Globe Climate : Le plus grand propriétaire de terres agricoles du Canada est-il optimiste ou pessimiste ?

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Bon après-midi, et bienvenue à Globe Climate, un bulletin d’information sur les changements climatiques, l’environnement et les ressources au Canada.

Comme toujours, nous essayons de démarrer la newsletter sur une note positive. Alors pensez à écouter cet épisode de The Decibel Podcast : A cry for varech ? Comment cette algue peut aider à lutter contre le changement climatique.

La journaliste du Globe, Wendy Stueck, est allée récolter du varech et revient pour nous dire pourquoi la culture du varech pourrait aider les économies vertes des communautés côtières et être utilisée comme un nouveau matériau innovant et durable.

Maintenant, nous allons vous rattraper sur d’autres nouvelles.

Cam Kinsman, étudiant en génie à l’Université de Victoria, surveille la ligne pendant la récolte de varech à sucre sur le site de la ferme Cormorant à Tofino, en Colombie-Britannique, le 20 avril 2022.CHAD_HIPOLITO/Le Globe and Mail


Reportage remarquable cette semaine :

  1. Hidden Waters : L’histoire de sources en voie de disparition et en voie de disparition en Amérique du Nord
  2. Restauration : faire revivre la richesse culinaire et culturelle des anciens jardins marins autochtones de la Colombie-Britannique
  3. Feux de forêt : Les incendies de forêt étouffent l’air dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique et de l’Alberta
  4. Transport : Air Canada achète 30 avions hybrides électriques et investit 5 millions de dollars américains dans un développeur suédois
  5. Ressources : L’industrie américaine du bois d’œuvre allègue que les producteurs canadiens de bois d’œuvre reçoivent des subventions pour le climat
  6. Un message du Narval : Étaient organiser un événement ce jeudi au théâtre Hot Docs à Toronto et nous nous demandions si vous aimeriez nous rejoindre ? Si oui, voici un code de réduction de 50 % : CLIMATE50

Une plongée plus profonde

Terres agricoles inc.

Jason Kirby écrit des articles commerciaux pour The Globe. Pour la plongée plus profonde de cette semaine, il parle du plus grand propriétaire de terres agricoles du Canada et de ce qu’il pense d’un avenir lié aux changements climatiques.

Le plus grand propriétaire de terres agricoles du Canada, Robert Andjelic, et moi étions à mi-chemin de notre road trip à travers la Saskatchewan, visitant certaines de ses propriétés foncières et rencontrant des agriculteurs pour un récent reportage pour The Globe, lorsque la conversation s’est tournée vers la question de savoir si M. Andjelic se considérait un optimiste ou un pessimiste.

Cela peut sembler une question idiote. Vous ne devenez pas un homme d’affaires et un investisseur extrêmement prospère comme M. Andjelic (d’abord avec des entrepôts à Winnipeg, et maintenant avec un portefeuille de terres agricoles d’une valeur d’environ 650 millions de dollars) sans la conviction suprême que les risques que vous prenez seront payants.

Pourtant, l’entrepreneur de 76 ans a également une vision presque oppressante de la sécurité alimentaire mondiale et des effets que le changement climatique aura sur la capacité d’un monde affamé à se nourrir, sans parler des troubles sociaux qui, selon lui, pourraient suivre ces changements.

Robert Andjelic conduit entre des métayers au sud de Whitewood, en Saskatchewan, le 17 juillet. Andjelic passe une grande partie de l’année dans son camion à visiter ses terres agricoles et à rencontrer ses métayers et ses partenaires.Tim Smith/Le Globe and Mail

« Le changement climatique nous fait déjà du mal », dit-il. « Cela va empirer, car les phénomènes météorologiques extrêmes comme les sécheresses, les inondations et les ouragans se rapprochent et sont beaucoup plus graves. »

Même dans ces sombres perspectives, M. Andjelic voit des opportunités. C’est une dichotomie qui s’étend à une grande partie du secteur agricole canadien. D’une part, le changement climatique constitue une menace croissante pour la production agricole et animale. La plupart des scientifiques blâment le changement climatique pour la sécheresse qui a paralysé la récolte de blé de la Saskatchewan l’année dernière.

En même temps, le secteur agricole du Canada est bien placé pour bénéficier davantage d’un climat changeant. Comme le souligne M. Andjelic, la Saskatchewan compte 30 jours sans gel de plus qu’il y a quatre décennies, et les saisons de croissance devraient encore s’allonger dans les années à venir. Dans les régions de la Saskatchewan où l’irrigation existe déjà ou est en cours d’expansion, M. Andjelic exhorte ses locataires agricoles à ajouter de la luzerne à leur rotation des cultures – la célèbre culture assoiffée utilisée comme aliment pour le bétail laitier est fortement cultivée en Californie, mais les sécheresses là-bas font son avenir incertain. Pendant ce temps, la ceinture de maïs des États-Unis, qui s’étend à travers le Midwest chaud des États-Unis, a marché régulièrement vers le nord dans les Prairies canadiennes au cours de la dernière décennie.

Bref, les changements climatiques vont modifier l’agriculture canadienne de multiples façons. « Suis-je un optimiste ou un pessimiste ? » demande M. Andjelic, revenant sur la question plusieurs heures et des centaines de kilomètres plus tard. « Je dirais que je suis réaliste.

– Jason

Robert Andjelic se promène dans une cour de ferme pour vérifier les dommages causés par une tempête dans l’une de ses métairies au sud de Whitewood, en Saskatchewan, le 17 juillet.Tim Smith/Le Globe and Mail


Quoi d’autre tu as manqué


Avis et analyse

Karen Armstrong : Pour éviter la catastrophe, nous devons retrouver notre respect pour la nature

Mark Gloutney : Les milieux humides sont un remède naturel pour les lacs malades du Canada

Lettres à l’éditeur : « Les négationnistes du changement climatique… doivent des excuses au monde. Le rapport sur le climat de 2012 met en garde contre les conditions météorologiques extrêmes, ainsi que des lettres pour le 18 septembre


Investissement vert

Des vétérans du monde des affaires du Québec recueillent 250 millions de dollars pour un fonds d’impact climatique qui cible les entreprises en démarrage

Pierre Larochelle et Steeve Robitaille affirment que le fonds répond à un besoin urgent des entreprises à leurs débuts commerciaux en capital et en stratégies de développement.

Idealist Capital vise à plafonner sa collecte de fonds lorsqu’elle atteindra 500 millions de dollars. Le plan prévoit que le fonds réalise jusqu’à 10 investissements de 25 à 75 millions de dollars chacun dans des domaines tels que l’énergie renouvelable, le stockage de l’énergie et les véhicules électriques. Les fonds d’impact sont structurés pour générer des avantages environnementaux et sociaux mesurables ainsi que des rendements financiers, en se concentrant sur les objectifs de développement durable des Nations Unies.

A lire aussi :


Faire des vagues

Chaque semaine, The Globe dressera le portrait d’un Canadien qui fait une différence. Cette semaine, nous mettons en lumière le travail du Dr Reza Eshaghian en réponse d’urgence à la crise climatique.

Le chef de l’équipe médicale de MSF informe l’équipe avant de partir pour effectuer une évaluation de la malnutrition dans la ville de Bentiu, au Soudan du Sud.Sean Sutton/Document

Je m’appelle Reza Eshaghian, je suis un médecin urgentiste de 37 ans de Vancouver qui travaille avec Médecins Sans Frontières/Médecins Sans Frontières (MSF) depuis neuf ans. Nous travaillons pour aider les personnes qui en ont le plus besoin et nous nous concentrons sur les interventions d’urgence. L’année dernière, je suis parti en mission à Bentiu, au Soudan du Sud. C’était la première fois que je répondais à la dégradation de la santé résultant du changement climatique.

Les habitants du Soudan du Sud ont survécu avec résilience à des années de colonisation et de guerre, et maintenant la crise climatique est à leur porte. L’augmentation annuelle des précipitations a entraîné des inondations massives dans certaines parties du pays en 2021. Elles ont détruit plus de 65 000 hectares de terres cultivées, tué plus de 800 000 têtes de bétail et déplacé des centaines de milliers de personnes. Les gens sont désormais confrontés à un manque d’eau potable, de soins de santé et d’accès à l’assainissement, ce qui les expose à un risque accru de maladies infectieuses et de malnutrition.

J’ai travaillé avec une équipe très motivée, la plupart étaient embauchées localement. Nous avons fourni de l’eau potable, mis en place des infrastructures d’assainissement, géré des cliniques mobiles et plaidé pour une meilleure réponse internationale à la crise. Le changement climatique nous affecte tous. Sur cette belle planète, nous sommes tous voisins. Soyons solidaires et soutenons-nous les uns les autres.

– Dr Eshaghian

Connaissez-vous une personne engagée ? Quelqu’un qui représente les vrais moteurs du changement dans le pays ? Envoyez-nous un courriel à GlobeClimate@globeandmail.com pour nous en parler.


Photo de la semaine

Un étudiant tunisien participe à la cueillette des figues dans la ville tunisienne de Djebba, au sud-ouest de la capitale Tunis, le 19 août 2022. – Haut dans les collines du nord-ouest de la Tunisie, les agriculteurs cultivent des milliers de figuiers avec un système unique de terrasses qu’ils espèrent les protégera des sécheresses de plus en plus dures. Les « jardins suspendus » de Djebba El Olia ont été mis à l’épreuve cette année alors que le pays d’Afrique du Nord traversait son mois de juillet le plus chaud depuis les années 1950.FETHI BELAID/AFP/Getty Images


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