Forte émotion alors que la Golden Globe Race 2022 s’élance autour du monde • Live Sail Die

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  • 16 skippers partent des Sables d’Olonne pour une course autour du monde de 30 000 milles en neuf mois.
  • Des milliers de personnes acclament les skippers pour un grand départ dans le chenal mythique avec 21 coups de canon.
  • Damien Guillou, Simon Curwen et Kirsten Neuschäfer mènent la flotte vers le cap Finisterre
  • Des conditions météorologiques clémentes pour les premières 24 heures et deux options pour la flotte avec de forts vents contraires annoncés.
  • Aleix Selles sur la ligne de départ teste son gréement de jury, espérant repartir dans une semaine !

Ligne de départ, quelques secondes avant le Go !

L’émotion était au rendez-vous lorsque famille et amis ont dit au revoir à 16 skippers partis des Sables d’Olonne pour l’un des défis les plus éprouvants de la planète. La Golden Globe Race est un voyage en solitaire sans escale à bord de petits yachts à l’ancienne de 32 à 36 pieds sans technologie ni assistance. Après des années de préparatifs intenses et de contrôles de sécurité, l’idée de 9 mois d’isolement total avec seulement des radios à haute fréquence pour parler avec la famille était intimidante.

Les habitants des Sables d’Olonne étaient présents en nombre pour encourager les concurrents de la GGR et durant les deux semaines du village de la course qui attirait 5000 visiteurs par jour. Des milliers de personnes ont aligné le mur le long du canal mythique des Sables d’Olonne où les yachts classiques et historiques, les concurrents de la Golden Globe Race, les yachts traditionnels Olonnois et les yachts locaux ont défilé vers la ligne de départ.

Dernier jour avant le départ au Village de la Course GGR2022

« Nous ne pouvions rêver meilleur port d’attache pour la GGR que Les Sables d’Olonne » a dit Don McIntyrePrésident et Fondateur de la course, « Voir les marins quitter la marina était à la fois humiliant, excitant et électrique. Nous avons tous été emportés par l’émotion et l’esprit humain exposés. Essayer d’imaginer les difficultés et la joie que ces marins et rêveurs connaîtront dans les mois à venir était difficile. ”

Robin Knox-Johnston, Tapio Lehtinen et la prochaine génération de marins. Crédit photo : Nora Havel / GGR2022

Les skippers étaient prêts à partir après des années de préparation. C’était l’heure! La ligne de départ était entre Swan 55 de Tapio Lethenin Galiana et L’Esprit d’Equipe du skipper local Lionel Régnier, les deux participants à l’Ocean Globe Race. Le bateau de départ officiel était Guépard, navire-école de la Marine nationale française dont la ville des Sables d’Olonne est la marraine. Le starter officiel était Sir Robin Knox Johnston soutenu par le maire Yannick Moreauet le fondateur de la GGR, Don Mc Intyre.

C’était la Bretagne Simon Curwen qui franchit la ligne en premier, suivi de peu par la France Damien Guillou sur PRB, rejoint plus tard par Kirsten Neuschäfer. Le trio qui avait mené le précédent prologue de Gijon a rapidement pris la tête de la flotte vers le cap Finisterre, à 350 milles au sud-ouest des Sables d’Olonne, qu’ils devraient atteindre en 3 à 4 jours.

L’ancien marin des Classes Mini et Figaro et le navigateur océanique sud-africain auront à cœur d’imprimer un rythme soutenu au reste de la flotte dès les premières heures de course pour mettre en œuvre leurs stratégies respectives. Cela devrait les voir chercher la dépression à l’ouest avant de redescendre vers la pointe du cap Finisterre. De forts vents contraires, éviter le trafic côtier et les interactions possibles avec les orques le long de la côte galicienne ne sont que quelques-uns des défis à relever.

Marin français local populaire Arnaud Gaïst a cassé la ligne de départ d’environ 1 minute et a été invité par le starter officiel à retraverser la ligne. Il n’a pas réussi à le faire. Cela sera abordé plus tard, mais comme il navigue sur les plus petits yachts de la flotte, cela ne devrait pas avoir d’impact réel.

Plus comme ça

Christian Dumard, le météorologue de courses mythiques comme le Vendée Globe, la Volvo Ocean Race ou la Mini Transat, partage son analyse: « Les conditions des premiers jours de course vont être difficiles. Après un départ dans de bonnes conditions, la dépression à l’ouest de la mer Celtique apportera de forts vents de sud-ouest. Il sera suivi en fin de semaine prochaine par les restes du cyclone Danielle, qui s’est formé au milieu de l’Atlantique. C’est donc dans un flux dominant SW à W que les concurrents navigueront jusqu’au Cap Finisterre, puis vraisemblablement à la latitude de Lisbonne. La mer sera agitée avec des vagues allant jusqu’à 4 mètres. Ils pourront alors affronter les alizés portugais, les fameux vents du nord qui leur permettront de naviguer au portant vers les îles Canaries et l’archipel du Cap-Vert.

GGR2022 START DAY, 20220904, Simon Curwen (Royaume-Uni) à bord de son Biscay 36 « Clara ». Crédit photo : Les Sables d’Olonne.

Deux options s’offrent à vous dans l’immédiat : vers l’ouest vers du gros temps pour les skippers qui voudront faire la différence durant les premières 24 heures, et un parcours favorisant des vents plus doux mais plus incertains le long des côtes asturiennes et galiciennes. Ce choix, en début de course, pourrait bien conduire à une première scission de la flotte en 2 groupes.

L’Espagnol Alexandre Sellestoujours en attente de son mât, a choisi de naviguer aux côtés de la flotte et de tester son gréement de fortune sur son Rustler 36 Onsoro. Selon l’Avis de Course, il lui reste une semaine pour rejoindre la Course et franchir la ligne de départ au sud de Nouch, et bénéficier de bonnes conditions météo. Il est déterminé et pourrait bien ajouter un autre twist à cette édition 2022.

Prochain arrêt, Lanzarote !



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