Le dirigeant mexicain appelle à la fin des sanctions américaines contre Cuba

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Le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a tweeté dimanche qu'il avait été testé positif au COVID-19.  Cette photo d'archive le montre en train de donner sa conférence de presse quotidienne au palais présidentiel, Palacio Nacional, à Mexico, le 18 décembre 2020. Photo : IC

Le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a tweeté dimanche qu’il avait été testé positif au COVID-19. Cette photo d’archive le montre en train de donner sa conférence de presse quotidienne au palais présidentiel, Palacio Nacional, à Mexico, le 18 décembre 2020. Photo : IC

Le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a appelé dimanche à la fin des sanctions américaines contre Cuba alors qu’il concluait une tournée sur le thème de la migration en Amérique centrale et dans les Caraïbes.

Pendant le voyage, Lopez Obrador a exhorté les États-Unis – où de nombreux migrants se dirigent – à aider à résoudre les problèmes économiques sous-jacents qui alimentent la vague.

Cuba a vu son propre exode s’accélérer, avec plus de 78 000 de ses ressortissants arrivant aux États-Unis via le Mexique d’octobre 2021 à mars 2022, selon les données des douanes américaines.

La vague a été alimentée par sa pire crise économique en près de trois décennies, qu’elle attribue en grande partie à six décennies de sanctions américaines qui ont été renforcées sous Donald Trump.

Dimanche, Lopez Obrador a déclaré qu’il continuerait d’insister pour que les États-Unis lèvent ce qu’il a appelé un blocus contre la nation insulaire.

Plusieurs milliers de migrants sans papiers à destination des États-Unis, la plupart d’Amérique centrale, traversent chaque année la frontière sud du Mexique pour fuir la pauvreté et la violence.

Rien qu’en 2021, les autorités mexicaines ont détecté plus de 300 000 migrants en situation irrégulière.

Les responsables américains des douanes et de la protection des frontières ont enregistré 7 800 migrants sans papiers par jour le long de la frontière avec le Mexique ces dernières semaines, soit près de cinq fois la moyenne de 2014-19.

Lopez Obrador a fait valoir lors de son voyage que la migration en provenance d’Amérique latine était « le résultat des conditions difficiles dans nos pays, du Rio Grande au sud ».

« La volonté des Latino-Américains ne suffit pas, il faut aussi que les Etats-Unis s’impliquent clairement dans la résolution d’un problème qui les touche aussi et contribuent au financement de projets créateurs d’emplois », a-t-il déclaré au Honduras.

AFP

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