Comment boire l’Ouzo, l’apéritif grec


J’ai parfois l’impression que notre apéro national, au nez plein de souvenirs, a été mis de côté ces dernières années, laissant le champ libre à d’autres spiritueux. Cela s’explique par le fait que l’ouzo semble avoir perdu son rôle dominant et principal en tant que apéritif.

« Ouzo, c’est le flirt », comme disait le regretté maître artisan Anestis Papatzimopoulos, le flirt avant de se mettre à table et de s’abandonner à l’amour du vin. L’ouzo est un apéritif. Il ne remplace pas le vin ou la bière, il n’accompagne pas un repas, et il ne se boit jamais à table. Ici, je ne peux que citer avec respect le passage pertinent du « Deipnosophist » de Christos Zouraris (le premier des trois volumes d’Ikaros Press), qui est une véritable élégie à l’ouzo :

« Nous nous asseyons de côté ou de biais, jamais face à la table, précisément pour déclarer triomphalement que nous ne mangeons pas. Il va de soi que toute idée de mise en scène individuelle avant chaque participant est à rejeter d’emblée : la table d’ouzo est un lieu de partage et de convivialité, un lieu d’extrême camaraderie ».

Ouzo singulier, presque goût agressif, exige des accompagnements équivalents, qui sont aussi simples, aliments de tous les jours: sardines salées, anchois, thon en conserve (appelé lakerda) et tous poissons ou fruits de mer salés ou fumés ; aussi des lanières de courgettes et d’aubergines frites, et le tzatziki classique à l’ail. Tous les cornichons et authentiques taramosalata et melitzanosalata (sauce aux aubergines) – sans la mayonnaise ! Fromages poivrés et piquants. Et des olives ! Une tomate coupée en quartiers et saupoudrée de sel.

Lunettes doit être haut et un peu large, avec une tige courte, afin de ne pas permettre à l’ouzo congelé d’être réchauffé par la main. Buvez toujours par petites gorgées, jamais à jeun. Un verre peut durer des heures, pour laisser le temps à la discussion, avant de s’asseoir à table.

Nos étiquettes préférées

De Cava Anthidi (lien en grec): Avantes 100% distillé, le goût parfait qui vous captivera, dans une bouteille élégante (16,50 €), et Idoniko de Kostas Lazaridis Estate, 100% distillé, plein de savoir-faire et d’arômes (11 €).

De Maison du Vin: Mini Mytilinis, le premier ouzo dont nous sommes tombés amoureux, avec l’étiquette qui nous rappelle Mary Quant et la « folle mini-jupe » de la Tube pop grec des années 60 (10,50 €), l’Ouzo Plomariou d’Isidoros Arvanitis, parce que ce bouchon a fait des vagues (12,10 €), Adolo, le premier ouzo premium (18,90 €), et, de la famille Katsarou, l’un des principaux fabricants d’ouzo, Syllektiko avec son bouteille (3,5 € / 200 ml) et le savoureux et aromatique Jivaeri (16 €).





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