Les États-Unis négocient un accord entre les Saoudiens, les Israéliens et les Égyptiens sur le transfert des îles de la mer Rouge

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Graphique : Visuels Axios

L’administration Biden a fait discrètement office de médiateur entre l’Arabie saoudite, Israël et l’Égypte dans le cadre de négociations qui, en cas de succès, pourraient constituer un premier pas sur la voie de la normalisation des relations entre l’Arabie saoudite et Israël.

  • Il s’agit de finaliser le transfert de deux îles stratégiques de la mer Rouge de la souveraineté égyptienne à la souveraineté saoudienne, ont déclaré cinq sources américaines et israéliennes à Axios.

Pourquoi est-ce important: Si un accord est trouvé, ce serait une réalisation importante en matière de politique étrangère pour l’administration Biden au Moyen-Orient.

  • Les sources américaines et israéliennes ont déclaré que l’accord n’est pas complet et que les négociations sensibles sont en cours, selon les sources américaines et israéliennes qui connaissent les négociations mais qui ne sont pas libres d’en discuter publiquement. La Maison Blanche souhaite qu’un accord soit trouvé avant le prochain voyage du président Biden au Moyen-Orient fin juin, qui pourrait inclure une escale en Arabie saoudite, selon les sources.
  • Les îles Tiran et Sanafir contrôlent le détroit de Tiran, un passage maritime stratégique vers les ports d’Aqaba en Jordanie et d’Eilat en Israël. Les responsables saoudiens et égyptiens affirment que l’Arabie saoudite a donné à l’Égypte le contrôle des îles en 1950. Elles ont ensuite été démilitarisées dans le cadre du traité de paix israélo-égyptien de 1979.
  • La Maison Blanche et le bureau du Premier ministre israélien ont refusé de commenter. Les ambassades d’Arabie saoudite et d’Égypte n’ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

La grande image: Selon les sources, l’administration Biden estime que la finalisation d’un accord pourrait renforcer la confiance entre les parties et créer une ouverture à des relations chaleureuses entre Israël et l’Arabie saoudite, qui n’ont pas de relations diplomatiques officielles.

  • Ce serait la réalisation la plus importante de la politique étrangère américaine au Moyen-Orient depuis les accords d’Abraham, qui ont été négociés par l’administration Trump et ont conduit à des accords de normalisation entre Israël, les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc.
  • L’Arabie saoudite a soutenu les accords d’Abraham, mais a clairement indiqué à l’époque qu’elle ne normaliserait pas les relations avec Israël à moins qu’il n’y ait de sérieux progrès dans le processus de paix israélo-palestinien.

Des négociations réussies pourraient également faire baisser les tensions entre l’administration Biden et l’Arabie saoudite.

  • Biden a autrefois juré de faire de l’Arabie saoudite un « paria » et les relations ont été tendues sur un certain nombre de questions, notamment le bilan du royaume en matière de droits de l’homme et le meurtre du chroniqueur du Washington Post Jamal Khashoggi. Les services de renseignement américains affirment que le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman est responsable – une allégation que l’Arabie saoudite nie.

Rattrapez-vous vite : En vertu du traité de paix israélo-égyptien de 1979, Tiran et Sanafir doivent être une zone démilitarisée et bénéficier de la présence d’une force d’observateurs multinationaux dirigée par les États-Unis.

  • Malgré les protestations publiques en Égypte, l’Égyptien parlement en juin 2017 et le cour suprême du pays en mars 2018, a approuvé un accord de transfert de souveraineté à l’Arabie saoudite.
  • Mais l’accord nécessitait l’adhésion d’Israël en raison du traité de paix de 1979. Israël a donné en principe son approbation de transférer les îles à l’Arabie saoudite en attendant un accord entre l’Égypte et l’Arabie saoudite sur la poursuite du travail de la force multinationale d’observateurs chargés de patrouiller dans les îles et de veiller à ce que la liberté de navigation dans le détroit reste sans entrave.
  • Mais l’arrangement n’a jamais été finalisé. Plusieurs questions non résolues restaient, notamment le travail de la force multinationale.

Dans les coulisses: Le coordinateur de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, est la personne ressource de l’administration Biden dans les efforts de médiation actuels, selon des sources américaines et israéliennes.

  • L’un des principaux problèmes est la force multinationale d’observateurs, ont indiqué les sources.
  • L’Arabie saoudite a accepté de maintenir les îles démilitarisées et s’est engagée à maintenir la pleine liberté de navigation pour tous les navires, mais a voulu mettre fin à la présence des observateurs multinationaux dans les îles, ont indiqué les sources.
  • Les responsables israéliens ont accepté d’envisager de mettre fin à la présence de la force multinationale, mais ont demandé des arrangements de sécurité alternatifs qui permettraient d’obtenir les mêmes résultats, selon les sources.

Israël veut aussi l’Arabie saoudite de prendre certaines mesures dans le cadre d’efforts plus larges pour parvenir à un accord sur plusieurs questions, ont déclaré deux sources américaines et deux israéliennes.

  • Israël a demandé à l’Arabie saoudite d’autoriser les compagnies aériennes israéliennes à traverser davantage d’espace aérien saoudien, ce qui raccourcirait considérablement les vols vers l’Inde, la Thaïlande et la Chine, ont ajouté les sources.
  • Après l’annonce des accords d’Abraham, l’Arabie saoudite a commencé à autoriser les compagnies aériennes israéliennes à traverser une partie de leur espace aérien oriental pour des vols vers les Émirats arabes unis et Bahreïn.
  • Les Israéliens veulent également que les Saoudiens autorisent des vols directs d’Israël vers l’Arabie saoudite pour les musulmans d’Israël qui souhaitent se rendre en pèlerinage dans les villes saintes de La Mecque et de Médine.

Et après: Le président Biden prévoit de se rendre en Arabie saoudite dans le cadre du prochain voyage au Moyen-Orient, comme l’a rapporté pour la première fois par CNN.

  • Si la visite a lieu, ce serait la première de Biden avec ben Salmane. Le voyage comprendrait également un sommet avec les dirigeants de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, de Bahreïn, d’Oman, du Qatar, du Koweït, de l’Égypte, de la Jordanie et de l’Irak, ont confirmé plusieurs sources arabes.

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