La vérité graphique : l’inflation américaine ne cesse de grimper

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Le sommet sur le climat COP26 à Glasgow est presque terminé et dépoussiéré, avec des engagements ambitieux et percées des gouvernements et des entreprises à lutter plus agressivement contre la catastrophe climatique. Pourtant, bien qu’il semble y avoir un large accord sur Quel doit être fait pour empêcher la planète de devenir plus chaude – comme atteindre les émissions nettes zéro au cours des prochaines décennies – de gros désaccords subsistent sur comment pour le retirer.

Alors que les pays tentent de rendre les emplois verts tout en stimulant les exportations pour maintenir les flux de trésorerie étrangers, le recours à des politiques économiques protectionnistes devient un point de friction croissant entre les gouvernements. Voici deux exemples juteux où cette dynamique se joue.

Les États-Unis se disputent avec le Mexique et le Canada au sujet des voitures. L’administration Biden a uni le Mexique et le Canada en colère contre sa proposition de déploiement motivations financières pour les Américains d’acheter des véhicules électriques fabriqués aux États-Unis, avec des crédits d’impôt supplémentaires pour l’achat d’une voiture avec une batterie de fabrication américaine ou fabriquée dans une usine syndiquée. Certains nerds politiques américains n’étaient pas du tout surpris étant donné la bonne foi de Biden en tant que guerrier pro-union.

Ottawa, cependant, a été choqué et est maintenant furieux, qualifiant cela de mesure protectionniste qui encouragera les constructeurs automobiles à construire des usines de véhicules électriques aux États-Unis plutôt qu’au Canada. C’est une grosse affaire parce que l’industrie automobile est l’un des les plus grands secteurs manufacturiers, contribuant pour plus de 12,5 milliards de dollars à son PIB en 2020. Le Mexique, pour sa part, est également énervé, affirmant que la proposition américaine sape ses plans de transition de son industrie automobile tout aussi cruciale vers des modèles électriques, ce qui est au cœur de la stratégie globale d’atténuation du changement climatique du Mexique.

Mexico et Ottawa ont accusé Washington d’avoir violé l’USMCA – un remplacement de l’ALENA qui a été laborieux à négocier – qui était censé garantir des règles du jeu équitables pour les trois pays. Le Canada et le Mexique pouvaient désormais porter plainte dans le cadre des mécanismes de règlement des différends du pacte.

Le club le plus exclusif d’Europe : le carbone. L’Union européenne, qui a pris certains des engagements climatiques les plus ambitieux au monde à ce jour, a proposé une taxe carbone sur les importations spécifiques entrant dans le bloc, y compris l’acier, les engrais, le pétrole et le ciment. Essentiellement, Bruxelles veut imposer tarifs carbone afin que les producteurs étrangers soient soumis aux mêmes charges financières que les fabricants européens lorsqu’ils fabriquent des produits similaires.

En effet, en fixant un prix sur les émissions de carbone – et en forçant les économies dépendantes de l’UE à payer ou à perdre de grandes entreprises – la Commission européenne a trouvé un moyen de payer, au moins en partie, pour son très cher Accord vert.

De plus, certains pays sont révoltés contre le fait que Bruxelles a poussé des pays riches aux vues similaires à rejoindre son système de tarification du carbone en échange d’un accès au marché unique de l’UE, à l’exclusion des tarifs et des quotas déjà en place pour d’autres biens. (Canada étudie maintenant son propre régime). Les critiques disent que la mise en place d’un « club climat transatlantique » – selon lequel tous les États imposeraient soit une taxe carbone à la frontière, soit un système d’échange de droits d’émission équivalent – ​​est discriminatoire : le Premier ministre australien épris de charbon, Scott Morrison, par exemple, mentionné la poussée est « simplement du protectionnisme commercial sous un autre nom ». Parallèlement, le Brésil, l’Afrique du Sud, la Chine et l’Inde ont également plaint qu’une taxe carbone de grande envergure constituerait une « barrière commerciale », pénalisant injustement les pays en développement qui dépendent toujours des combustibles fossiles pour développer leur économie.

Alors que l’UE a un peu reculé ces derniers mois – donnant aux pays cinq ans pour contrôler leurs priorités climatiques – les États-Unis n’ont pas exclu d’imposer des tarifs directs si Bruxelles impose des taxes carbone sur les produits américains. Pendant ce temps, des pays comme Chine, la Russie et Turquie – qui risque de perdre beaucoup d’une taxe carbone de l’UE — ont accusé Bruxelles de violer principes du commerce international.

Et maintenant? Certains défenseurs de la politique climatique craignent que l’utilisation d’outils coercitifs tels que les tarifs et les crédits d’impôt ne se retourne contre eux, donnant des munitions à la opposants qui croient que la politique climatique engendre une mauvaise économie.

Au final, les efforts mondiaux pour protéger la planète vont-ils échouer sur les efforts nationaux pour protéger certaines industries ?



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