Interview : Le ministre du Tourisme déclare que la durabilité est une priorité absolue

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Vous – et le Premier ministre, bien sûr – avez parlé de la nécessité d’un nouveau modèle de tourisme qui respectera les principes de durabilité et de protection des caractères des destinations, mais aussi d’une plus grande distribution des avantages à davantage de régions du pays sur une période plus longue période de l’année. Comment espérez-vous y parvenir ?

Permettez-moi de commencer par la deuxième partie de la question. J’ai déjà mentionné que, d’un point de vue stratégique, la poursuite de la croissance du tourisme doit reposer sur l’expansion des destinations. Mais le visiteur potentiel ne les découvrira pas par lui-même, ni cherchera-t-il des « trésors » cachés. C’est notre obligation et pour atteindre cet objectif, une manière cohérente de présenter et de promouvoir est nécessaire. L’information existe déjà, mais cela ne suffit pas car elle est dispersée à travers différents canaux. Nous voulons construire un réseau qui informera les acteurs du marché à l’étranger de ce qui se passera dans le cadre des nombreuses actions touristiques thématiques qui se déroulent en Grèce. Mais aussi en termes de ciblage géographique, nous accordons une accent mis sur la Grèce continentale et les îles moins connues, fondées sur la préservation de l’authenticité et la différenciation qu’elles offrent au voyageur. Ceux-ci, combinés à l’émergence de formes alternatives de tourisme, qui, contrairement à la croyance populaire, apportent une forte valeur ajoutée à l’ensemble du spectre de l’économie grecque, sont nos principaux outils.

Sur la question de durabilité, c’est une priorité tant du gouvernement que du Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, qui met l’accent sur le développement d’une stratégie qui place la biodiversité au cœur de la planification touristique. Je suis très satisfait car je trouve que les instances institutionnelles telles que le Chambre des Hôtels Ηellenique, qui prépare un plan de certification des hôtels basé sur la durabilité, ainsi que le Association des entreprises touristiques grecques (SETE), vont dans cette direction.

L’exemple de Santorin en Grèce et de Venise au niveau européen sont des exemples classiques des problèmes que les phénomènes de hypertourisme peuvent créer, en particulier pendant les périodes de pointe. Nous serons bientôt en mesure de présenter un programme d’incitations et de désincitations dans le but de dissuader de tels problèmes.

Mais parce que vous avez mentionné Croisières, permettez-moi de vous rappeler que dans le contexte de la Foire internationale de Thessalonique J’ai eu l’occasion de voir le port et de discuter longuement du projet de Thessalonique en tant que port d’attache et destination hub. Les avantages ne se limiteront pas seulement à l’impact important de la croissance dans la ville, mais augmenteront considérablement le potentiel touristique dans la région au sens large. La combinaison du nouvel aéroport international avec des croisières pourrait changer la carte.

Selon les recherches de diaNEOsis, la Grèce pourrait recevoir 1,3 milliard d’euros de croisières, alors que bien que nous soyons la quatrième destination la plus populaire du secteur, nous sommes à la huitième place en termes de revenus des pays issus de cette activité. Dans les années précédant la pandémie, l’Espagne et l’Italie avaient reçu et continuent de recevoir plus du double des revenus de chaque croisiériste par rapport à la Grèce. Cela doit changer et nous avons la possibilité de réussir, grâce à nouvelles infrastructures, une interconnexion avec des aéroports modernes et une expérience touristique qui intégrera toutes les formes de tourisme. L’avantage de la Grèce réside dans les nombreuses et différentes options que chaque visiteur a en fonction de ses préférences et de ses intérêts.



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