Le Premier ministre italien Draghi en visite en Algérie pour des pourparlers sur le gaz

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Le sort de son gouvernement étant dans les limbes, le Premier ministre italien Mario Draghi était en visite lundi dans la capitale algérienne pour finaliser les accords augmentant l’approvisionnement en gaz algérien vers l’Italie alors que les Européens se préparent à une éventuelle coupure du gaz russe.

Les pays de l’UE, comme l’Italie, se sont efforcés de diversifier leurs sources d’énergie après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février.

Signe de l’importance de la visite de lundi, la délégation italienne comprend les ministres des affaires étrangères, de l’intérieur, de la justice, de la transition écologique et de la famille. Ils devaient tenir une journée de pourparlers, rencontrer le président algérien Abdelmadjid Tebboune et signer des accords conjoints.

L’Algérie remplace cette année la Russie comme principal fournisseur de gaz de l’Italie. Un accord majeur a été conclu lors d’un voyage de Draghi en Algérie en avril entre le géant algérien de l’énergie Sonatrach et la société italienne ENI pour augmenter les exportations de gaz.

Un pipeline passant par la Tunisie et sous la Méditerranée jusqu’à la Sicile est un conduit clé dans cette stratégie.

« L’Algérie contribue de manière déterminante à l’action du gouvernement italien pour diversifier ses sources d’approvisionnement, étant devenue le premier fournisseur de gaz de l’Italie ces derniers mois », a déclaré le bureau de Draghi dans un communiqué soulignant l’importance de la visite.

Draghi avait prévu de venir pendant deux jours, mais a réduit le voyage à lundi seulement avec le sort de son gouvernement dans la balance après la défection la semaine dernière d’un membre clé de la coalition sur un projet de loi sur l’allégement des coûts énergétiques. Le défi du mouvement populiste 5 étoiles pourrait mettre fin cette semaine au gouvernement d’unité pandémique de Draghi, vieux de 17 mois, si le Premier ministre estime qu’il n’y a aucun moyen pour sa coalition de fonctionner efficacement.

Au milieu des craintes que les paiements pour le gaz et le pétrole russes ne financent la guerre du président Vladimir Poutine, l’Europe tente de réduire sa dépendance à l’égard des importations de gaz naturel russe et de se préparer à une éventuelle coupure russe en représailles aux sanctions de l’UE.

Avant la guerre, la Russie fournissait à l’Italie environ 29 milliards de mètres cubes de gaz par an, contre environ 23 milliards pour l’Algérie. Déjà cette année, l’Algérie a livré 13,9 milliards de mètres cubes à l’Italie via le gazoduc transméditerranéen, une augmentation de 113% par rapport aux prévisions, selon le géant algérien de l’énergie Sonatrach.

L’Algérie a annoncé vendredi une augmentation de 4 milliards de mètres cubes des approvisionnements prévus pour les mois à venir.

Alternatives

L’Italie est particulièrement dépendante du gaz naturel pour produire de l’électricité, chauffer et climatiser les habitations et alimenter son industrie. L’Italie a également tendu la main à d’autres pays producteurs d’énergie pour obtenir des sources alternatives, notamment l’Azerbaïdjan, le Qatar, le Congo, l’Angola et le Mozambique.

Mais l’Italie tente également de diversifier les types d’énergie, en misant notamment davantage sur les sources renouvelables, une priorité reflétée lors des réunions de lundi en Algérie.

Le bureau de Draghi a déclaré que la coopération énergétique algéro-italienne se concentrera également sur les énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire, éolienne et géothermique.

Alors que les inquiétudes énergétiques ont éclipsé les tensions en Europe concernant les migrants qui traversent la Méditerranée pour se rendre sur les côtes du sud de l’Europe, le sommet en Algérie abordera également les questions de migration.

Le nombre de migrants débarquant sur les côtes italiennes depuis l’Algérie a chuté de 46% cette année par rapport à la même période l’an dernier, selon le gouvernement italien.

(Avec AP)

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