Les alliés de la mort en Europe : résumé quotidien


Nous savons que des gens meurent en mer, mais si vous essayez de les sauver, nous vous punirons.

Voilà, en un mot, ce que les autorités grecques et italiennes, avec le soutien de l’UE, disent par leurs actions et leurs politiques, qui ne manqueront pas de livrer à la mort davantage de victimes de noyade.

Aujourd’hui s’ouvre en Grèce le procès des humanitaires Seán Binder et Sarah Mardini. Elles sont accusé de rien de plus que de sauver des viesPlus précisément, participation aux efforts de recherche et de sauvetage en mer.

Au total, deux douzaines d’accusés sont jugés à Mytilène, sur l’île de Lesbos, pour des accusations liées au travail d’Emergency Response Center International, une organisation non gouvernementale enregistrée de recherche et de sauvetage.

Les efforts de recherche et de sauvetage sont protégés à la fois par le droit international des droits de l’homme et par le droit grec. Mais les alliés de la mort parmi les autorités grecques ne sont clairement pas gênés par l’illégalité de ce qu’ils font, pas plus qu’ils ne le sont par son immoralité.

Pour ne pas être en reste, les autorités italiennes ont également intensifié leur coopération avec Death.

Approfondissant sa stratégie de diffamation et de criminalisation des organisations non gouvernementales qui sauvent des vies en mer, le gouvernement italien a adopté une nouveau décret de migration visant à entraver davantage le travail de sauvetage des groupes humanitaires.

Le décret interdit les navires des organismes de recherche et de sauvetage d’effectuer plusieurs sauvetages au cours d’un même voyage. Après un sauvetage, leurs navires doivent immédiatement se rendre au port attribué par l’Italie, les obligeant essentiellement à ignorer tout autre appel de détresse en mer.

Cela enfreint le devoir de tous les capitaines en vertu du droit international de porter une assistance immédiate aux personnes en détresse.

Fait révélateur, la nouvelle règle ne s’applique pas aux autres types de navires, uniquement à ceux dont le but principal est de sauver des vies.

Comme pour les autorités grecques, les autorités italiennes les autorités pensent que sauver des vies est le problème et doit être empêché.

L’UE, avec ses politique « laissez-les mourir »est totalement complice de ces manœuvres des États membres.

Athènes, Rome, Bruxelles… tous les fidèles alliés de la Mort.

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