Radio : Le Voyage du St Louis

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Le Saint-Louis


EN mai 1939, quelques mois avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, un paquebot allemand commandé par Gustav Schroeder (Philip Glenister) partit pour Cuba avec plus de 900 passagers juifs fuyant les persécutions.


Également à bord du St Louis se trouvait Schiendick (Paul Ritter), un espion nazi chargé de récupérer trois rouleaux de microfilm.


Les réfugiés se sont vu refuser l’autorisation de débarquer à La Havane, malgré la vente de visas par le méprisable ministre cubain de l’Immigration, Benitez (Joseph Balderrama). Un décret du président Bru (Alan Corduner) a effectivement invalidé leurs certificats de débarquement.


Les Cubains, tout en essayant d’extirper un million de dollars des Américains, ont affirmé que c’était perdre des voix que d’accueillir autant de réfugiés politiques. Quand cela se terminerait-il ? ils se disputèrent.


L’avocat Lawrence Berenson (Toby Jones) du Jewish Joint Distribution Committee basé aux États-Unis a cajolé les ministres, mais en vain. Il s’est avéré que le président Roosevelt était tout aussi réticent à accepter les passagers désespérés.



Philippe Glenister. Photo : Rach


Schroeder, voulant éviter de retourner à Hambourg avec un navire plein, envisagea de s’échouer sur la côte anglaise pour forcer un débarquement. Finalement, alors que les espoirs commençaient à s’estomper, divers pays européens, dont le Royaume-Uni, ont accepté d’accepter un quota de réfugiés.


L’adaptation convaincante de Tom Stoppard de la pièce de Daniel Kehlmann (basée sur le livre de Gordon Thomas et Max Morgan-Witts Le voyage des damnés) met en lumière les machinations de ces hommes qui tenaient l’avenir des réfugiés entre leurs mains, apparemment satisfaits de troquer des vies humaines et de jouer avec le désespoir des autres. Le pouvoir de la propagande d’influencer les décisions politiques est également révélé.


A la fin, on apprend le sort de plusieurs passagers. Seuls quelques-uns ont trouvé le salut à Cuba – un parce qu’il avait tenté de se suicider. Beaucoup de ceux acceptés par la Belgique, la France et les Pays-Bas ont été pris dans des rafles ultérieures et sont morts dans les camps de la mort qu’ils avaient si désespérément essayé d’éviter.


Le réalisateur Sasha Yevtushenko parvient à alléger un sujet lourd avec quelques intermèdes musicaux optimistes, y compris un extrait entraînant de l’Ouverture de la cavalerie légère de Franz von Suppé, pour indiquer les changements de scène.


Cette dramatisation imaginative d’une histoire vraie sert de rappel salutaire que la compassion n’a pas de prix.


Le voyage du St Louis, BBC Radio 4, 9 mai, 14h45


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