La trêve se maintient à Idlib en Syrie alors que la Turquie renforce ses postes militaires

[ad_1]

Samedi marquait deux ans depuis la signature de l’accord de trêve entre la Turquie et la Russie sur la province syrienne d’Idlib, dans le nord-ouest, et certaines régions des provinces de Hama, Alep et Lattaquié.

L’accord a permis à la Turquie de renforcer ses positions militaires sur plus de 78 postes. Il a également déployé des centaines de véhicules blindés lourds et des milliers de soldats.

Malgré l’accord, les deux dernières années ont vu des violations de la trêve dans les régions tenues par l’opposition par le régime et l’armée de l’air russe. Des centaines de civils innocents ont été tués dans les attaques et des milliers d’autres ont fui vers la région de Jabal al-Zawiya, dans le sud d’Idlib.

Le 5 mars 2020, le président russe Vladimir Poutine et le président turc Recep Tayyip Erdogan ont convenu d’un cessez-le-feu à Idlib pour contenir les combats entre les forces de l’opposition et du régime après que ces dernières aient mené une opération de grande envergure, soutenue par la Russie, contre Idlib .

Les combats de l’époque ont entraîné le déplacement de près d’un million de personnes d’Idlib et la mort de dizaines. La Turquie a été forcée de faire venir plus de troupes pour contenir la situation.

Les régions de désescalade, comme on les appelle, ont connu un calme relatif ces dernières semaines. Les jets russes survolent rarement les zones. Le calme est le bienvenu après deux ans de frappes aériennes et d’attaques du régime et de ses milices alliées contre l’opposition. Les attaques visaient des installations vitales, notamment des stations de pompage d’eau, des centres médicaux et des camps de déplacés.

Plus de 270 personnes, dont 120 femmes et enfants, ont été tuées dans les troubles. Quatre massacres ont été signalés dans les régions de Maarat Masrin et Ariha et dans les villages de Mashoun, Balshoun et Balyoun à Jabal al-Zawiya.

Idlib a été témoin ces dernières semaines d’opérations militaires menées par la coalition internationale dirigée par les États-Unis qui combat l’EI. Des attaques de drones ont visé des membres de diverses factions extrémistes, dont le groupe Hurras al-Din. Une autre attaque notable a conduit au meurtre du chef de l’Etat islamique Abdullah Qardash à Atmeh, dans le nord d’Idlib, début février.

Au milieu du calme, l’économie a lentement commencé à se redresser. Les administrations d’Idlib ont commencé à opérer en utilisant la livre turque au lieu de la livre syrienne en chute libre, démontrant l’étendue de l’influence d’Ankara.

La frontière syro-turque à Idlib est devenue la fenêtre de la province sur le monde. Les marchandises commerciales et la nourriture turques, les voitures européennes et asiatiques neuves et d’occasion et les dérivés du pétrole sont tous amenés de l’autre côté de la frontière à Idlib.

Le gouvernement de salut local a récemment approuvé plusieurs projets de développement et économiques, dont la création d’une importante zone industrielle à Sarmada. Les principales autoroutes ont été élargies entre les villes et les opérations dans plusieurs installations vitales ont repris, offrant de nouvelles opportunités d’emploi aux Syriens.




[ad_2]

Laisser un commentaire