Cine Las Americas 2022 Review: Wildhood: Le drame canadien est un acte de découverte de soi pour un jeune Miꞌkmaw – Screens

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Joshua Odjick et Phillip Lewitski dans Sauvagerie

Dans une caravane quelque part à Mi’kma’ki, sur la côte atlantique du Canada, le jeune Lincoln (Phillip Lewitski) souffre aux mains de son père violent et ressent un manque général d’appartenance. Lui et son jeune demi-frère Travis (Avery Winters-Anthony) sont présentés alors que Travis aide Link à teindre ses cheveux en blond – tout comme les siens.

Après une nouvelle nuit de cruauté, Link s’enferme dans la chambre de son père à la recherche de la clé confisquée de sa moto. Au lieu de cela, il tombe sur une vieille lettre de sa mère Mi’kmaw qui lui est adressée. Jusqu’à présent, il la croyait morte à cause de la tromperie de son père. Alimentés par le désir de la retrouver et certains que cela améliorerait sa vie, lui et Travis partent à sa recherche.

Au début de leur voyage, les garçons rencontrent Pasmay (Joshua OdjickP), un danseur de pow-wow qui est rapidement intrigué par Lincoln. Pasmay devient un personnage essentiel et un compagnon de voyage pour les garçons. Ensemble, ils s’aventurent d’adresse en adresse, sans espoir lorsqu’ils réalisent que la mère de Lincoln ne souhaite pas être retrouvée. Désormais débarrassé de la violence de son ancien foyer, on assiste à la découverte de soi de Link, à laquelle Pasmay contribue beaucoup.

Dans Sauvagerie (à venir à Hulu, le 24 juin) Le scénariste/réalisateur Bretten Hannam mélange les genres dans leur film en fusionnant diverses intrigues qui aident Lincoln à trouver son sentiment d’appartenance. Des paysages de rêve évoqués à partir de moments entre lui et sa mère quand il était enfant font briller l’obscurité de la vie douloureuse de Lincoln. Ces flashbacks servent de toile de fond secondaire aux plans d’eau pittoresques qui attirent souvent notre attention sur l’écusson de gilet de Pasmay qui dit «L’eau est sacrée». Des éléments comme ceux-ci améliorent ce qui est déjà un film si magnifique.

Comme Sauvagerie se déroule, il s’imprègne de ses catalyseurs initiaux de traumatisme et applique le baume de la tendresse, de l’amour, de la compassion et du bonheur de trouver exactement ce que son protagoniste espérait, sinon plus. Il y a des moments si précieux qui en font autant une histoire d’amour qu’une histoire de passage à l’âge adulte et aussi une histoire de famille. De Pasmay enseignant à Link comment parler dans la langue de sa mère, ou lui apprenant à danser, ou simplement en le voyant au-delà de la croûte extérieure de sa colère : Hannam parvient à capturer un éventail d’émotions et de thèmes au cours d’une période de deux jours voyage en voiture. Bien que ce film reconnaisse l’homophobie, l’intrigue n’en reste pas là. Hannam partage les concepts de fluidité, de genre, de sexualité, de sacralité et de vulnérabilité d’une manière vraiment magique. Ce film est une célébration du retour d’un garçon à lui-même.


Sauvagerie

Festival international du film Cine Las Americas 2022, du 8 au 12 juin.



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