Exclusif : l’Italie et UniCredit mettent fin aux discussions sur la vente de MPS – sources

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Le siège de la Banca Monte dei Paschi à Sienne, en Italie, le 27 octobre 2017. REUTERS/Stefano Rellandini/File Photo

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  • Le Trésor devrait poursuivre un plan autonome
  • L’accord avec UniCredit a échoué face aux besoins de recapitalisation de MPS
  • Le cadre étudié pour UniCredit pourrait s’appliquer dans le nouveau plan
  • La DG-COMP peut accorder une prolongation de l’accord, mais les demandes de fusion et d’acquisition devraient rester

LONDRES, 24 octobre (Reuters) – Le gouvernement italien et UniCredit (CRDI.MI) se préparent à annuler les négociations sur la vente de la banque en difficulté Monte dei Paschi (MPS) (BMPS.MI) après des efforts pour parvenir à un accord sur une recapitalisation coûteuse plan a échoué, ont déclaré deux sources à Reuters.

Cette décision compliquerait les efforts déployés par le gouvernement du Premier ministre Mario Draghi pour respecter l’échéance de mi-2022 convenue avec les autorités de l’Union européenne pour reprivatiser la banque que Rome a sauvée en 2017.

Rome devra désormais obtenir l’autorisation de Bruxelles pour injecter plus d’argent dans Monte dei Paschi sans plan en main pour réduire la participation de 64% de l’État. Il devra également négocier un nouvel accord avec les autorités européennes sur sa sortie.

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L’Italie considère depuis longtemps une fusion avec un pair plus fort comme la meilleure solution pour la banque toscane et a engagé des conseillers pour conclure un accord l’année dernière.

Mais les sources ont déclaré que les conditions exigées par UniCredit après avoir entamé des pourparlers exclusifs le 29 juillet ont fait de l’accord une alternative trop coûteuse à un plan autonome.

UniCredit avait déposé des demandes de recapitalisation de plus de 7 milliards d’euros que le Trésor a jugé « trop ​​punitif » pour les contribuables italiens après avoir dépensé 5,4 milliards d’euros pour sauver la banque il y a quatre ans, selon l’une des sources.

« Aucun accord n’est possible dans les conditions d’UniCredit pour le moment. Mais le même cadre qui a été proposé à UniCredit pourrait être appliqué à un plan autonome », a déclaré l’une des sources.

UniCredit, le deuxième prêteur italien, et le Trésor ont refusé de commenter.

PLAN B

Rome a déjà examiné les avantages possibles d’une stratégie autonome, qui verrait le Trésor mettre en œuvre une partie des mesures proposées à UniCredit, notamment une augmentation de capital de plusieurs milliards d’euros, a indiqué la source.

L’Italie est susceptible de réviser le leadership de MPS pour mettre en œuvre le plan qui verrait les prêts douteux restants de la banque transférés au gestionnaire de créances douteuses appartenant à l’État AMCO et ses risques juridiques découpés et garantis par l’État, a déclaré cette source.

Pendant ce temps, la Banque centrale européenne (BCE) n’a pas encore vu de plan autonome, a déclaré une source proche du dossier, mais elle n’a aucune inquiétude immédiate quant à la situation du capital de MPS.

MPS a envisagé en janvier un appel de trésorerie de 2,5 milliards d’euros s’il ne parvenait pas à trouver un partenaire et les superviseurs de la banque centrale devraient approuver toute augmentation de capital.

Mais la direction générale de la Commission européenne (DG-COMP) aura le dernier mot sur le sort de MPS ayant demandé qu’un plan d’élimination soit prêt avant le 31 décembre.

Bien que la DG-COMP puisse bien accorder une prolongation, il est peu probable qu’elle renonce complètement à exiger une vente, a déclaré cette source.

CUEILLETTE DE CERISES

UniCredit avait commencé à discuter d’un éventuel achat de MPS sous l’ancien PDG Jean Pierre Mustier. Mais son successeur, Andrea Orcel, qui a pris la relève en avril, a relevé la barre en ne visant un accord que pour les secteurs les plus rentables de la banque qui génèrent environ 600 millions d’euros de revenus annuels, selon l’une des sources.

UniCredit avait déclaré qu’il ne voulait que des succursales de MPS dans les régions les plus riches du nord et du centre, et qu’il ne prendrait aucun prêt douteux ou risque résultant d’une mauvaise gestion.

Après avoir conclu son analyse de diligence raisonnable en septembre, UniCredit a présenté au Trésor des demandes détaillées basées sur les conditions de juillet au début du mois. Il visait à prendre une décision avant une réunion du conseil d’administration du 27 octobre pour approuver les résultats trimestriels.

Les sources ont déclaré que les parties avaient trouvé impossible de combler les divergences sur les besoins de recapitalisation de MPS, une personne affirmant que l’écart de valorisation s’élève à environ 2,5 milliards d’euros.

Pour compliquer les choses, des désaccords ont refait surface cette semaine sur les actifs à vendre, le gouvernement poussant à inclure la branche des services de capital de MPS et son unité de crédit-bail et d’affacturage, ont déclaré deux sources.

En outre, les négociateurs ont marchandé la manière dont UniCredit calculait ses ajustements de juste valeur sur les passifs de MPS, ce qui est devenu une autre pierre d’achoppement majeure avec l’ampleur et les coûts des suppressions d’emplois que l’Italie a dû prévoir, a déclaré la première source.

(Reportage de Pamela Barbaglia à Londres et Valentina Za à Milan ; reportage supplémentaire de Giuseppe Fonte à Rome et Francesco Canepa à Francfort. Édité par Frances Kerry, Mike Harrison et David Evans)

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