Mises à jour sur la Somalie, le Soudan et la Tanzanie

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la Somalie rétablit les relations avec le Kenya ; ‘Farmajo’ change de cap sur la prolongation de son mandat

Samedi, le président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed a annoncé qu’il revenait sur sa récente décision controversée à prolonger son mandat de deux ans. Auparavant, en réponse à l’impasse, Mohamed, communément appelé « Farmajo », avait annoncé qu’il prolongerait son mandat. Cette annonce s’est immédiatement heurtée à des combats à Mogadiscio, qui déplacés entre 60 000 et 100 000 personnes. En réponse, la semaine dernière, le président a convoqué les dirigeants régionaux pour discuter de la question controversée du format des prochaines élections, après quoi il a annoncé qu’il ne solliciterait pas la prolongation.

Par ailleurs, jeudi, la Somalie a annoncé qu’elle serait rétablir les relations diplomatiques avec le Kenya. À la fin de l’année dernière, la Somalie avait rompu ses relations diplomatiques avec son voisin, accusant le Kenya de s’ingérer dans ses affaires intérieures à cause des tensions qui duraient depuis des mois dans le Jubbaland ainsi que différends sur une frontière maritime.

Notamment, les deux accords ont été négociés par les dirigeants qatariens, qui ont souligné que les situations restent fragiles, mais ont été espérons que les différentes impasses pourront être résolues. Cette semaine également, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a annoncé que le département d’État américain serait l’envoi de l’envoyé spécial pour la Corne de l’Afrique, l’ambassadeur Jeffrey Feltman, en Égypte, en Érythrée et en Éthiopie pour apaiser les tensions jusqu’au 13 mai.

Le Soudan apure ses arriérés, une étape indispensable vers la reprise économique du pays

Le mercredi 5 mai, Le Soudan a obtenu 425 millions de dollars de prêts pour apurer les arriérés de la Banque africaine de développement. Les 425 millions de dollars prêt relais accordé par la Grande-Bretagne, la Suède et l’Irlande a allégé la dette existante du Soudan, lui permettant d’obtenir de nouveaux financements, dont une subvention immédiate de 207 millions de dollars. De plus, l’apurement des arriérés est la dernière étape du Soudan pour effacer au moins 50 milliards de dollars de dettes.

Le pays a déjà reçu un financement pour apurer ses arriérés avec la Banque mondiale, dont 1,15 milliard de dollars d’un autre prêt relais début mars des États-Unis. En réponse à ce prêt, le Banque mondiale a annoncé qu’il entamerait une réengagement total avec le pays après près de trois décennies.

Dans une autre étape importante vers l’annulation de la dette du Soudan estimée à 49,8 milliards de dollars, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international se sont réunis fin mars pour discuter Admissibilité du Soudan à l’allégement de la dette au titre de l’Initiative renforcée en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE). La décision du conseil d’administration du FMI que le Soudan est éligible à l’initiative PPTE signifie que le pays serait en mesure d’obtenir davantage de prêts pour les travaux de redressement.

Ces autorisations interviennent après des années d’isolement international et d’embargos limitant l’accès au financement du développement pour le Soudan et la récente levée des sanctions. Par exemple, en décembre 2020, les États-Unis ont levé les sanctions contre le Soudan lorsqu’ils ont retiré le pays de la liste américaine des les États qui parrainent le terrorisme. De plus, malgré ses nombreux défis, le Soudan a pris des mesures pour réaliser les réformes nécessaires pour mettre son économie et ses finances publiques sur une trajectoire soutenable comme, selon la Banque mondiale, négocier l’accord de paix promis pour surmonter les conflits internes, organiser des élections libres et équitables et entreprendre des réformes économiques indispensables pour inverser des décennies de distorsions économiques, sociales et politiques. Ces apurements des arriérés arrivent à un moment significatif étant donné que les difficultés économiques ont été exacerbées par la COVID-19.

La Brookings Africa Growth Initiative suit de très près la viabilité de la dette africaine et le COVID-19. Pour en savoir plus sur ce problème de plus en plus urgent, lisez « Soutenabilité de la dette et financement du développement : un défi clé post-COVID », « L’Afrique a besoin d’un allégement de la dette pour lutter contre le COVID-19 » et « COVID-19 et le statu quo de la dette pour l’Afrique : le G L’action de -20 est un premier pas important qui doit être complété, intensifié et élargi.

La Tanzanie fait face à la pandémie de COVID-19 ; Le gazoduc Tanzanie-Kenya signale un réchauffement des relations

Dans un renversement majeur des politiques liées au COVID-19 depuis le décès du président tanzanien John Magafuli-un négationniste catégorique du coronavirus– en février, la nouvelle présidente du pays, Samia Suluhu Hassan, a activement lancé des mesures pour contenir le virus et ses variantes. Ces mesures comprennent le resserrement des réglementations sur les voyages internationaux et nationaux afin de minimiser l’importation de variantes puissantes, notamment l’exigence de tests COVID-19 négatifs aux points de contrôle frontaliers et l’imposition d’une quarantaine obligatoire de 14 jours pour les voyageurs revenant ou arrivant des pays d’origine des variantes du coronavirus (par ex. , le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud).

Suite au brusque revirement de la Tanzanie de ses politiques COVID-19, le pays a également «installations de production d’oxygène médical installées dans ses plus grands hôpitaux nationaux. Le projet, soutenu par la Banque mondiale, permet à la Tanzanie de produire 200 bouteilles d’oxygène par jour. La capacité de remplir les réservoirs d’oxygène médical est essentielle pour servir les patients en soins intensifs et ceux qui souffrent de symptômes graves du COVID-19.

Dans d’autres nouvelles de Tanzanie, le 4 mai, La Tanzanie et le Kenya ont signé un accord pour la construction d’un gazoduc entre les villes côtières de Dar-es-Salaam, en Tanzanie et Mombasa, au Kenya. Le président kenyan Uhuru Kenyatta a décrit le développement du gazoduc comme un renforcement des opportunités économiques et une baisse du coût de l’électricité dans les deux pays. Kenyatta a également répété que l’accord signalait une amélioration des relations entre les deux pays, qui ont historiquement souffert de conflits frontaliers et commerciaux.

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