J’ai recréé mes vacances d’enfance en France en l’honneur de mon défunt père

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Notre prochain arrêt était la Sologne, au sud d’Orléans. Avec ses étangs et ses marais étranges, ses chasseurs et ses bûcherons, la Solonge est, depuis la lecture du Grand Meulnes d’Alain Fournier, un lieu d’intense mystère pour moi. J’ai insisté pour que mes parents m’y emmènent et nous avons séjourné, à la grande joie de mon père qui vénérait les Relais & Châteaux, au Grand Hôtel Lion d’Or à Romorantin-Lanthenay. Quelques années plus tard, alors que je travaillais sur French Leave, j’ai vu que c’était un favori de Richard Binns, qui ne tarit pas d’éloges sur le nouveau jeune chef Didier Clément, qui avait épousé la fille des propriétaires.

Congé français

Quelle merveille, après une journée passée à dériver autour de la Solonge, de retrouver M. Clément présidant toujours tranquillement sa cuisine étoilée, sa femme Marie-Christine toujours en salle et leur fille désormais étroitement associée. Quand j’ai produit French Leave, c’était un moment d’émotion. « Ce livre signifiait tellement pour nous », m’a dit Marie-Christine. « Nous étions très jeunes et l’amitié et le soutien de Richard étaient inestimables. » En sa mémoire, elle et Didier nous ont invités à manger ses plats préférés, toujours à la carte, plus un qui n’était pas là, mais qu’il aurait chaleureusement approuvé : le caviar récolté sur des esturgeons désormais élevés dans les étangs de Sologne. Le Lion d’Or est une oasis épurée du centre-ville et le restaurant nouvellement décoré, ses murs pâles subtilement sculptés selon une technique rare appelée carton pierre, évoque le mystère et la magie de la Sologne.

En quittant Romorantin-Lanthenay, nous nous sommes dirigés vers l’ouest pour Chinon et ces étendues de rêve de la Loire et de ses affluents le long desquels se trouvent les châteaux d’Ussé, d’Azay-le-Rideau, d’Islette, de Villandry et du Rivau. Nous nous contentions le plus souvent de les contempler, et de faire des balades fluviales sur des bateaux traditionnels de la Loire. De French Leave, nous avons séjourné dans un simple Logis, le Manoir de Giraudière, toujours en activité mais âgé maintenant. Néanmoins, notre appartement économique avec kitchenette nous convenait parfaitement, nous permettant de magasiner et de cuisiner nous-mêmes, tout cela fait partie du plaisir.

Le dernier voyage avec mon père

Alors que mon père essayait de fréquenter autant de restaurants étoilés et d’hôtels Relais & Châteaux qu’il le pouvait, ma mère, plus sensée et soucieuse de son budget, faisait de son mieux pour l’en empêcher. Au milieu des années 80, il était gravement malade et nous l’avons emmené lors de son dernier voyage dans sa France bien-aimée ; il était autorisé à rester où il voulait. Ses choix comprenaient Le Moulin de l’Abbaye à Brantôme, le Negresco à Cannes, et notre dernière étape de ce voyage, à Honfleur au luxueux Relais & Châteaux Ferme St Siméon, célèbre pour les premiers impressionnistes, dont Monet, qui y séjourna quand c’était une humble auberge, attirée par l’extraordinaire lumière, les brumes marines et les vues sur l’estuaire de la Seine.

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