Le pape François prêche sur le partage de la foi avec amour devant 50 000 personnes dans le plus grand stade du Canada
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Prêchant lors d’une messe célébrée dans le plus grand stade du Canada, le pape François a réfléchi sur les personnes âgées, qui, selon lui, devraient être honorées et qui servent d’exemple à l’Église sur la façon de transmettre la foi avec amour.
28 juil. 2022
Le pape François célèbre la messe depuis le stade du Commonwealth à Edmonton, Alberta, le 26 juillet 2022. | Médias du Vatican
Par Jonah McKeown
Prêchant lors d’une messe célébrée dans le plus grand stade du Canada, le pape François a réfléchi sur les personnes âgées, qui, selon lui, devraient être honorées et qui servent d’exemple à l’Église sur la façon de transmettre la foi avec amour.
« En plus d’être les enfants d’une histoire qui doit être préservée, nous sommes les auteurs d’une histoire qui reste à écrire », a déclaré le Saint-Père.
« Les grands-parents qui nous ont précédés, les personnes âgées qui avaient des rêves et des espoirs pour nous, et qui ont fait de grands sacrifices pour nous, nous posent une question essentielle : quel genre de société voulez-vous construire ?
Développant un thème qu’il a introduit lundi dans son discours à la paroisse du Sacré-Cœur, le pape a réfléchi à l’importance de présenter la foi aux autres avec amour, plutôt qu’avec du prosélytisme.
« De nos grands-parents, nous avons appris que l’amour n’est jamais forcé ; elle ne prive jamais les autres de leur liberté intérieure. C’est ainsi que Joachim et Anne ont aimé Marie ; et c’est ainsi que Marie a aimé Jésus, d’un amour qui ne l’a jamais étouffé ni retenu, mais l’a accompagné dans l’accomplissement de la mission pour laquelle il était venu au monde », a déclaré le pape François.
« C’est dans les maisons de nos grands-parents que beaucoup d’entre nous ont respiré le parfum de l’Evangile, la force d’une foi qui nous fait nous sentir chez nous. Grâce à eux, nous avons découvert ce genre de foi « familière ». Car c’est ainsi que se transmet fondamentalement la foi, à la maison, par l’affection et l’encouragement, l’attention et la proximité… Essayons de l’apprendre, en tant qu’individus et en tant qu’Église. Puissions-nous apprendre à ne jamais faire pression sur la conscience des autres, à ne jamais restreindre la liberté de ceux qui nous entourent.
La messe marque le deuxième jour des activités publiques du pape François au cours de son voyage d’une semaine au Canada. Hier, 25 juillet, le pape s’est publiquement excusé pour le rôle de l’Église catholique dans la gestion d’une grande partie du système de pensionnats parrainé par le gouvernement du Canada. Et s’adressant à un groupe de catholiques de la paroisse du Sacré-Cœur à Edmonton plus tard dans la journée, François a réitéré sa « honte » et son chagrin face aux blessures causées par les catholiques à l’époque du système des pensionnats au Canada. Il a fait l’éloge de la communauté paroissiale comme « une maison pour tous, ouverte et inclusive, comme l’Église devrait l’être ».
Le stade du Commonwealth, domicile de l’équipe de football des Elks d’Edmonton, est la plus grande arène extérieure au Canada. Les autorités locales ont estimé une foule de 50 000 personnes à la messe du 26 juillet.
Le pape François a prêché sur l’importance de reconnaître les sacrifices que les générations précédentes ont consentis et de « sauvegarder le trésor » de la foi qu’ils ont transmise.
« Que Joachim et Anne intercèdent pour nous. Puissent-ils nous aider à chérir l’histoire qui nous a donné la vie et, pour notre part, à construire une histoire vivifiante », a conclu le pape.
« Puissent-ils nous rappeler notre devoir spirituel d’honorer nos grands-parents et nos aînés, de chérir leur présence parmi nous afin de créer un avenir meilleur. Un avenir où les personnes âgées ne sont pas mises de côté parce que, d’un point de vue « pratique », elles ne sont « plus utiles ». Un avenir qui ne juge pas la valeur des gens simplement par ce qu’ils peuvent produire. Un avenir qui n’est pas indifférent au besoin des personnes âgées d’être soignées et écoutées. Un avenir dans lequel l’histoire de la violence et de la marginalisation subie par nos frères et sœurs indigènes ne se répétera jamais. Cet avenir est possible si, avec l’aide de Dieu, nous ne rompons pas le lien qui nous unit à ceux qui nous ont précédés et si nous favorisons le dialogue avec ceux qui viendront après nous.
Plus tard aujourd’hui, le 26 juillet, le pape François participera à un pèlerinage au Lac Ste. Anne, un site qui accueille chaque année des milliers de pèlerins, se présentant comme le plus grand rassemblement catholique annuel de l’Ouest canadien. Le pape célébrera également une Liturgie de la Parole sur le site. —ANC
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