Factbox-L’enquête de la France sur la crise des abus sexuels dans l’Église catholique

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PARIS (Reuters) – Une commission indépendante fera la lumière mardi sur l’ampleur des abus sexuels commis par des ecclésiastiques catholiques en France depuis 1950.

Dans la perspective de la publication de ses conclusions, le président de la Commission Jean-Marc Sauve a déclaré environ 3 000 prêtres et clercs pédophiles https://www.reuters.com/world/europe/french-catholic-church-had-estimated-3000 -pédophiles-depuis les années 1950-commission-2021-10-03 a maltraité des mineurs au cours de la période de cinq décennies, et a qualifié ce nombre d’estimation prudente.

La publication marque l’aboutissement de 2 ans et demi de travail. L’enquête a été commandée par l’Église catholique française en 2018, lorsque le pape François a demandé à son clergé d’éliminer les abus sexuels sur mineurs.

DES AFFAIRES HAUTES EN FRANCE

En 2020, le prêtre catholique romain Bernard Preynat a été reconnu coupable d’avoir abusé sexuellement de dizaines de scouts plusieurs décennies plus tôt. Il a été condamné à cinq ans de prison.

L’affaire a impliqué un haut cardinal et a mis le haut clergé européen sous les projecteurs au moment où le pape a été critiqué pour la réponse de l’Église à une crise qui nuisait gravement à sa position mondiale.

Le cardinal Philippe Barbarin a été reconnu coupable de ne pas avoir signalé les allégations historiques d’abus contre Preynat en 2019, mais sa condamnation a ensuite été annulée https://www.reuters.com/world/europe/french-court-upholds-not-guilty- décision-cardinal-sex-abuse-case-2021-04-14 en appel au motif que les victimes présumées étaient des adultes au moment où il a eu connaissance des mauvais traitements.

En 2018, l’ancien évêque d’Orléans André Fort a écopé d’une peine de huit mois avec sursis pour avoir omis de signaler les agissements d’un autre prêtre pédophile. Ce prêtre, Pierre de Coye de Castelet, a été condamné à deux ans de prison.

ÉTAPES DE L’ÉGLISE POUR LUTTER CONTRE LES ABUS EN FRANCE

Les évêques catholiques de France ont appelé en 2018 à la création d’une commission indépendante pour faire la lumière sur les abus passés et restaurer la confiance du public dans l’Église à une époque de diminution des congrégations.

Sauve, haut fonctionnaire, dirige une commission avec 21 autres membres dont des sociologues, des magistrats, des professeurs de droit et des théologiens. Ils comprennent des personnes de différentes confessions, ainsi que des athées et des agnostiques.

En 2019, le diocèse de Paris a accepté de transmettre au procureur de la capitale toute allégation d’abus sexuels commis par des membres du clergé même si la victime n’avait pas déposé de plainte.

En mars de cette année, l’Église a annoncé qu’elle proposerait une aide financière pour aider les victimes d’ecclésiastiques pédophiles. Elle a également voté la création d’un conseil « pour la lutte contre la pédophilie ».

ENQUÊTES HORS DE FRANCE

L’enquête française intervient des années après des enquêtes similaires aux États-Unis, en Irlande et en Australie.

En 2002, une commission indépendante américaine a commencé à enquêter sur les abus commis au cours d’une période similaire à celle couverte par l’enquête française. Il a révélé que plus de 10 000 personnes avaient été maltraitées par plus de 4 000 prêtres prédateurs. L’Église catholique américaine a versé environ 3,2 milliards de dollars pour régler les cas d’abus du clergé, selon BishopAccountability.org, qui suit le problème.

En 2009, une étude commandée par le gouvernement irlandais a révélé que des prêtres et des religieuses catholiques avaient terrorisé des milliers d’enfants pendant des décennies. Il a déclaré que le viol et les agressions étaient endémiques dans les écoles et les orphelinats gérés par l’Église catholique irlandaise.

Une enquête publique australienne a recommandé en 2017 que les clercs catholiques fassent l’objet de poursuites pénales s’ils ne signalaient pas les abus sexuels qui leur avaient été révélés lors de la confession. Il a également déclaré que l’Église devrait envisager de rendre le célibat volontaire.

(Compilé par Richard Lough ; édité par Andrew Heavens)

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