Le chef de l’ONU, Antonio Guterres, annule son voyage en RDC sur la crise ukrainienne
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Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a annulé un voyage prévu en République démocratique du Congo en raison de la crise ukrainienne.
M. Guterres devait visiter et évaluer les provinces troublées de l’Ituri et du Nord-Kivu en RDC à partir de mardi.
Le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré que « compte tenu de la détérioration de la situation concernant l’Ukraine, le Secrétaire général annule sa mission en République démocratique du Congo. Il sera de retour à New York mardi.
L’ONU a ouvert lundi une réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur l’Ukraine. C’était après que la Russie eut reconnu deux régions séparatistes de l’Ukraine – Donetsk et Lougansk – et ordonné le déploiement de troupes en tant que casques bleus.
Avant le voyage, M. Guterres devait se rendre à Roe dans le territoire de Djugu, province de l’Ituri, où se trouve une base de casques bleus.
La région abrite également des dizaines de milliers de personnes déplacées. En janvier, ils étaient plus de 70 000, dont des milliers d’enfants. Beaucoup d’entre eux avaient fui les violences de novembre 2021 vers les sites de Drodro et Tché, également à Djugu. Ce territoire a également été marqué ces derniers jours par l’attaque du site « Plaine Savo » dans laquelle 56 personnes ont été tuées. Il s’agit de la cinquième attaque depuis novembre 2021 ciblant directement les déplacés internes à Djugu.
Avant le voyage prévu, l’association médicale Médecins Sans Frontières avait écrit au Secrétaire général de l’ONU pour exprimer la nécessité de veiller à ce que les efforts d’assistance humanitaire dans la région ne soient pas entravés en assurant « le respect des principes humanitaires et la protection des civils, en garantissant les soins de santé et la lutte la violence. »
« Nous attirons votre attention sur le fait que face à une crise aiguë en Ituri, une aide humanitaire neutre et impartiale est en danger. L’aide humanitaire n’est pas seulement compromise par les actes de violence brutaux, mais aussi par l’impossibilité absolue d’atteindre toutes les communautés touchées par la violence. Les organisations humanitaires ont suspendu certains de leurs services dans certaines parties de l’Ituri après avoir été prises pour cible par des hommes armés.
M. Guterres devait également se rendre à Goma ainsi qu’à Kinshasa où il devait rencontrer le président Félix Tshisekedi le 24 février.
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