Le Beverly Hills des Caraïbes fait signe avec Christopher St. Barts


« Oh, c’est le Beverly Hills des Caraïbes », a insisté un local. J’avais mentionné que je prenais le ferry pour Saint-Barth, l’île des Caraïbes françaises à environ 50 minutes en ferry de Saint-Martin, l’une des principales îles des Caraïbes, environ 700, qui sert de portail vers d’autres, comme St. Barth. « Est-ce vrai? » J’ai répondu. La vérité était que je n’avais jamais vraiment entendu parler de Saint-Barth. Peut-être que c’était un autre moment « américain stupide » où je n’avais tout simplement aucune idée de l’existence de quelque chose. C’était peut-être comme si les Français ne savaient pas, peut-être, à quel point Maui était magnifique. Je me suis perché sur la proue du ferry en prévision de l’interprétation de l’île de Beverly Hills.

Bientôt, les toits de tuiles rouges de Gustavia, la principale ville de Saint-Barth, sont apparus paresseusement depuis le pont du ferry. Il en va de même pour les chapiteaux de Prada, Louis Vuitton, Bulgari, Dolce & Gabbana et d’autres marques de luxe. Ces marques existent également à Beverly Hills, bien sûr, et tout comme la célèbre destination de Los Angeles, j’ai vite appris que des célébrités se promenaient également dans les rues de Saint-Barth. Mais les marques et les célébrités sont là où les similitudes s’estompent entre Beverly Hills et la destination de rêve française préférée. St Barth est distinctement française, fantaisiste et regorge de complexes hôteliers 5 étoiles, y compris peut-être le plus éblouissant de tous, le Christophe Saint-Barth.

Ainsi nommé d’après Christophe Colomb avec un logo moderne à trois voiles assorti, le Christopher est le genre de propriété qu’il faut vraiment découvrir. L’hôtel se trouve en contrebas des collines sinueuses de Pointe Milou, l’un des quartiers les plus aisés de Saint-Barth, parsemé de méga villas qui surplombent l’océan scintillant. Dès la petite allée, on peut se méprendre sur l’entrée du Christophe, entrée discrète et moderne aux auvents blancs et à l’aménagement paysager impeccable de palmiers et d’oiseaux de paradis. Alors que je me dirigeais vers le coin du hall, j’ai eu l’un de ces moments de surprise joyeux, le genre pour lequel vous tapez dans vos mains. Au bord de l’océan, le Christopher possède l’un des endroits les plus convoités pour les couchers de soleil de l’île, en particulier depuis l’immense piscine à bords évasés, la pièce maîtresse de l’hôtel. C’était le coucher du soleil quand je suis arrivé, et ce fut toute une découverte de délice.

Tout coucher de soleil, ai-je appris, peut aussi être savouré depuis le Christopher’s 42 chambres ou l’une des trois nouvelles suites de quatre chambres, qui vient d’être achevé en 2020. Comme chaque pièce fait face à l’océan, le Christopher s’assure que vous n’avez aucune excuse pour sauter le spectaculaire spectacle quotidien de la nature. Même le spa, co-brandé avec la célèbre marque de luxe française Sisley, dispose de cinq salles de soins qui donnent toutes sur l’océan. Assurez-vous de vous donner plus de temps pour profiter de la terrasse en bois de teck après un traitement ou un forfait «rituel», un autre aspect de ce qui fait du Christopher un excellent exemple de joie de vivre, la phase française pour «la jouissance exubérante de la vie».

Ce ne serait pas très français de ne pas avoir un restaurant fantastique sur place, et le Christopher livre dans le domaine culinaire peut-être le plus fort de tous. Ouvert cet automne, RIVYERA est un concept en plein air dirigé par le chef Arnaud Faye, un chef doublement étoilé au guide Michelin qui a fait ses preuves au Ritz Paris et au Mandarin Oriental peu de temps après. Les détails sont primordiaux pour Faye, et ils se voient dans le papier doux comme du beurre des menus, la bande-son exclusivement française du restaurant, les assiettes colorées de la designer française Agnes Sandahl, les uniformes chics des serveurs, et même un tout juste fleuri parfum qui flotte à travers le restaurant, conçu par le parfumeur français, Julie Quosentis, bien sûr. La cuisine est tout aussi réfléchie avec plusieurs points forts. J’ai demandé à Faye d’envoyer ses favoris, qui comprenaient un risotto exceptionnel du jour (aubergine lors de ma visite), un délicat «crudo» de pastèque et un thon poêlé avec un avocat grillé que je pensais que seule la Californie pouvait oser égaler. Le dessert, à ne pas manquer dans un restaurant français avec un chef pâtissier bien formé, était également excellent. Optez pour le soufflé au chocolat « cœur qui coule » qui fond à l’arrivée.

St Barth est certainement sur mon radar maintenant. C’est le genre de destination vers laquelle on revient d’année en année, comme le font les Français avec un vol relativement rapide de 8 heures. Pour un séjour classique à St Barth, le Christopher est un premier choix. Joie de vivre, pourrait-on dire.

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