L’Algérie accuse le Maroc d’avoir bombardé trois chauffeurs de camion

[ad_1]

L’Algérie a accusé son grand rival, le Maroc, d’avoir tué trois Algériens sur une route du désert, alors que les tensions s’intensifient entre les voisins au sujet du Sahara occidental contesté.

« Trois Algériens ont été assassinés (…) lors d’une frappe barbare contre leurs camions », a déclaré la présidence algérienne, dans un communiqué cité par l’agence de presse d’Etat APS.

Il a rapporté qu’ils avaient voyagé entre la capitale mauritanienne Nouakchott, au nord-est, et la ville algérienne de Ouargla.

« Plusieurs facteurs indiquent que les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental ont commis cet assassinat lâche avec une arme sophistiquée », ajoute le communiqué. « Leurs meurtres ne resteront pas impunis. »

Le Maroc n’a pas immédiatement commenté les accusations.

Le Sahara occidental est contrôlé à 80 pour cent par le Maroc, qui considère l’ancienne colonie espagnole, riche en phosphates et adjacente aux abondantes eaux de pêche de l’Atlantique, comme faisant partie intégrante de son propre territoire.

L’Algérie a longtemps abrité et soutenu le Front Polisario, qui y revendique une indépendance totale et a exigé un référendum comme le prévoit l’accord de cessez-le-feu de 1991.

Mais le Polisario a déclaré en novembre la trêve « nulle et non avenue » après que les forces marocaines ont rompu le blocus d’une autoroute menant à la Mauritanie, que le mouvement indépendantiste a déclaré avoir été construite en violation du cessez-le-feu.

En août, l’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc en invoquant des « actions hostiles » — charges rejetées par Rabat.

– Situation « significativement détériorée » –

Les meurtres signalés ont eu lieu lundi, mais peu de détails ont émergé et il n’y a eu aucun commentaire immédiat d’Alger ou de Rabat.

Le communiqué algérien n’a pas précisé le lieu de la grève.

Mais Akram Kharief, rédacteur en chef du site Internet algérien Mena Defence, a déclaré que « les camionneurs algériens ont été tués à Bir Lahlou », le long d’une autoroute de 3 500 kilomètres (2 200 miles) qui traverse une partie du Sahara occidental contrôlée par le Polisario.

La Mauritanie a déclaré que les décès n’avaient pas eu lieu sur son territoire.

La déclaration algérienne n’a pas précisé quelles armes ont été utilisées, mais le Maroc a pris livraison en septembre de drones de combat Bayraktar de fabrication turque, selon Far-Maroc, un site d’information militaire privé.

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a averti que la situation au Sahara occidental s’était « considérablement détériorée » au cours de l’année écoulée.

Vendredi, le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé à la reprise des pourparlers de paix, dans une résolution que l’Algérie a qualifiée de  » fondamentalement déséquilibrée « .

L’ancien président américain Donald Trump a rompu avec les normes diplomatiques de longue date en 2020 pour reconnaître la revendication du Maroc sur le territoire, dans le cadre d’une contrepartie pour la normalisation des relations de Rabat avec Israël.

L’administration de son successeur Joe Biden n’a pas encore confirmé ou annulé la décision.

Alger a rejeté un retour aux discussions en table ronde tenues pour la dernière fois en 2019 avec de hauts responsables du Maroc, d’Algérie, de Mauritanie et du Polisario.

Il fait valoir qu’en évitant les pourparlers bilatéraux avec le Polisario, Rabat tentait de présenter le conflit comme un conflit « régional, artificiel » plutôt que comme un conflit de « décolonisation ».

[ad_2]

Laisser un commentaire