Plus de 135 000 ressortissants de pays tiers se sont vu refuser l’entrée aux frontières extérieures de l’UE en 2020

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Au total, 137 840 ressortissants de pays tiers se sont vu refuser l’entrée aux frontières extérieures de l’Union européenne en 2020, a révélé le fournisseur européen de statistiques, Eurostat.

Reste que le nombre de refus d’entrée en 2020 reste assez faible par rapport à l’année précédente. En 2019, les États membres de l’UE ont refusé l’entrée à 670 795 ressortissants de pays tiers.

De tous les pays de l’UE, la Hongrie, la Pologne, la Croatie, la Roumanie, la Bulgarie, l’Allemagne et la Slovénie ont enregistré les taux de refus les plus élevés en 2020, rapporte SchengenVisaInfo.com.

Selon Eurostat, la Hongrie a refusé l’entrée à ses frontières extérieures à 36 500 ressortissants de pays tiers en 2020, se classant ainsi en tête de liste. Les chiffres indiquent que le nombre de ceux qui se sont vu refuser l’entrée dans le pays a considérablement augmenté car en 2019, la Hongrie a refusé l’entrée à seulement 14,40 ressortissants de pays tiers.

La Hongrie est suivie par la Pologne, qui a refusé l’entrée à ses frontières extérieures à 28 130 ressortissants de pays tiers. Contrairement à la Hongrie, la Pologne a enregistré un nombre plus élevé de refus d’entrée en 2019. En 2019, la Pologne a refusé l’entrée à 65 425 ressortissants de pays tiers.

Les deux pays mentionnés ci-dessus sont suivis par la Croatie avec 14 710 refus, la Roumanie avec 12 570 refus, la Bulgarie avec 4 685 refus, l’Allemagne avec 4 210 refus et la Slovénie avec 4 260 refus.

Il a été révélé qu’un si grand nombre de ressortissants de pays tiers se sont vu refuser l’entrée dans l’UE parce qu’ils ne détenaient pas de document de voyage valide, n’avaient pas de visa ou de titre de séjour ou avaient présenté des documents de voyage contrefaits.

Sur le nombre total de ressortissants de pays tiers qui se sont vu refuser l’entrée aux frontières extérieures de l’UE, 4 310 d’entre eux n’avaient pas de documents valables. En outre, 790 personnes ont présenté de faux documents et 10 955 autres personnes n’étaient pas titulaires d’un visa ou d’un titre de séjour en cours de validité.

Pourtant, certains pays de l’UE, tels que le Luxembourg, l’Autriche, Chypre et la Slovaquie, affichaient des taux de refus d’entrée plus faibles.

Le Luxembourg a refusé l’entrée à seulement cinq ressortissants de pays tiers en 2020. Au cours de la même année, l’Autriche a refusé l’entrée à 310 ressortissants de pays tiers, suivie de Chypre avec 360 refus et de la Slovaquie avec 435 refus.

Eurostat a expliqué que le nombre total de refus se réfère à tous les refus d’entrée effectués aux frontières terrestres, maritimes ou aériennes.

L’UE utilise ses frontières extérieures pour contrôler la circulation des personnes en provenance de pays extérieurs à l’Union. Par ces contrôles, ils s’assurent de lutter contre toute forme de risque ou de menace susceptible d’affecter la sécurité des États membres.

« Le contrôle aux frontières comprend non seulement des contrôles de personnes aux points de passage frontaliers et une surveillance entre ces points de passage frontaliers, mais aussi une analyse des risques pour la sécurité intérieure et des menaces pouvant affecter la sécurité des frontières extérieures », ont expliqué les autorités de l’UE.

Ainsi, selon eux, il est essentiel de maintenir en place des conditions, des critères et des règles détaillées régissant les contrôles aux points de passage frontaliers et la surveillance à la frontière, y compris les contrôles dans le système d’information Schengen (SIS).

Auparavant, Eurostat avait révélé que 8 % des enfants qui vivent dans les pays de l’UE sont des non-ressortissants. L’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne comptent le plus grand nombre d’enfants non nationaux.

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