Russie : nouveaux troubles civils, perturbations des déplacements, incidents de sécurité probables dans tout le pays jusqu’à la mi-octobre suite à l’ordre de mobilisation du Kremlin / mise à jour 1

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Événement

Les manifestations de l’opposition, les perturbations des transports et divers incidents de sécurité, y compris des actes sporadiques de vandalisme ou d’incendie criminel, se poursuivront probablement dans toute la Russie en réaction au décret exécutif du 21 septembre du président Vladimir Poutine ordonnant une mobilisation militaire partielle dans le pays. La directive intervient au milieu d’une série de revers sur le champ de bataille de la guerre de Moscou en Ukraine. Bien que le texte de la directive ne fixe aucune limite au nombre de personnes pouvant être appelées, les responsables de la défense russe prévoient initialement d’activer 300 000 réservistes. Selon le Kremlin, du personnel militaire supplémentaire est nécessaire en raison de la ligne de front atteignant d’autres parties de la frontière de l’État russe pour contrer l’augmentation des bombardements des zones frontalières russes et pour se défendre contre une offensive ukrainienne redoutée dans les zones occupées par la Russie du Donbass. L’arrêté présidentiel en la matière ne contenait aucune date d’expiration ni aucune autre indication quant à la durée de la mobilisation.

Cette décision a provoqué une réaction rapide sous diverses formes, allant des troubles civils par des groupes d’activistes à une augmentation du nombre de citoyens cherchant à quitter le pays.

Manifestation de l’opposition
Des organisations militantes, dont le mouvement Vesna (printemps) et la résistance féministe anti-guerre, ont commencé à organiser des manifestations dans des villes de Russie presque immédiatement après l’annonce de la mobilisation par le Kremlin le 21 septembre. Les forces de sécurité ont réagi avec force et plus de 1 300 manifestants auraient été arrêtés.

Ces groupes continueront probablement à organiser des rassemblements dans les grandes villes au moins jusqu’à la mi-octobre. Les manifestations sont plus susceptibles de se produire près des places publiques importantes, des principaux centres de transport et des bâtiments gouvernementaux. Les forces de sécurité se déploieront presque certainement massivement lors de tels rassemblements qui pourraient se matérialiser. D’autres arrestations massives pourraient avoir lieu. Des contre-manifestations de partisans du Kremlin peuvent également avoir lieu. Des affrontements entre groupes rivaux d’activistes sont possibles.

Perturbations de voyage
La frontière russe aurait connu une activité et une congestion accrues depuis l’annonce, alors que des hommes en âge de servir tentent de quitter le pays. Actuellement, la plupart des points de passage frontaliers sont ouverts, mais certains craignent que Moscou ne ferme les frontières pour empêcher les réservistes de fuir. Les frontières des trois pays baltes et de la Pologne ont également été fermées à certains réfugiés russes. Les prix des billets pour les voyages en avion vers les pays sans visa auraient grimpé en flèche depuis l’entrée en vigueur de l’ordre de mobilisation. Les vols vers la Turquie, l’Arménie et Dubaï ont été complets au moins jusqu’au 26 septembre.

Incidents de sécurité
Un certain nombre d’incidents de sécurité impliquant des bureaux de recrutement militaire ont été signalés, généralement sous la forme d’incendies criminels de faible intensité. De tels bureaux ont été attaqués à Saint-Pétersbourg, Nizhny Novgorod et Togliatti. D’autres incidents ne sont pas à exclure.

Le contexte

La mobilisation partielle marque une escalade significative dans l’invasion de l’Ukraine par la Russie, que Moscou qualifie d’« opération militaire spéciale ». Les autorités russes avaient précédemment indiqué qu’une mobilisation militaire n’était pas nécessaire ; cependant, les forces russes et mandataires russes en Ukraine ont connu des revers importants sur le champ de bataille, notamment le retrait de la région ukrainienne de Kharkiv au milieu d’une contre-offensive ukrainienne, ce qui a probablement provoqué ce changement de stratégie.

Il est peu probable que la mobilisation partielle ait un impact immédiat sur le conflit. Après une formation obligatoire, les forces de réserve peuvent être utilisées à divers titres, notamment pour défendre la frontière russe, relever les troupes de combat actuellement déployées en Ukraine, renforcer les positions défensives en territoire occupé par la Russie ou être tenues en réserve avant une nouvelle offensive à la fin de l’hiver ou début du printemps.

Poutine a également affirmé que la mobilisation était un effort pour répondre au soutien occidental à l’Ukraine, déclarant que ces nations encourageaient l’Ukraine à attaquer le territoire russe et alléguant en outre que des dirigeants non spécifiés de l’OTAN avaient discuté de la possibilité d’utiliser des armes nucléaires contre la Russie. Malgré les affirmations de Poutine et l’assurance que la Russie réagirait en nature à une telle attaque, la menace d’escalade nucléaire reste faible.

Conseils

Envisagez de reporter les voyages non essentiels dans les régions de Russie limitrophes de l’Ukraine. Restez en contact avec votre représentation diplomatique. Surveillez les médias locaux pour les mises à jour sur la situation et soyez prêt à modifier les plans de voyage à court terme en réponse aux développements. Évitez toutes les manifestations et les concentrations de personnel de sécurité.

Tenez compte de toutes les instructions officielles. Emportez la documentation appropriée. Ne prenez pas de photos des installations ou des unités des forces de sécurité. Envisagez de limiter les déplacements dans les zones où les troupes se concentrent ou suivent un entraînement militaire. Évitez de discuter des mouvements militaires ou de la situation politique avec des étrangers. Restez poli et non conflictuel si vous êtes interrogé par les forces de sécurité.

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