Reconnaître sa propre vulnérabilité et celle des autres

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Dans une allocution à l’Union internationale des supérieures générales (UISG), le pape François invite les religieuses à réfléchir sur saint Pierre et Marie-Madeleine afin de se mettre au service des autres, et les encourage à faire leur propre cheminement synodal.

09 mai 2022

Le pape François serre la main d’un participant à l’assemblée plénière de l’UISG (Vatican Media)

VATICAN: Cette semaine, des centaines de Supérieurs généraux ont exploré le thème « Faire place à la vulnérabilité dans le cheminement synodal », lors de l’Assemblée plénière de l’UISG.

Le pape François s’est concentré sur ce thème dans un discours adressé aux participants à l’Assemblée jeudi dans la salle Paul VI du Vatican.

Dans ses propos préparés, qui ont été distribués aux personnes présentes, le Pape s’est arrêté sur quelques points pour leur discernement autour de deux scènes de l’Evangile.

Vulnérabilité et service
La première est lorsque Jésus lave les pieds de Pierre lors de la Dernière Cène.

Le Pape a dit aux religieuses que contempler cette scène « nous amène à reconnaître à la fois la vulnérabilité de Pierre et la vulnérabilité que Jésus assume pour aller à sa rencontre ».

« Peter a du mal à accepter qu’il ait besoin d’un changement de mentalité, d’un changement de cœur, qu’il doive se permettre de se faire laver les pieds pour pouvoir laver les pieds de ses frères et sœurs », a-t-il déclaré.

En allant à sa rencontre, a expliqué le pape François, « le Fils de Dieu se place dans une position vulnérable, dans la position d’un serviteur, montrant comment la vie de Jésus ne peut être comprise que par le service ».

Avec Pierre, a souligné le Pape, « l’Église apprend de son Maître que, pour pouvoir donner sa vie au service des autres, elle est invitée à reconnaître et à accepter sa propre fragilité et, à partir de là, à se prosterner devant la fragilité des autres.

Le Pape François a invité les Supérieurs Généraux à animer la vie de leurs congrégations et à accompagner le discernement dans leurs communautés, « pour entrer dans cette scène du lavement des pieds, marcher sur ce chemin de l’Église, et vivre leur autorité comme service ».

Le Pape a également dit aux sœurs que la vie religieuse aujourd’hui reconnaît sa vulnérabilité, même si elle l’accepte parfois avec difficulté.

Il a poursuivi en disant que la place que le Fils de Dieu veut occuper en se plaçant aux pieds de l’humanité est « un espace théologique ».

« Comme Pierre et avec Pierre, nous sommes maintenant appelés, après avoir reconnu notre vulnérabilité, à nous demander quelles sont les nouvelles vulnérabilités devant lesquelles nous, hommes et femmes consacrés, devons nous abaisser aujourd’hui ».

Il les a également appelés à approcher « les pieds de l’humanité blessée » en commençant par les sœurs dans leurs communautés.

Dans la deuxième scène de l’Évangile, de Luc, Marie-Madeleine est le protagoniste. « Elle sait très bien ce que signifie passer d’une vie désordonnée et fragile à une vie centrée sur Jésus et le service de l’annonce », a déclaré le Pape.

Le chemin synodal
Portant son attention sur le chemin synodal, le Pape s’est interrogé sur la contribution que l’Église attend de la vie religieuse dans le cheminement synodal de l’Église.

Il a déclaré aux personnes réunies que « si le synode est avant tout un moment important d’écoute et de discernement, la contribution la plus importante que vous puissiez apporter est de participer à la réflexion et au discernement ».

« Tout au long de ce processus synodal, soyez des bâtisseurs de communion, en vous souvenant de la vie et de la mission de Jésus. »

Il a également souligné l’importance pour les congrégations de faire leur propre cheminement synodal.

En conclusion de son allocution, le pape François a déclaré qu’il comptait sur les sœurs « pour accompagner le peuple saint de Dieu dans ce processus synodal, en tant qu’expertes dans la construction de la communion, dans la promotion de l’écoute et du discernement ».

Il a également exprimé l’espoir que « le processus synodal que nous vivons dans l’Église puisse également se dérouler au sein de vos instituts, où jeunes et vieux échangent leur sagesse et leurs visions de la vie consacrée ».

Enfin, le Pape a reconnu l’inquiétude face au manque de vocations et au vieillissement. Sur ces questions, dit-il, « l’important est toujours de pouvoir donner une réponse fidèle et créative au Seigneur. Accueillons le temps dans lequel nous vivons comme un don de Dieu, un kairoscar rien ne lui échappe. Nouvelles du Vatican



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