Le professeur Silvia Dapía remporte un prix pour sa collection éditée

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Le professeur Silvia Dapía remporte un prix pour sa collection éditée

Silvia Dapía, Ph.D., professeur de langues et littératures modernes, a reçu le prix Anna M. Cienciala 2021 de l’Institut polonais des arts et des sciences d’Amérique (PIASA) pour le livre le mieux édité en études polonaises. Le volume de travail, Gombrowicz en contexte transnational : traduction, affect et politique, présente divers érudits éminents et se concentre sur l’ensemble de la littérature écrite par Witold Gombrowicz, un romancier, dramaturge et auteur d’origine polonaise. « Bien que Gombrowicz soit une figure bien connue de la littérature polonaise, française et argentine, son travail mérite une reconnaissance plus large dans le monde anglophone », déclare Dapía. « Mon objectif était de rassembler des universitaires appartenant non seulement à différents pays, mais également à différents départements universitaires, afin de garantir de nouvelles perspectives sur Gombrowicz. Gagner ce prix est particulièrement significatif pour moi car le développement de ce volume doit beaucoup à PIASA. Dapía a partagé avec nous son parcours vers John Jay, pourquoi ce travail est important pour elle et ses projets pour l’avenir.

« J’avais pour objectif de rassembler des universitaires appartenant non seulement à différents pays, mais également à différents départements universitaires, afin de garantir de nouvelles perspectives sur Gombrowicz. » —Silvia Dapía

Pouvez-vous nous parler de votre travail chez John Jay ? Pourquoi John Jay était-il la bonne institution pour vous ?
Lorsque je suis arrivé à John Jay en 2010 en tant que professeur et directeur du Département de langues et littératures modernes, le département n’offrait aucun diplôme en espagnol. Mon expertise porte sur la littérature et la culture latino-américaines, ainsi que sur la littérature et la culture allemandes. John Jay dessert l’une des plus grandes populations d’étudiants hispaniques de tous les collèges de quatre ans du nord-est, alors en tant que président, j’ai entrepris de créer une majeure en espagnol. J’ai également créé une majeure en allemand que les étudiants peuvent suivre pour répondre à leurs exigences de formation générale et à des programmes de certificat en traduction et interprétation juridiques. Actuellement, j’enseigne des cours pour notre majeure d’espagnol, éducation générale, et pour le doctorat. Programme au Graduate Center de CUNY. John Jay College était, et est toujours, la bonne institution pour moi car elle me permet de contribuer à la visibilité du rôle unique que jouent les langues modernes dans le programme d’arts libéraux d’un collège dédié à l’éducation pour la justice.

« Le John Jay College était, et est toujours, la bonne institution pour moi car il me permet de contribuer à la visibilité du rôle unique que jouent les langues modernes dans le programme d’arts libéraux d’un collège dédié à l’éducation pour la justice. »—Silvia Dapía

Pouvez-vous nous donner une meilleure compréhension de votre travail sur Gombrowicz dans un contexte transnational : traduction, affect et politique? Pourquoi avez-vous été obligé d’éditer ce livre ?
En 1939, Gombrowicz accepte une invitation à participer au voyage inaugural du paquebot transatlantique polonais Chrobry à Buenos Aires l’année où l’Allemagne envahit la Pologne. Il y restera finalement 23 ans, mais ces premières années à Buenos Aires n’ont pas été faciles. Il ne connaissait pas l’espagnol et n’avait ni argent ni amis, cependant, là-bas, il a écrit sa pièce Mariagela plupart de Journal de bordet trois romans, Trans-Atlantiquek, Pornographieet a commencé Cosmos. Finalement, avec un groupe d’amis écrivains cubains et argentins, il a traduit son roman d’avant-guerre Ferdydürke en espagnol.

Gombrowicz dans un contexte transnational : traduction, affect et politique étudie le travail de Gombrowicz en relation avec la traduction et son impact. De plus, pour mieux comprendre ces aspects de son travail, nous le plaçons dans un contexte politique. Le livre est divisé en trois sections : traduction, affect et politique. Il m’a semblé irrésistible de rédiger un volume permettant aux lecteurs d’entendre une grande variété de voix, parmi lesquelles des théoriciens culturels et littéraires et des spécialistes de la littérature slave et latino-américaine, ainsi que Jerzy Jarzębski, le meilleur érudit vivant de Gombrowicz en le monde.

Pouvez-vous nous en dire plus sur le Prix Anna M. Cienciala ?
Le prix Anna M. Cienciala a été créé pour reconnaître l’importance de l’érudition collaborative et pour honorer la longue carrière et les réalisations d’Anna Cienciala dans les études polonaises. J’ai organisé deux sessions sur Gombrowicz pour le Cinquième Congrès mondial sur les études polonaises que PIASA a parrainé à Varsovie en 2014, ce qui m’a présenté à de nombreux universitaires qui ont ensuite contribué à mon volume édité.



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