JOHN DALZIEL : les marins juniors se souviennent de la bravoure en temps de guerre

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JOHN DALZIEL • Chronique d’invité

Peu de temps après le début de la Seconde Guerre mondiale, le 3 septembre 1939, 18 navires marchands et quatre navires de guerre ont quitté le port d’Halifax pour se diriger vers l’Europe déchirée par la guerre. Au cours des cinq années suivantes, plus de 300 convois de navires marchands se sont rassemblés dans le bassin de Bedford. Ils ont ensuite fait le périlleux voyage vers la Grande-Bretagne, transportant des fournitures militaires et civiles indispensables, et dans certains cas, du personnel, pour soutenir l’effort de guerre et assurer la victoire éventuelle de la démocratie.

Ces voyages n’étaient pas sans risque, ni sans coût humain. En particulier, en plus des dangers permanents de la tristement célèbre météo de l’Atlantique Nord, les navires et leurs équipages ont dû faire face à des attaques de sous-marins allemands. Les tentatives périlleuses de sauvetage des marins dans les eaux glaciales étaient souvent entravées par le risque de torpilles. De nombreux marins qui ont survécu aux premières explosions sur leurs navires se sont noyés ou ont été brûlés vifs dans des nappes de pétrole enflammées. Selon le site Web des Royal Museums Greenwich (Londres), 50 000 marins marchands alliés ont perdu la vie pendant la Seconde Guerre mondiale, dont de nombreux Canadiens.

Pour raconter à nos jeunes le rôle d’Halifax dans cette histoire et pour garder vivant le souvenir de la bravoure et du sacrifice des marins marchands, la Coupe Bamse a été créé par le Dartmouth Yacht Club, en collaboration avec la Convoy Cup Foundation. Les courses de la Bamse Cup ont eu lieu mardi, avec des marins juniors du Dartmouth Yacht Club et du Bedford Basin Yacht Club en compétition. Après les courses, une cérémonie de remise des prix a été suivie d’une pizza et de présentations sur les marins marchands qui ont quitté Halifax et leur importante contribution à l’histoire. Steinar Engeset, ancien consul de Norvège à Halifax et chef de la Convoy Cup Foundation, Peter Stoffer, ancien député et partisan bien connu des anciens combattants, et le capitaine Earle Wagner, un marin marchand de la Seconde Guerre mondiale, étaient présents pour ces présentations.


Un voilier tente d'avoir du vent alors que le brouillard matinal se lève dans le bassin de Bedford à Halifax le jeudi 23 septembre 2021. — Tim Krochak / File
Un voilier tente d’avoir du vent alors que le brouillard matinal se lève dans le bassin de Bedford à Halifax le jeudi 23 septembre 2021. — Tim Krochak / File

L’histoire de Bamse a également été racontée. Bamse (ours en peluche en norvégien) était un chien Saint-Bernard, qui appartenait au capitaine du navire de la marine norvégienne Thorod. Ils ont quitté la Norvège après l’invasion nazie et ont combattu avec les forces alliées tout au long de la guerre. Bamse est devenu la mascotte des forces navales norvégiennes libres et a été crédité de plusieurs actes de bravoure, notamment en sauvant des vies. Des monuments à Bamse ont été érigés à Montrose, en Écosse (sa maison pendant la guerre et son dernier lieu de repos) et sa maison d’origine Honningsvag, près du Cap Nord de la Norvège.

La Fondation Convoy Cup, en collaboration avec sa fondation sœur en Norvège, se consacre à rendre cette partie importante de l’histoire accessible aux générations successives. Elle parraine également la Convoy Cup Race, une course au large de Halifax à Lunenburg, qui se déroule à la mi-septembre.

La Nouvelle-Écosse a noué des liens solides avec la Norvège au cours de la Seconde Guerre mondiale. Après l’invasion de la Norvège en avril 1940, des membres de la marine et de l’armée norvégiennes et de leur marine marchande ont maintenu des bases d’entraînement, de réparation et de récupération en Nouvelle-Écosse, y compris le Camp Norway à Lunenburg.

John Dalziel est capitaine de flotte voile (voile junior) au Dartmouth Yacht Club



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