des candidats aux pôles opposés se disputent la présidence
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Santiago (AFP) – Deux étrangers politiques aux opinions et politiques opposées s’affronteront lors d’un second tour des élections le mois prochain pour devenir président du Chili après avoir battu les candidats des partis traditionnels au premier tour dimanche.
Qui sont-ils?
Extrème droite
À l’extrême droite se trouve l’avocat et ex-député Jose Antonio Kast, 55 ans, un fervent admirateur de l’ancien dictateur chilien Augusto Pinochet et de son modèle économique néolibéral qui a stimulé l’entreprise privée, disent les critiques au détriment des classes pauvres et ouvrières.
Kast, chef du Parti républicain qu’il a fondé en 2019, a exprimé sa parenté avec d’autres dirigeants conservateurs tels que le Brésilien Jair Bolsonaro, Donald Trump aux États-Unis et le parti d’extrême droite espagnol Vox.
Il s’agit de son deuxième concours présidentiel. En 2017, en tant qu’indépendant, il s’est hissé à la quatrième place avec moins de 8% des voix.
Marié et père de neuf enfants, Kast est un membre actif du mouvement catholique conservateur de Schoenstatt. Il est contre le mariage homosexuel et l’avortement.
Kast est originaire d’immigrants allemands qui ont déménagé à Santiago en 1951 et se sont enrichis grâce à la production de saucisses et à une chaîne de restaurants.
Son modèle économique propose de réduire les dépenses publiques, de réduire les impôts et de réduire le nombre de ministères, dont celui de la condition féminine.
Il aimerait conserver le système chilien de retraites privées, l’un des principaux griefs des manifestants qui sont descendus dans la rue en octobre 2019 pour dénoncer les inégalités sociales profondément enracinées au Chili.
Kast a promis de rétablir l’ordre dans une période de grande incertitude politique, avec de nombreux Chiliens craignant l’immigration et la criminalité, et en colère contre la violence et les incendies criminels commis par certains des manifestants anti-gouvernementaux.
Il a proposé de creuser une « tranchée » frontalière pour empêcher les immigrants illégaux d’entrer, en particulier en provenance du Venezuela.
« Kast représente le plus récalcitrant de la droite chilienne, qui continue (…) d’être un noyau de pinochetisme, d’autoritarisme et de xénophobie », a déclaré à l’AFP Claudia Heiss, professeure de sciences politiques à l’Université du Chili.
« Parfois, la peur est un plus grand mobilisateur que l’espoir », a ajouté Mauricio Morales, analyste politique à l’université de Talca.
La gauche
À 35 ans, le législateur de gauche Gabriel Boric est le plus jeune espoir présidentiel chilien – il a tout juste l’âge minimum requis pour participer.
L’ancien leader militant étudiant surfe sur une vague de soutien public à un système social plus progressiste.
En tant que candidat de la coalition Approuver la dignité qui comprend le Frente Amplio (Front large) de gauche et le Parti communiste, Boric s’est engagé à reléguer les politiques économiques néolibérales du Chili, largement considérées comme marginalisant les pauvres et les classes ouvrières, « dans la tombe. «
Il a également promis « un État-providence pour que tout le monde ait les mêmes droits, peu importe l’argent qu’il a dans son portefeuille ».
Le Chili a l’un des revenus par habitant les plus élevés d’Amérique latine et l’une des plus fortes concentrations de multimillionnaires, mais aussi des « inégalités persistantes » entre riches et pauvres, selon un récent rapport de l’OCDE.
La classe moyenne est lourdement endettée, souvent pour payer la scolarité, les soins de santé et les retraites privées.
Boric, qui est célibataire et originaire de Punta Arenas dans le sud du Chili, a soutenu les manifestations antigouvernementales de 2019 qui ont abouti à un processus de réécriture de la constitution chilienne de l’époque de la dictature. En 2011, il a dirigé des manifestations étudiantes pour la gratuité scolaire dans l’un des pays les plus chers au monde pour l’éducation.
Ses détracteurs disent que Boric est inexpérimenté en politique et se méfie de son allégeance aux communistes.
Mais ses partisans disent que son manque de liens avec l’élite dirigeante, qui est de plus en plus considérée avec hostilité, compte en sa faveur.
Boric, d’origine croate et catalane, a abandonné les cheveux longs de ses jours militants, cherchant à se construire une image plus consensuelle et modérée. Mais il évite les cravates et ne cherche pas à cacher ses tatouages.
Il soutient le mariage homosexuel et les droits à l’avortement.
© 2021 AFP
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