou au cœur du territoire ukrainien. L’hypothèse a été examinée par plusieurs analystes, qui craignent que le déploiement de troupes à la frontière orientale de l’Ukraine et en Biélorussie ne soit une diversion en vue d’une éventuelle opération au Sud.

Né en alerte

L’OTAN est en alerte maximale. Les forces de tous les pays impliqués dans ce mouvement de navires russes se sont engagées à observer de près les mouvements des unités du Kremlin et à comprendre ce qu’elles pourront faire et où elles seront stationnées. Au cours des dernières 48 heures, comme l’écrit Itamilradar, des avions de patrouille ont déjà décollé de Sigonella pour établir un contact visuel avec la flottille et maintenant on se demande si la Russie met en place un énième bluff pour confondre les forces de l’OTAN et faire pression sur Kiev et Washington .

La Méditerranée est le deuxième front de la crise ukrainienne

La Méditerranée devient donc un deuxième front de la crise ukrainienne, comme l’a également souligné le porte-parole du Pentagone John Kirby dans une interview à Fox News. Il y a deux jours, un satellite a photographié d’autres renforts, arrivant même du Pacifique : le puissant croiseur Varyag, accompagné d’une frégate et d’un ravitailleur. Ils mettent le cap sur Suez pour naviguer sur les eaux entre la Syrie et Chypre. Et c’est dans cette zone qu’est prévu le point de rassemblement d’une importante flotte russe, comme on ne l’avait pas vu depuis des décennies. Dans une semaine, il y aura l’équipe de débarquement de la Baltique, celle en mouvement de la mer Rouge et les autres forces stationnées dans le port syrien de Tartous : un chasseur, quatre frégates, trois sous-marins d’attaque.

Ukraine et Russie, la « rampe de sortie » entre les obstacles de la diplomatie et le risque de guerre

Contrôles de l’OTAN. Le Conseil de sécurité de l’ONU a voté en faveur de la tenue d’une réunion sur l’Ukraine. L’Albanie, le Brésil, le Ghana, la France, l’Irlande, le Mexique, la Norvège, les États-Unis, le Royaume-Uni et les Émirats arabes unis se sont prononcés en faveur. Opposés : Chine et Russie. Se sont abstenus : Inde, Kenya, Gabon. La rencontre aura lieu le 18 février, alors que les États-Unis envoient leurs diplomates d’Ukraine et aussi de Biélorussie.



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