En quoi les couteaux japonais font-ils la fierté du Japon ?

En ce moment, nous entendons de plus en plus parler des fameux « couteaux japonais » et de leur qualité. Cela en devient même une fierté pour les japonais. Mais comment en sont-ils arrivés là et quelle est l’histoire de ses couteaux. Nous allons le développer pour vous, afin de comprendre cette nouvelle tendance.

L’histoire des couteaux japonais

La première des choses qui rend unique les couteaux japonais au pays Nippon, est son histoire. En effet, elles ont une signification particulière tant bien pour les professionnels que pour les amateurs. C’est pourquoi chaque foyer au Japon, contient un de ses couteaux afin de faire la cuisine. Et si vous voulez en savoir plus sur les couteaux japonais, nous vous conseillons d’aller sur ce site spécialisé dans le domaine : https://mes-couteaux-japonais.com/.

Pour celles et ceux qui ne sont pas au courant, les lames japonaises descendent des « épées japonaises », soit katana. Les forgerons commençaient lentement à les confectionner au Japon au début de la période nommée Heian. Ils s’inspiraient principalement des lames provenant de la Corée et de la Chine. 

Et si dans la possibilité, vous veniez à visiter le Japon, nous vous invitons à aller voir le plus ancien « couteau » conservé, au Shoso-in. Il a une forme qui est entre le katana et le couteau japonais de nos jours, soit un hybride.

Peu de temps après sa création, les forgerons continuèrent dans cette lancée et fabriquèrent d’autres types de couteaux japonais. Les premiers types apparurent dans la période Edo, avec le « Deba », le « Yanagiba » et le « Nakiri ». Rapidement après, durant la période Meiji et sous influence occidentale, ils créèrent l’un des couteaux les plus connus de nos jours, le « Gyuto ». Mais cela ne s’arrête point là, parce que durant plusieurs dizaines d’années, d’autres types virent le jour, comme le « Santoku », etc.

Comment est fabriqué un couteau japonais ?

Maintenant que vous vous êtes mis au jus par rapport à l’histoire des couteaux japonais. On va désormais se pencher sur leurs confections. Tout cela à pour but de savoir s’ils sont réellement si incroyables et performants dans le monde de la coutellerie.

Poignées

Le premier aspect à prendre en compte, est le manche. Les couteaux japonais aiment utiliser deux types de manche, comme celui en forme de D, de style occidental. Ses poignées sont généralement bien plus confortables que les autres manches que nous pourrions trouver, mais aussi plus lourdes. Cependant, son principal problème est qu’elle ne convient pas à tous les types de main et peut rapidement devenir désagréable.

Mais ce n’est pas ce manche qui fait la fierté du Japon, mais le sien. Il est toujours cylindrique, et est souvent appelé « en forme traditionnelle de châtaigne ». Sa principale particularité, est qu’il soit amovible ce qui signifie qu’on peut facilement le retirer, dans la possibilité que nous l’abîmions. De plus, ils sont plus légers. Et surtout, ils peuvent convenir à tous les types de main et il n’y a pas de risques que vous ayez du mal à l’utiliser.

Lames

Quant aux lames, il y a deux caractéristiques à retenir et qui rendent leurs tranchants uniques, sont l’angle de la lame et le matériau de celle-ci. Tout d’abord, l’acier utilisé est celui à haute teneur en carbone. C’est un alliage d’acier inoxydable avec une quantité plus ou moins grande de carbone.

La créatrice de ce matériau, n’est autre que la grande société japonaise Hitachi Metals. Vous ne pourrez trouver plus sévères et exigeantes sur le marché en termes de qualité. Les marques japonais l’utilisent pratiquement toutes, exceptée Global. En japonais, cet acier carboné se nomme Yasugi, d’après son lieu d’origine. Ils sont faits avec du sable de fer qui était aussi utilisé pour confectionner les traditionnels katanas. Sa structure permet au tranchant d’avoir une netteté supérieure lors de la coupe.

L’un des avantages de ce métal est qu’il est très maniable lors de sa confection, c’est pourquoi les forgerons japonais l’utilisent régulièrement. Cependant il comporte un point négatif. Il supporte très mal la rouille. Cela explique les recommandations de plusieurs fabricants de prendre bien plus soin de ce genre de couteaux, avec un entretien régulier.

Autrement, pour la seconde caractéristique à retenir, soit l’angle de la lame. Les artisans japonais font particulièrement attention à le faire plus petit que les normes occidentales. Cela permet d’avoir des couteaux avec un tranchant inégalé. Même si ceci rend la lame plus fragile et cassante.

Conclusion

Pour conclure, en quoi les couteaux japonais font-ils la fierté du Japon ? Premièrement au niveau de son histoire atypique et sa technique de forge ancestrale. Deuxièmement, au niveau de la performance inégalée de ses couteaux qui sont bien plus efficaces et capables de faire des coupes nettes, que ses confrères occidentaux qui misent sur la longévité d’utilisation de ses ustensiles.

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