Brugarol X, fusion catalane, Eixample

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Il y a quelques semaines, après un déjeuner bon mais cher au restaurant Ikoya, je me suis convaincu et peut-être vous que Barcelone se tournait vers le côté antipathique des prix pour manger au restaurant. Puis, peu de temps après, un ami et moi avons mangé un menu de 9 plats à 50 €. La surprise a été que je n’avais même pas entendu parler de l’endroit, au point que je me suis accidentellement rendu sur le site de leur restaurant d’origine Brugarol dans le quartier gothique, près de l’ancienne synagogue.

Nous avons choisi de déjeuner dans le petit restaurant. Le menu est KM0 – La version espagnole de Slow Food. Le service est assuré par un seul jeune serveur italien. Il est visiblement ravi au nom de ses employeurs que nous apprécions tellement la nourriture que nous demandons du pain pour éponger les jus.

Les 9 cours sont de la fusion catalane. Une combinaison délicate – certains des restaurants les plus exceptionnels de la ville – des lieux comme Compartir, bombardent de façon spectaculaire lorsqu’ils pénètrent sur ce territoire. Compartir (que j’ai adoré) a un plat de poisson entier qui fait grincer des dents estilo asiatique- rendu ainsi en parsemant le poisson de coriandre et de basilic frais, le baignant dans une sauce de poisson avec quelques éclats de gingembre pour sceller l’affaire. C’est le premier plat que j’éditerais et Compartir n’en serait que meilleur.

Brugarol X veut y aller. Pas seulement tremper ses orteils pour tester l’eau, mais mouiller ses cheveux. Au moins Brugarol X a eu la présence d’esprit de se concentrer sur une région précise, le Japon. Le menu commence par une pièce de théâtre sur Chawanmushi, une délicate crème aux œufs cuite à la vapeur, chez Brugarol X, elle vient dans la coquille, avec quelques choses brunes moelleuses riches en umami sur le dessus. Je pourrais en manger 5.

Le sashimi Corvina est la raison pour laquelle nous avons besoin de pain. Bien qu’en attendant qu’il arrive, nous portons l’assiette à nos lèvres sans élégance et sirotons (slurp) le contenu. Le tartare de thon est servi sur une feuille de wonton frit croustillant. Le turbot est accompagné d’une salade d’algues et de yuzu. Nos tranches de Black Angus cuisent doucement au Shabu Shabu. Et le miso se retrouve dans la mousse moelleuse au caramel qui termine le repas.

C’est très bien. Les accents japonais rehaussent les ingrédients catalans mais n’empiètent sur aucune iconographie catalane comestible. Il n’y a pas de miso crema Catalana par exemple.

Le restaurant proprement dit est banal. Générique au point que je suis persuadé d’avoir mangé ici alors que c’était autre chose (je n’en ai pas, ce n’était pas le cas). Il est petit et étroit, avec une lumière jaune intense provenant des ampoules à filament orange qui parsèment l’espace. Des photographies en noir et blanc d’un domaine lié au restaurant sont placées haut sur le mur.

Rien de tout cela n’a beaucoup d’importance. Le menu dégustation est suffisamment bon pour se démarquer d’un intérieur design ou d’une ribambelle de serveurs. Nous sommes assis à une table dans la rue et même le bruit de la circulation ne peut pas nous distraire de la nourriture.

Tout ça pour dire que Barcelone va bien. Nous allons bien. Il y a plein d’endroits qui restent notre petit secret. Mais peut-être pas ceux en face du marché de Santa Caterina.

Brugarol X
C/ Corsega 231
Eixample
www.brugarolbarcelona.com/conceptebrugarolx

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