La Croatie retrouve la continuité territoriale avec un nouveau pont

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Construit par un consortium chinois (China Road and Bridge Corporation) et financé à 85 % par l’Union européenne dans le cadre de la politique de cohésion – qui n’a pas manqué de susciter des critiques – cet ouvrage de cinquante-cinq mètres de haut et de vingt et un mètres de large relie les villes de Brijesta et Komarna sur 2,4 kilomètres. Les travaux ont duré quinze ans et ont nécessité un budget de 357 millions d’euros.

Les travaux sur le pont de Pelješac ont commencé en 2007 mais ont été rapidement interrompus faute de fonds. Ils ont pu reprendre en 2017 grâce à l’arrivée de fonds européens.

Longtemps, les autorités de Bosnie-Herzégovine se sont opposées au projet. Ils l’ont considéré comme illégal sans leur accord et ont fait valoir qu’il violait la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer. Mais ils n’ont pas réussi. Tous les appels ont été rejetés, créant des tensions entre Sarajevo et Zagreb. Mais les Bosniaques, qui craignaient que le pont ne restreigne l’entrée des gros navires dans la baie de Neum, obtinrent, comme prix de consolation, une augmentation de sa hauteur, de trente-cinq à cinquante-cinq mètres, et donc aussi de sa budget. La commune de Neum, seule station balnéaire du pays, craint que les touristes ne puissent se rendre dans la commune.

« Le pont de Pelješac a été construit dans l’intérêt de la Croatie, mais pas au détriment de la Bosnie-Herzégovine,», a déclaré le président croate Zoran Milanovic lors de son investiture.

Pour mieux comprendre la particularité historique de Neum, lisez aussi : La ville bosniaque de Neum sera bientôt enjambée par un pont pour assurer la continuité territoriale avec la Croatie.

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