Un bateau à propulsion verte se prépare pour un tour du monde | Énergie renouvelable

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Baptisé « Solar Impulse of the seas », le premier bateau propulsé uniquement par les énergies renouvelables et l’hydrogène espère faire son propre tour du monde historique.

Une réponse hydrique au Solar Impulse – l’avion qui a effectué son tour du monde en utilisant uniquement l’énergie solaire en juillet – le Observateur de l’énergie sera propulsé par le soleil, le vent et l’hydrogène autogénéré lors de son départ en février comme prévu.

Le catamaran multicoque est dans un chantier naval à Saint Malo sur la côte ouest de la France, en attendant l’installation de panneaux solaires, d’éoliennes et d’équipements d’électrolyse, qui décompose l’eau pour produire ses éléments constitutifs, l’hydrogène et l’oxygène.

« Nous allons être le premier bateau doté d’un moyen autonome de production d’hydrogène », déclare le Français Victorien Erussard, qui est à l’origine du projet – jusqu’alors confidentiel – avec son compatriote Jacques Delafosse, documentariste et plongeur professionnel.

Le plan est que les batteries du bateau, qui alimenteront les moteurs électriques, soient alimentées par beau temps par l’énergie solaire et éolienne, a expliqué l’officier de la marine marchande de 37 ans.

« S’il n’y a pas de soleil ou de vent, ou s’il fait nuit, l’hydrogène stocké – généré par électrolyse alimenté par les panneaux solaires et deux éoliennes – prendra le relais », a-t-il déclaré.

En conséquence, le voyage du navire n’utilisera aucun combustible fossile émetteur de carbone, comme c’est le cas pour 96 % des bateaux aujourd’hui.

Vue d'artiste de l'Energy Observer.
Vue d’artiste de l’Energy Observer. Photographie : Document de l’entreprise de relations publiques

Le navire lui-même a un passé chargé d’histoire.

Le catamaran a remporté le trophée Jules Verne pour une équipe naviguant autour du monde sans escale, en 1994. Il a été acheté 500 000 € (562 000 $) et agrandi de six mètres, à 30,5 mètres (100 pieds), pour le projet.

L’un des partisans de l’entreprise est le célèbre écologiste français Nicolas Hulot.

« Je le soutiens parce que c’est le premier projet de ce genre réellement entrepris, il est ambitieux et tourné vers l’avenir », a déclaré à l’AFP Hulot, ancien envoyé spécial pour la protection de l’environnement auprès du président François Hollande.

« C’est très prometteur pour le transport maritime », ajoute Hulot. « L’Energy Observer va démontrer qu’on peut avoir une grande autonomie (en mer) et qu’on peut stocker et trouver de l’énergie quand il n’y a plus de vent ou de soleil.

L’Energy Observer a été conçu en partenariat avec une équipe d’architectes navals et l’institut de recherche CEA-Liten de la ville française de Grenoble, dédié aux technologies des énergies renouvelables.

D’un coût total de 4,2 M€ (4,72 M$), le bateau à énergie verte sera équipé de capteurs pour servir de véritable laboratoire mobile au CEA-Liten, dont la directrice Florence Lambert qualifie le projet de « grand défi ».

« Energy Observer est emblématique de ce que seront les réseaux énergétiques de demain, avec des solutions qui pourraient même être utilisées d’ici cinq ans », a déclaré Lambert.

« Par exemple, les maisons de demain pourraient intégrer un système de stockage d’hydrogène, qui est produit pendant les mois d’été puis utilisé en hiver. »

Le chef de projet au CEA-Liten, Didier Bouix, ajoute que l’hydrogène peut stocker « 20 fois plus d’énergie » que les batteries classiques.

Le tour du monde d’Energy Observer devrait durer six ans. Après une traversée prudente de la Méditerranée, le catamaran s’aventurera dans les océans Atlantique puis Pacifique.

Au total, 101 escales sont prévues de Cuba à la Nouvelle-Calédonie jusqu’à Goa sur la côte ouest de l’Inde.

Il reste encore des obstacles à surmonter, notamment en termes de financement : le voyage d’Energy Observer devrait coûter au minimum 4 M€ par an, notamment pour développer une exposition itinérante.

Mais l’équipe a déclaré qu’elle était confiante d’obtenir les fonds.

Et une fois de plus, il s’inspire de son mentor d’avion Solar Impulse – qui a fait le tour du monde sur les énergies renouvelables et a accompli « ce que tout le monde a dit était impossible », a déclaré Delafosse.

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