Rencontrez Izzy Arechiga-Arias : le nouveau propriétaire de Mystic Mocha | Restaurants

Maticulado : Le mot espagnol signifie méticuleux, réfléchi, intentionnel. C’est le mot Moka mystiqueLe nouveau propriétaire de , Izzy Arechiga-Arias, décrit les bières artisanales locales en rotation – les mousses de Pariah à proximité, Harland Brewing, ainsi que les cidres et seltzers – au café University Heights et au petit-déjeuner.

Le mot correspond également à l’environnement qu’il a créé chez Mystic Mocha. C’est un endroit confortable coincé au milieu du quartier et enveloppé de peinture jaune vif. À l’extérieur se trouvent une poignée de tables de pique-nique ombragées. Nous nous asseyons à l’un d’eux un mercredi lorsque la cuisine est fermée afin qu’il puisse s’occuper des affaires administratives, ou « las cosas que no quiero hacer », dit Arechiga-Arias. Traduit par « les choses que je ne veux pas faire », il mentionne cela à un jeune client avant de dire bonjour.

Le jeune homme de 28 ans est originaire de Tijuana et a déménagé à Chula Vista au collège. Arechiga-Arias a occupé divers postes dans la restauration au lycée, où il a acquis une appréciation et un amour pour l’hospitalité.

« Cela a toujours été ma chose préférée, servir quelqu’un et le rendre enthousiaste à propos de la nourriture qu’il est sur le point de recevoir », dit-il. Puis, pendant un séjour de six ans à Portland (le plan initial était de ne rester que deux ans pour terminer l’université), Arechiga-Arias a travaillé dans le merchandising de la bière pour Grandes entreprises de bière indépendantes. Il admirait le sens de la communauté dans la scène hôtelière de Portland, ce qu’il admet n’était pas quelque chose qu’il ressentait lorsqu’il grandissait à Chula Vista.

Un effet domino d’événements fatidiques le ramènerait chez lui à San Diego. Avant que la pandémie ne change tout, Arechiga-Arias a presque ouvert un food truck mexicain végétalien à Portland jusqu’à ce qu’à la dernière minute, le food truck pour lequel il a quitté son travail de bière soit vendu à un autre acheteur. Son bail arrivait également à expiration. Et, en tant que plus jeune de trois frères et sœurs, il ne voulait pas être le frère absent.

« C’est là où sont mes racines, c’est là où se trouve ma famille, c’est près du Mexique », dit Arechiga-Arias. Il ajoute qu’il est ravi de voir des spots locaux de Chula Vista comme Three Punk Ales et Bar Sin Nombre prospérer depuis son retour. « Tout le monde allait toujours dans les grands endroits comme The Cheesecake Factory », se souvient-il.

De retour en Californie, Arechiga-Arias a passé sa pandémie à remodeler le jardin et la cuisine de sa mère tout en cherchant une entreprise viable à s’approprier. Tout d’abord, il a envisagé d’acheter un bar sur le boulevard El Cajon, mais a accepté lorsque les conditions stipulaient que le concept devait rester intact. Ensuite, son agent immobilier l’a informé d’un café disponible à University Heights : ses propriétaires actuels voulaient prendre leur retraite et songeaient à vendre. L’aspect peut-être le plus intrigant était que son nouveau propriétaire aurait la liberté de transformer l’endroit.

Il a repeint Mystic Mocha (les lecteurs se souviendront peut-être de son itération précédente, « Purple, sparkly stuff, tiki heads », dit Arechiga-Arias), a carrelé le comptoir de service et a ramené certains de ses anciens employés, et a utilisé ses dossiers personnels et sa collection de livres. comme décor. Il avait les papiers nécessaires pour changer le nom du café, mais a décidé de le garder après avoir rencontré ses propriétaires d’origine, qui ont sauté la tête dans le magasin pendant qu’il peignait un soir.

« Les disques sont un bon début de conversation parce que les gens entrent et demandent s’ils sont à vendre », dit Arechiga-Arias. Ce n’est pas le cas, mais on peut commander des lattes nommés d’après des personnages de films, comme le Scuba Steve, un latte à la noix de coco et aux noix de macadamia qu’un habitué a aidé à créer.

Son menu de petit-déjeuner comprend divers besoins et préférences alimentaires, notamment des options végétaliennes, végétariennes et sans gluten. Il a été inspiré par la difficulté qu’il avait pendant ses jours végétaliens de trouver un repas au restaurant qui n’était pas une réflexion après coup – un repas végétalien complet, pas seulement un tas d’accompagnements bricolés. Par exemple, les burritos sont farcis de légumes, de soyrizo ou de bacon. Il existe également des tamales de jacquier à la sauce rouge ou verte. Les chilaquiles viennent de la façon dont la famille d’Arechigas-Arias les fabrique, avec des piments ancho (poblanos séchés) pour un profil de saveur plus fumé.

« Qu’est-il arrivé au truc végétalien? » Je l’interromps au milieu du menu récapitulatif. « Alors, je suis allé en Argentine… » dit-il, s’interrompant, faisant référence au pays de l’Asado, centré sur la viande animale.

« Que vous souhaitiez prendre un petit-déjeuner complet avec des mimosas ou simplement venir travailler sur votre ordinateur portable… nous pouvons y arriver pour vous », déclare Arechigas-Arias. Le petit-déjeuner est servi du jeudi au mardi et l’Happy Hour commence à 15h30.