Les militants de Greenpeace bloquent le vraquier à Saint-Nazaire

[ad_1]

greenpeace france
Image reproduite avec l’aimable autorisation de Greenpeace France

Publié le 8 juin 2021 à 15:37 par

L’exécutif maritime

Le 7 juin, des militants de Greenpeace ont visité le port de Saint-Nazaire, en France, pour bloquer un vraquier en provenance du Brésil.

Le navire, le vraquier de 75 000 tpl Cabrillo, transporte une cargaison de soja en provenance de la région brésilienne du Cerrado. Cet écosystème de savane est moins connu que la forêt amazonienne, mais il a été durement touché par l’expansion rapide de l’activité agricole dans des zones auparavant non développées. La culture du soja est l’un des principaux moteurs de la conversion de l’utilisation des terres dans le Cerrado, et la région représente environ 40 pour cent des exportations de soja du Brésil. L’analyse d’imagerie satellitaire réalisée par Chain Reaction Research suggère que l’activité de déforestation n’est pas conduite par des acteurs marginaux, mais par certains des plus grands noms de l’agro-industrie brésilienne – et, plus loin dans la chaîne d’approvisionnement, par certains des plus grands noms du négoce de matières premières et du vrac affrètement.

Le processus de conversion est en voie d’achèvement, selon le groupe de défense des droits FAIRR, avec seulement 20 pour cent de l’environnement naturel du biome restant intact ; une sécheresse et un risque d’incendie élevé facilitent le processus de défrichement, ainsi que le ferme soutien politique du président Jair Bolsonaro. La monétisation complète de la base de ressources semble possible, car seulement trois pour cent environ des terres sont protégées par la législation.

Pour protester contre cette activité, des militants de Greenpeace France ont bloqué un entrepôt de stockage de soja au port de Saint-Nazaire le 31 mai. Le 7 juin, ils ont poursuivi en bloquant le passage du Cabrillo. Des militants dans des bateaux pneumatiques ont peint un appel à l’action pour « arrêter la déforestation » en hautes lettres blanches sur le côté de la coque du navire.

« Ce mois de mai a été particulièrement dévastateur pour le Cerrado et la forêt amazonienne, deux écosystèmes touchés par un nombre d’incendies jamais vu depuis 2007. Le même mois, la déforestation en Amazonie brésilienne a atteint un niveau record », a déclaré Greenpeace dans un communiqué. . « La France ne peut pas être complice d’un tel drame : elle doit tout faire pour y mettre un terme. Cela ne peut arriver qu’avec la fin de la déforestation importée.

[ad_2]

Laisser un commentaire