Bolsonaro du Brésil va rencontrer des camionneurs au milieu des barrages routiers | Jair Bolsonaro Actualités

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Les camionneurs interrompent la circulation sur plusieurs autoroutes brésiliennes en soutien à Bolsonaro, bien qu’il les ait suppliés de s’arrêter.

Le président brésilien Jair Bolsonaro doit rencontrer jeudi par vidéoconférence des camionneurs menant des barrages routiers dans plusieurs États du pays, a annoncé le ministère des Infrastructures.

Stimulées par l’appel à l’action du président contre la Cour suprême lors des rassemblements politiques de mardi, les manifestations des camionneurs avaient partiellement bloqué des autoroutes dans une demi-douzaine d’États tôt mercredi, mais ont pris de l’ampleur alors que Bolsonaro hésitait à les dénoncer publiquement.

Jeudi matin, le ministère des Infrastructures a déclaré qu’il y avait des embouteillages sur les autoroutes fédérales dans 14 États en raison des manifestations avec des blocus dans cinq États : Bahia, Maranhao, Minas Gerais, Mato Grosso do Sul et Santa Catarina.

Le président brésilien Jair Bolsonaro a rallié ses partisans mardi pour coïncider avec le jour de l’indépendance dans une démonstration de force [Adriano Machado/Reuters]

Bolsonaro, qui a supervisé la deuxième épidémie de coronavirus la plus meurtrière au monde et est en baisse dans les sondages alors qu’il est aux prises avec la hausse de l’inflation et un chômage tenace, s’est depuis longtemps rangé du côté des camionneurs pour les prix élevés du carburant.

Ces derniers mois, Bolsonaro a attaqué à plusieurs reprises la Cour suprême pour l’avoir empêché de gouverner. Il a appelé au remplacement de certains juges qu’il accuse sans fondement de soutenir un système électoral vulnérable à la fraude. La manifestation des camionneurs vise en partie à soutenir cet appel.

Face à cette énigme difficile, Bolsonaro n’a pas encore parlé publiquement des grèves. Mercredi soir, un message audio du président a circulé dans les groupes de messagerie des camionneurs.

« S’adressant aux camionneurs, qui sont nos alliés, ces blocages nuisent à notre économie », a déclaré Bolsonaro dans le message examiné par Reuters. « Ils provoquent des pénuries d’approvisionnement, de l’inflation et nuisent à tout le monde, en particulier aux plus pauvres. »

Dans un message vidéo ultérieur, le ministre de l’Infrastructure Tarcisio Freitas a déclaré que le message de Bolsonaro était authentique, affirmant qu’il « montrait l’inquiétude du président à propos de ce blocus ».

Freitas a déclaré que la grève des camionneurs ferait pression sur l’économie, favoriserait l’inflation et nuirait aux plus pauvres. Beaucoup sont préoccupés par l’état du pays, a-t-il ajouté, « mais nous ne pouvons pas essayer de régler un problème en en créant un autre ».

La mobilisation continue des camionneurs fait craindre que Bolsonaro ait perdu le contrôle de ses partisans après les avoir enflammés avec une rhétorique incendiaire. [Pilar Olivares/Reuters]

Une grève de 11 jours des camionneurs en 2018 a fait flamber les prix des denrées alimentaires, les rayons des épiceries se sont vidés de certains produits et les stations-service ont manqué de carburant. Il a causé des milliards de pertes et a révélé le vaste pouvoir que possèdent les camionneurs organisés.

Certains chauffeurs routiers qui se sont arrêtés sur les grands axes routiers ont déclaré avoir été contraints de s’arrêter par des collègues pro-Bolsonaro qui avaient vandalisé leurs véhicules afin qu’ils ne puissent pas partir.

Bruno Rodrigues, 32 ans, transportant des pièces automobiles, a déclaré avoir été arrêté à une heure au sud de Sao Paulo à 4 heures du matin. [07:00 GMT] par des hommes qui ont menacé de briser son pare-brise avec des pierres.

« Ils ont crevé mon pneu. C’est scandaleux. Si l’arrêt a eu un certain avantage, d’accord, mais ils nuisent à leurs propres frères de la route », a déclaré Rodrigues. Il a dit qu’il perdait du temps pour les livraisons et qu’il devrait payer la réparation des pneus de sa poche.

Des photos sur les réseaux sociaux ont montré des voitures faisant la queue dans les stations-service de plusieurs États, craignant que de nouvelles pénuries ne se préparent.



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