La position favorable aux entreprises de la Tanzanie ouvre la porte à la concurrence américano-chinoise


Le vice-président américain Kamala Harris écoute la présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan faire une déclaration à la presse avant une réunion dans le bâtiment du bureau exécutif d'Eisenhower le 15 avril à Washington, DC

Le vice-président américain Kamala Harris écoute la présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan faire une déclaration à la presse avant une réunion dans le bâtiment du bureau exécutif d’Eisenhower le 15 avril à Washington, DC

(Photo de Brendan Smialowski/AFP via Getty Images)

La Chine est mieux placée pour bénéficier des réformes de libéralisation du président tanzanien Samia Suluhu Hassan que les États-Unis, ce qui augmentera l’influence diplomatique de Pékin sur Dodoma. Depuis son entrée en fonction en mars 2021, Hassan a rationalisé les lois de conformité réglementaire, résolu les différends avec les investisseurs étrangers et rouvert les négociations avec les sociétés pétrolières et de construction internationales sur les projets bloqués, et ces mesures ont accru la confiance des investisseurs et amélioré les relations avec les partenaires externes. Dans le cadre de ces efforts diplomatiques, Hassan a amélioré les conditions des droits de l’homme en Tanzanie, ce qui a, à son tour, conduit à une coopération économique accrue avec les États-Unis. Hassan a eu des contacts diplomatiques égaux – sinon plus – avec ses homologues chinois, motivés non par l’alignement sur les droits de l’homme mais par l’investissement dans des projets clés.

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