L’ex-ministre espagnol des Affaires étrangères témoigne sur le séjour des dirigeants séparatistes dans le pays
L’ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, a témoigné lundi devant le tribunal sur la façon dont le leader indépendantiste du Sahara occidental, Brahim Ghali, est entré en Espagne pour un traitement médical.
MADRID (UrduPoint News / Sputnik – 04 octobre 2021) L’ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, a témoigné lundi devant le tribunal sur la façon dont le leader indépendantiste du Sahara occidental, Brahim Ghali, est entré en Espagne pour un traitement médical.
Le chef du Front populaire séparatiste pour la libération du Sahara occidental (Front Polisario), qui est considéré comme un criminel de guerre au Maroc, suivait un traitement pour COVID-19 dans la ville espagnole de Logroño d’avril à juin. Laya et un certain nombre d’autres hauts responsables sont accusés d’avoir caché des informations et fourni de fausses informations sur le voyage de Ghali en Espagne.
Au cours de l’audience, Laya a déclaré au tribunal d’instruction de Saragosse que la décision d’accueillir Ghali dans le pays était conforme à la loi.
« Il est arrivé, de mon point de vue, conformément à la loi, et j’espère que bientôt le juge arrivera à la même conclusion », a-t-elle déclaré.
Le processus a été lancé par l’ancien chef du cabinet des Affaires étrangères Camilo Villarino, qui a affirmé que Laya avait donné des instructions pour ne pas signaler l’arrivée de Ghali en Espagne en raison des implications possibles pour les relations internationales du pays avec d’autres États.
Laya a été démis de ses fonctions en juillet lors d’un remaniement ministériel à grande échelle.
La présence de Ghali en Espagne a provoqué une crise diplomatique majeure entre Madrid et Rabat. À la mi-mai, les autorités marocaines ont autorisé environ 10 000 immigrants illégaux à traverser librement la frontière maroco-espagnole dans l’enclave de Ceuta, ce qui a été largement interprété comme une tentative de faire pression sur l’Espagne à propos du leader séparatiste.