ETC : le comportement durable des voyageurs n’est pas affecté par le COVID-19
Les citoyens de l’UE adoptent des options de voyage plus écologiques et accordent une plus grande attention à leur impact sur l’environnement et les communautés locales, révèle le dernier rapport du Conseil européen du voyage (ETC).
Selon les conclusions de «Voyage durable à l’ère des bouleversements : impact du Covid-19 sur les attitudes en matière de tourisme durable« , le comportement de voyage pré-pandémique, actuel et projeté des répondants s’aligne, ce qui signifie que la pandémie n’a eu que peu ou pas d’impact sur le comportement des voyageurs à l’avenir, rapporte SchengenVisaInfo.com.
Cependant, l’orientation des valeurs, les croyances et les normes des répondants se sont avérées être de bons indicateurs que les voyageurs sont conscients de la gravité du besoin d’options de voyage durables mais ne les matérialisent pas.
Sur la base de leurs réponses et du niveau de sensibilisation à la question, ETC a divisé les répondants en quatre groupes :
- Pionniers représentent les voyageurs à faible empreinte avec la plus forte tendance à adopter un comportement de voyage durable à l’avenir. Ce groupe représente également les personnes les plus orientées vers les valeurs biosphériques et altruistes.
- La foule confortable compense les voyageurs habituels à faible encombrement qui s’intéressent aux destinations alternatives à proximité et à voyager en basse saison.
- Intendants autorisés représentent les voyageurs à empreinte moyenne qui sont moins susceptibles de faire des compromis sur le lieu et l’heure du voyage, mais qui sont ouverts et prêts à s’adapter autrement.
- Retardataires inclure les voyageurs habituels à forte empreinte qui n’ont aucune ou faible probabilité d’envisager des options durables à l’avenir.
« Globalement, l’étude montre que les voyageurs sont plus susceptibles d’adopter des pratiques durables dans la catégorie comportementale consistant à interagir avec la communauté locale et à s’immerger dans la vie locale, à découvrir les traditions et les métiers locaux, à acheter des produits locaux et à choisir des restaurants locaux tout en dans la destination », ETC a noté dans son communiqué de presse concernant le rapport.
Les tentatives vers des alternatives de voyage plus vertes et plus respectueuses de l’environnement ont été évidentes de la part des autorités européennes ainsi que de nombreuses organisations liées à l’environnement. Auparavant, Greenpeace avait appelé les autorités de l’UE à se concentrer sur le rail comme option de voyage.
L’organisation estime que la Commission de l’UE a fait preuve d’un «mépris choquant de la crise climatique » et l’environnement et a également exhorté le Parlement européen à arrêter son projet de taxonomie car il représente une licence de greenwashing.
En outre, les efforts de durabilité ont également été remarqués par certains pays, comme la France, qui avait précédemment introduit Destination France, un plan décennal, doté d’un fonds de 1,91 milliard d’euros pour transformer et relancer le secteur du tourisme.
« Nous voulons conquérir et reconquérir les talents. Il y a une volonté de plus en plus forte de tourisme durable. La France doit aussi proposer un tourisme « de meilleure qualité », ce qui nécessitera des investissements numériques », Le Premier ministre français, Jean Castex, a déclaré.
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