Le Maroc et l’Espagne mettent fin à la rupture après que Madrid a renversé sa position sur le Sahara occidental

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Le roi du Maroc Mohammed VI accueille le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez lors d’une visite historique mettant fin à une crise diplomatique d’un an, les deux parties acceptant de tourner une nouvelle page dans leurs relations, a déclaré Rabat.

Les deux nations ont décidé de normaliser leurs relations après avoir tracé une ligne sous une dispute amère à la mi-mars lorsque Madrid a changé sa position sur le Sahara occidental, un territoire contesté revendiqué par Rabat.

Les deux nations ont décidé de normaliser leurs relations après avoir tracé une ligne sous une dispute amère à la mi-mars lorsque Madrid a changé sa position sur le Sahara occidental, un territoire contesté revendiqué par Rabat. (Borja Puig Bellacasa (La Moncloa) / AFP)

Le Maroc et l’Espagne ont convenu de tourner une nouvelle page dans leurs relations après que Madrid a soutenu le plan d’autonomie de Rabat pour le Sahara occidental, mettant fin à une crise diplomatique d’un an.

Lors de la réunion de jeudi à Rabat, le roi Mohammed VI et le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez « ont réitéré leur volonté d’inaugurer une nouvelle phase, basée sur le respect mutuel, la confiance mutuelle, la concertation permanente et une coopération franche et fidèle », indique un communiqué du Palais royal.

Il a également déclaré que Sanchez avait réaffirmé une position qu’il avait exprimée le mois dernier, décrivant le plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara occidental comme « la base la plus sérieuse, la plus réaliste et la plus crédible » pour résoudre le différend sur le Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole que le Maroc considère comme la sienne mais où le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, veut établir son propre État.

Un communiqué conjoint Espagne-Maroc indique qu’ils reprendront immédiatement les voyages en mer.

Quelque trois millions de Marocains traversent l’Europe vers le Maroc pendant l’été, en utilisant principalement les ports espagnols. Le Maroc a exclu les ports espagnols au cours des deux dernières années en invoquant les préoccupations de Covid-19.

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Dispute sur l’hébergement du chef du Front Polisario

Les relations maroco-espagnoles sont devenues glaciales lorsque l’Espagne a admis le chef du Polisario, Brahim Ghali, en avril de l’année dernière pour un traitement médical, sans en informer officiellement Rabat.

Le Front Polisario et son allié algérien rejettent la proposition d’autonomie et insistent pour organiser un référendum sur l’indépendance.

Le Maroc a mené une guerre acharnée contre le Polisario après le retrait des forces coloniales espagnoles en 1975

En réponse à l’accueil de Ghali, les autorités marocaines ont semblé assouplir les contrôles aux frontières avec Ceuta, une enclave espagnole dans le nord du Maroc, entraînant un afflux d’au moins 8 000 migrants, dont la plupart ont ensuite été renvoyés.

Les deux pays ont également convenu de rétablir la normalité du trafic de passagers et de marchandises sur les traversées maritimes et terrestres.

La mesure fournira une bouée de sauvetage aux économies battues de deux enclaves espagnoles Ceuta et Melilla, qui dépendent en grande partie du commerce avec le Maroc.

Ils ont également convenu de travailler ensemble sur la démarcation des frontières de la mer Atlantique en plus de la gestion de l’espace aérien ainsi que de renforcer la coopération sur la migration, l’économie, l’énergie, l’industrie et la culture.

Le Maroc avait annoncé qu’il commencerait ce mois-ci à importer du gaz via les terminaux GNL espagnols en réactivant un gazoduc inactif.

La position de l’Espagne sur le Sahara occidental marque un changement de politique en faveur de la revendication du Maroc sur le territoire, mais a été critiquée en Espagne.

Une majorité de législateurs, y compris de l’opposition de gauche et de droite ainsi qu’Unidas Podemos, le partenaire gouvernemental junior du Parti socialiste de Sanchez, ont voté une résolution contre le changement de politique étrangère.

Le mois dernier, Alger a rappelé son ambassadeur de Madrid pour protester contre le revirement de Madrid, et le géant public de l’énergie Sonatrach a averti vendredi qu’il pourrait augmenter le prix de ses ventes de gaz au pays.

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L’Algérie va stopper ses exportations de gaz vers l’Espagne via le Maroc

Source : TRTWorld et agences

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