Biden se rend au Moyen-Orient pour sa première tournée en tant que président – News 24

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JERUSALEM – Le président américain Joe Biden atterrit mercredi au Moyen-Orient pour un voyage qui verra les dirigeants israéliens appeler à une action plus dure contre l’Iran, avant une escale délicate en Arabie saoudite.

Le président américain Joe Biden descend de son SUV en route pour monter à bord d’Air Force One avant de quitter la base aérienne d’Andrews dans le Maryland le 12 juillet 2022. (Photo par MANDEL NGAN / AFP)

La visite du président de 79 ans à Djeddah vendredi sera au centre de la tournée, après que Biden a qualifié l’Arabie saoudite de « paria » à propos du meurtre en 2018 du journaliste saoudien dissident et résident américain Jamal Khashoggi.

Air Force One – qui a quitté les États-Unis et devrait atterrir à 12 h 30 GMT à Tel-Aviv – effectuera également un vol direct sans précédent entre l’État juif et le royaume conservateur du Golfe qui ne reconnaît pas son existence.

Avant cela, Biden rencontrera des dirigeants israéliens cherchant à élargir la coopération contre l’Iran, et des dirigeants palestiniens frustrés par ce qu’ils décrivent comme l’échec de Washington à freiner l’agression israélienne.

Les frustrations persistantes de la diplomatie israélo-palestinienne ne sont pas nouvelles pour Biden, qui s’est rendu pour la première fois dans la région en 1973 après avoir été élu au Sénat.

L’Iran et Israël étaient alors alliés, mais l’État juif considère désormais Téhéran comme sa principale menace.

Le Premier ministre israélien par intérim, Yair Lapid, qui a pris ses fonctions il y a moins de deux semaines, a déclaré que les pourparlers « se concentreront d’abord et avant tout sur la question de l’Iran ».

– Jérusalem à Bethléem –

Quelques instants après l’atterrissage de Biden, l’armée israélienne lui montrera son nouveau système Iron Beam, un laser anti-drone qui, selon lui, est crucial pour contrer la flotte iranienne de drones.

Israël insiste sur le fait qu’il fera tout ce qui est nécessaire pour contrecarrer les ambitions nucléaires de l’Iran et s’oppose fermement à un rétablissement de l’accord de 2015 qui a allégé les sanctions de Téhéran.

Israël dit qu’il lève 1 000 drapeaux à travers Jérusalem pour accueillir le dirigeant américain, qui n’a pas renversé la décision controversée de l’ancien président Donald Trump de reconnaître la ville comme capitale de l’État juif.

Les Palestiniens revendiquent Jérusalem-Est annexée par Israël comme leur capitale et, avant la visite, ont accusé Biden de ne pas avoir tenu sa promesse de restaurer les États-Unis en tant que courtier honnête dans le conflit.

« Nous n’entendons que des paroles creuses et aucun résultat », a déclaré Jibril Rajoub, un dirigeant du mouvement laïc Fatah du président palestinien Mahmud Abbas.

Biden rencontrera Abbas vendredi dans la ville occupée de Bethléem en Cisjordanie, mais on ne s’attend pas à des annonces audacieuses en faveur d’un nouveau processus de paix, ce qui signifie que la visite ne fera qu’aggraver la frustration palestinienne.

Israël est également embourbé dans une impasse politique avant les élections du 1er novembre, le cinquième scrutin en moins de quatre ans.

– Étapes de normalisation ? –

Les relations américano-palestiniennes ont récemment été tendues par le meurtre en mai de l’éminente journaliste d’Al Jazeera, Shireen Abu Akleh, alors qu’elle couvrait un raid de l’armée israélienne en Cisjordanie occupée.

Les Nations Unies ont conclu que le ressortissant américano-palestinien avait été tué par des tirs israéliens, ce que Washington a trouvé probable, mais a déclaré qu’il n’y avait aucune preuve que le meurtre était intentionnel.

La famille d’Abu Akleh a exprimé son « indignation » face à la « réponse abjecte » de l’administration Biden à sa mort, et la Maison Blanche n’a pas commenté leur demande de rencontrer le président à Jérusalem.

Le voyage de Biden en Arabie saoudite est considéré comme faisant partie des efforts visant à stabiliser les marchés pétroliers secoués par la guerre en Ukraine, en renouant avec un pays qui est un allié stratégique clé des États-Unis depuis des décennies et un important fournisseur de carburant.

Mais Israël espère que cette visite marquera également le début des relations diplomatiques entre le pays et Riyad.

Israël a élargi sa portée régionale avec le soutien des États-Unis en 2020, lorsqu’il a officialisé ses liens avec les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc – des percées qui ont suivi son accord de paix avec la Jordanie, en 1994, et l’Égypte en 1979.

Bien que l’on ne s’attende pas à ce que l’Arabie saoudite reconnaisse l’État juif dans un avenir immédiat, un haut responsable israélien a déclaré mardi que la visite de Biden marquait une étape importante.

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