Critique de livre : Une année à Marrakech

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celui de Peter Mayne Un an à Marrakech a été publié pour la première fois il y a près de 60 ans. Il reste une réalisation remarquable dans l’écriture de voyage, même aujourd’hui, pour ses aperçus d’une culture isolée d’une grande partie de la portée de la modernité.

Les mémoires de voyage semblent se diviser en trois camps.

  • Il y a le guide, où l’auteur remplit les pages de faits historiques, racontant le passé coloré de la vision actuelle de l’auteur.
  • Il y a l’histoire narrative, où l’auteur voyage avec des bagages personnels qui se déballent tout au long du voyage.
  • Et il y a le récit d’immersion, où l’auteur devient presque invisible, sauf comme un portail à travers lequel on goûte la nourriture, discute avec les habitants et raconte la vie dans un autre temps et un autre lieu.

Ne vous y trompez pas, les mémoires de Peter Mayne sur son séjour à Marrakech entrent dans la troisième catégorie. Le début des années 50 a été une période tumultueuse pour le Maroc. Le pays a obtenu son indépendance de la France en 1956. Avec les tensions politiques étaient monnaie courante. Mais pour Mayne, le tumulte de la vie quotidienne était le seul qui comptait.

Déterminée à s’installer dans la ville comme un natif et non un touriste, Mayne marche sur la ligne délicate entre l’étranger et l’observateur. Il oscille entre les frustrations et les joies de sa nouvelle vie. Tout comme un long voyage, le livre commence lentement, un rythme langoureux qui a tout le temps du monde pour explorer un nouvel endroit. Et un peu comme un voyage, c’est soudainement terminé, et trop tôt.

Mayne se passe d’une grande partie des normes du récit personnel. Nous savons peu de choses sur sa maison, ou son histoire. En fait, il est juste de dire que tout au long du livre, on ne connaît jamais Mayne. Sa vie personnelle n’interfère que rarement dans les récits de ses relations avec ses Marrakech voisins, propriétaires, domestiques, connaissances et amis. Il ne se concentre pas sur la vie qu’il a laissée en Angleterre. Et il ne fait pas grand-chose de ce qui l’attend en dehors des besoins les plus pressants et les plus immédiats. Malgré les mentions fréquentes d’écrire (ou, comme souvent, d’éviter d’écrire) un roman, le contenu de tout ce que cette œuvre de fiction pourrait ou non être est éloigné de ces pages.

C’est exactement ce manque de contexte – politique, culture pop, même la personnalité de l’auteur – qui fait de cette histoire un classique du voyage. Les éléments qui surgissent à travers la corvée de Mayne pour trouver un logement, préparer de la nourriture, échapper à la chaleur et apprendre une langue, sont des traits humains transcendants. Mayne est un voyageur patient et respectueux, mais pas sans ses propres préjugés et défauts. Pourtant, il est un véritable observateur, toujours curieux des petites différences, toujours à la recherche d’un terrain d’entente.

… peut-être devrions-nous l’inclure dans notre liste de Le Maroc doit lire des livres! Qu’est-ce que tu penses?

Écrit par Erin Tolman.

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