Critique : Reboot Festival 3, Barons Court Theatre
La deuxième semaine du Reboot Festival 3 propose quatre courtes pièces et promet un « regard sur les écrivains de demain ». « Glance » semble approprié car les pièces sont emballées dans une durée de 90 minutes. Un format aussi intense exige de la concision, et un public hésitant pourrait avoir du mal avec ce court laps de temps. Cette exigence inhabituelle n’enlève rien à l’événement. En fait, un public plus audacieux et plus actif profitera au maximum du rythme incroyable du format, qui capture parfois l’intensité émotionnelle et imaginative propre au théâtre marginal. Le Barons Court Theatre constitue un cadre attrayant pour cette expérience ambitieuse et bien rythmée.
Notation
Excellent
La deuxième semaine du Reboot Festival propose une programmation innovante de courtes pièces variées et uniques.
Deuxième semaine de Redémarrer le Festival 3 propose quatre courtes pièces et promet un « regard sur les écrivains de demain ». « Glance » semble approprié car les pièces sont emballées dans une durée de 90 minutes. Un format aussi intense exige de la concision, et un public hésitant pourrait avoir du mal avec ce court laps de temps. Cette exigence inhabituelle n’enlève rien à l’événement. En fait, un public plus audacieux et plus actif profitera au maximum du rythme incroyable du format, qui capture parfois l’intensité émotionnelle et imaginative propre au théâtre marginal. Théâtre de la Cour des Barons constitue un cadre attractif pour cette expérience ambitieuse et bien rythmée.
Le discours mourant d’une légende vivante ★★★
Le discours mourant d’une légende vivante vient en premier, qui, même s’il semble inégal, reste plein de promesses. Daniel Connellyest en train d’écrire et Anna ClartLa direction de capitalise sur le court laps de temps. Un despote enfantin et terrifiant (Olivier Maynard) subit son agonie folle alors que le temps presse jusqu’à une salve mortelle de missiles. Il aboie des ordres à son sergent muet (Adam Walker-Kavanagh) dont l’anxiété croissante contraste de manière évocatrice avec la nonchalance enthousiaste de Maynard. Les expressions faciales de Walker-Kavanagh sont opportunes et sont à l’origine d’une grande partie de la comédie. Malheureusement, certaines des blagues de Maynard n’ont pas fait rire. Les mentions répétées et désinvoltes de violences horribles manquent de profondeur et semblent donc gratuites, perdant leur effet comique et diminuant l’impact de la production. Cela reste néanmoins un début revigorant. L’écriture de Connelly met habilement en évidence la dynamique de pouvoir déshumanisante de la tyrannie, tandis que la mise en scène de Clart confère une violence frénétique à travers des poussées de dialogue et une physicalité soudaine.
Étincelle ★★★
La proximité du public avec les artistes et le potentiel de leurs relations étroites sont pleinement exploités dans Étincelle. Siân RowlandLe scénario de retrace le paysage complexe des relations adolescentes et, parallèlement à Isabelle ForshawLa mise en scène de produit un sentiment persistant de douce horreur et une culpabilité palpable et bouillonnante à mesure que les événements se déroulent. Inde Lewis et Fergus Tête capture avec succès la pression exercée sur leurs personnages, qui font face à des mœurs sociales conflictuelles, à des cliques d’adolescents et à une confusion interne alors qu’ils naviguent dans leur relation naissante. Cette production est à la fois drôle et émouvante, avec une connexion intense avec le public. Malheureusement, la contrainte temporelle se fait sentir par endroits : l’approche non linéaire de l’intrigue est efficace, mais certains sauts chronologiques semblent décousus.
Voyage en voiture ★★★
La petite scène de la salle est utilisée efficacement dans le cadre surréaliste et innovant Voyage en voiture. Une pancarte bleue indiquant au public que les acteurs conduisent constitue un début léger pour cette pièce aux thèmes angoissants. Deux boîtes sont les seuls accessoires, utilisées comme sièges d’auto et tournées à 90 degrés pendant que les personnages prennent des décisions au cours de leur voyage. Cette mise en scène minimaliste laisse place aux performances de Phoebe Gunson et Éléonore Willis, dont la chimie est essentielle pour transmettre les émotions complexes explorées alors que la relation de leurs personnages est secouée par les conflits personnels et la perte. Les scènes surréalistes évoquées par Katherine VondL’écriture de est particulièrement touchante, même si la fin semble précipitée d’une manière qui atténue l’impact de la production, plutôt que de l’améliorer.
Choses non dites ★★★★
Le spectacle phare de la deuxième semaine du Reboot Festival est Choses non dites. Cela fait suite au dernier rendez-vous d’un couple alors que leur relation s’effondre. Joe Cook et Francesca Isherwood dépeignez un couple dont le monde est gâché par la suspicion et chargé de fureur réprimée. Cook incarne Bill, capturant parfaitement un homme refusant obstinément de s’engager, essayant désespérément de se réconcilier et de traiter ses sentiments alors qu’il tente de tromper son partenaire. Margaret d’Isherwood accepte lentement la détérioration de leur relation et l’impossibilité pour eux de préserver ou de dépasser leur phase de lune de miel. Sa fureur tranquille est puissante, et il est à la fois gratifiant et déchirant de la voir déjouer Bill dans la conversation, gagnant ainsi la confiance nécessaire pour sortir. La profondeur de leur psychisme et leurs véritables sentiments sont savamment transmis par Chris Laishley et Francesca Bois, qui planent derrière le couple, exprimant leurs monologues internes, se contredisant et se disputant souvent les uns avec les autres et avec eux-mêmes. Laishley se démarque ici, offrant à la fois un ridicule plein d’esprit et un sentiment de désespoir voué à l’échec. De cette manière, les écrits de Payne mettent en avant la frustration gênante de la communication dans une relation, tout en interrogeant la nature souvent déroutante de l’expression de soi.
Redémarrer le Festival 3 est une opportunité vitale pour les écrivains dans une industrie qui semble souvent impénétrable. Cet événement est intense mais enrichissant, et la deuxième semaine présente certainement des spectacles uniques et agréables, pleins de promesses d’énergie et de passion.
Redémarrer le Festival 3 a été produit par : Kibo Productions
Le discours mourant d’une légende vivante
Scénariste : Daniel Connelly
Réalisé par : Anna Clart
Étincelle
Scénariste : Siân Rowland
Réalisé par : Isabella Forshaw
Voyage en voiture
Scénario : Katherine Vond
Réalisé par : Chelsea Sheldon
Choses non dites
Écrit par : Reagan Payne
Réalisé par : Ed Hulme
Redémarrer le Festival 3 joue au Barons Court Theatre jusqu’au 23 septembre. La programmation revue se poursuit jusqu’au 16 septembre, avec une nouvelle programmation pour la troisième et dernière semaine. De plus amples informations et réservations peuvent être trouvées ici.