L’Asie abrite 99 des 100 villes les plus vulnérables du monde | Villes

https://www.theguardian.com/cities/2021/may/13/asia-is-home-to-99-of-worlds-100-most-vulnerable-cities

Sur les 100 villes du monde les plus vulnérables aux risques environnementaux, toutes sauf une se trouvent en Asie, et 80 % se trouvent en Inde ou en Chine, selon une évaluation des risques.

Plus de 400 grandes villes d’une population totale de 1,5 milliard d’habitants sont exposées à un risque « élevé » ou « extrême » en raison d’un mélange de pollution réduisant la durée de vie, d’approvisionnement en eau en baisse, de canicules mortelles, de catastrophes naturelles et d’urgence climatique, selon le rapport.

Jakarta, la capitale de l’Indonésie, en proie à la pollution, aux inondations et aux canicules, arrive en tête du classement. Mais l’Inde, qui abrite 13 des 20 villes les plus à risque au monde, pourrait faire face à l’avenir le plus intimidant de tous les pays. Delhi se classe deuxième sur l’indice mondial de 576 villes, établi par l’analyste des risques commerciaux Verisk Maplecroft, suivi en Inde par Chennai (troisième), Agra (sixième), Kanpur (10e), Jaipur (22e) et Lucknow (24e). Mumbai, avec une population de 12,5 millions d’habitants, est le 27e.

New Delhi en Inde en mai 2021 dans des conditions de smog.
Conditions de smog à Delhi en Inde en mai 2021. Photographie : Arun Sankar/AFP/Getty

En ne regardant que la pollution de l’air – qui cause plus de 7 millions de décès prématurés dans le monde chaque année, dont un million rien qu’en Inde – les 20 villes avec la pire qualité de l’air dans les zones urbaines d’au moins un million d’habitants se trouvent toutes en Inde, avec Delhi en tête du classement. liste.

L’évaluation de la pollution de l’air a été pondérée en fonction de l’impact des particules microscopiques nuisibles à la santé connues sous le nom de PM2,5, dues en grande partie à la combustion de charbon et d’autres combustibles fossiles.

En dehors de l’Asie, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ont la plus grande proportion de villes à haut risque dans toutes les catégories de menaces, Lima étant la seule ville non asiatique dans le Top 100.

« Abritant plus de la moitié de la population mondiale et un moteur clé de la richesse, les villes subissent déjà de graves pressions en raison de la qualité de l’air, de la rareté de l’eau et des risques naturels », a déclaré l’auteur principal du rapport, Will Nichols. « Dans de nombreux pays asiatiques, ces centres vont devenir moins hospitaliers à mesure que la pression démographique augmente et que le changement climatique amplifie les menaces de pollution et de conditions météorologiques extrêmes, menaçant leur rôle de générateurs de richesse pour les économies nationales. »

Lima, la capitale du Pérou, est la seule ville non asiatique à figurer dans le Top 100.
Lima, la capitale du Pérou, est la seule ville non asiatique à figurer dans le Top 100 des villes les plus vulnérables. Photographie : Ernesto Benavides/AFP/Getty

La Chine, bien que plus riche que l’Inde, est également confrontée à de formidables défis environnementaux. Selon le rapport, sur les 50 villes du monde les plus touchées par la pollution de l’eau, 35 se trouvent en Chine, tout comme toutes sauf deux des 15 premières confrontées au stress hydrique.

Mais différents systèmes politiques et niveaux de développement peuvent jouer en faveur de la Chine, a déclaré Nichols. « Pour la Chine, une classe moyenne émergente demande de plus en plus un air et une eau plus propres, ce qui se reflète dans les objectifs du gouvernement », a-t-il déclaré. « La structure de gouvernance descendante de la Chine – et sa volonté de prendre des mesures brutales, telles que la fermeture d’usines pour atteindre les objectifs d’émissions – lui donne plus de chances d’atténuer ces risques. »

La gouvernance plus faible de l’Inde, associée à la taille et à l’échelle de son économie informelle, rend beaucoup plus difficile la résolution des problèmes environnementaux et climatiques au niveau des villes, a-t-il ajouté.

La ville nigériane de Lagos.
Lagos, au Nigeria, est l’une des villes les plus peuplées d’Afrique. Photographie : Agence Anadolu/Getty Images

En ce qui concerne le réchauffement climatique et ses effets, l’attention se porte fortement sur l’Afrique subsaharienne, qui abrite 40 des 45 villes les plus vulnérables au climat de la planète. Le continent sera le plus durement touché non seulement à cause des sécheresses, des vagues de chaleur, des tempêtes et des inondations, mais aussi parce qu’il est si mal équipé pour y faire face.

« Les deux villes les plus peuplées d’Afrique, Lagos et Kinshasa, sont parmi les plus à risque », note le rapport. Parmi les autres villes particulièrement vulnérables figuraient Monrovia, Brazzaville, Freetown, Kigali, Abidjan et Mombasa.

L’indice climatique combinait la menace d’événements extrêmes, la vulnérabilité humaine et la capacité des pays à s’adapter. Le rapport est le premier d’une série d’évaluations des risques pour les villes et évalue les menaces pour la qualité de vie, le potentiel d’investissement, les actifs immobiliers et la capacité opérationnelle.



Source link

Laisser un commentaire